Tous les articles par P. Jean-Daniel Planchot

Présence de la Vierge Marie

MAURICE ZUNDEL
MAURICE ZUNDEL

Pour nous préparer à la fête de l’Immaculée Conception qui aura lieu dans un mois, nous pouvons écouter le témoignage d’un grand spirituel du XXe siècle, le Père Maurice ZUNDEL, un prêtre suisse (+1975), qui nous exprime sa relation avec la Sainte Mère. Associés de la Médaille Miraculeuse, nous nous sentons interpelés par sa profonde méditation :

C’est aux environs de mes quinze ans ou un peu avant qu’a eu lieu un événement capital qui a marqué toute ma vie. Je me trouvais à l’Église lorsque, tout d’un coup, j’ai senti la PRÉSENCE de la VIERGE MARIE.

C’était quelque chose de mystérieux. J’ai reçu de la part de la SAINTE VIERGE, une sorte d’appel, urgent, instantané, bouleversant et irrésistible qui a changé toute ma vie. Il n’y avait pas de vision, rien de visible mais quelque chose d’intérieur qui ne souffrait aucune espèce de résistance. Depuis lors, ma vie a été entre les mains de la SAINTE VIERGE et je n’ai rien fait sans elle, rien de bien, naturellement, et j’ai gardé pour l’IMMACULÉE CONCEPTION une sorte de tendresse profonde.

J’ai eu la certitude que ma vie était dans ce sillage, dans cette ligne, que j’étais engagé d’une manière absolue, que ma vie avait commencé avec ce mystère, que tout était engagé avec cette nouveauté de l’IMMACULÉE CONCEPTION, qu’elle était au cœur de la RÉDEMPTION, son accomplissement le plus parfait. je ne devais rien faire sans elle et, en effet, je n’ai rien fait sans elle. Ma santé, ma respiration, mon intelligence, mes actions, mes connaissances et mes nombreuses courses perpétuelles, tout est entre ses mains. Chaque fois que j’ai la moindre difficulté, je célèbre une Messe de l’IMMACULÉE CONCEPTION et je remets tout entre ses mains, certain que, puisque je ne vis que pour elle, je dois lui abandonner absolument tout.

j’ai choisi de finir mes études en langue allemande. Je suis donc allé chez les bénédictins d’Einsiedeln. Il y avait une chapelle dédiée à la VIERGE NOIRE, appelée ainsi parce qu’elle avait échappé au feu. Chaque soir, on y chantait solennellement le SALVE REGINA. La SAINTE VIERGE faisait partie de la vie. Pendant ces années, j’étais extrêmement heureux et j’étais comblé par la présence de la SAINTE VIERGE.

Il faut à chaque instant retrouver ce contact virginal avec nous-mêmes, à chaque instant naître en nous perdant en DIEU, à chaque instant renaître de sa Lumière et dans son Amour, comme est né de son Cœur l’Immaculée Conception.

Le mystère de l’IMMACULÉE CONCEPTION doit devenir nôtre. Ce qui fait toute la grandeur de MARIE, c’est cela : la racine de son être est Dieu, et le seul contact qu’elle a avec elle-même, c’est DIEU, et la seule connaissance qu’elle a d’elle-même, c’est DIEU. Elle est tout entière transparente à DIEU comme un ostensoir de Dieu, elle ne peut que conduire à DIEU parce qu’elle ne respire que DIEU.

Le désir de Dieu

logo de l'année de la foi
logo de l’année de la foi

BENOÎT XVI, lors de son AUDIENCE GÉNÉRALE, Place Saint-Pierre à Rome, ce Mercredi 7 novembre 2012 a poursuivi sa méditation en cette Année de la foi sur le désir de Dieu. En voici un condensé :

Chers frères et sœurs, « le désir de Dieu est inscrit dans le cœur de l’homme, car l’homme a été créé par Dieu et pour Dieu », nous dit Le Catéchisme de l’Église catholique. Ce désir se manifeste de diverses manières. Par leur amour réciproque, l’homme et la femme expérimentent la grandeur et la beauté de la vie. C’est un exode permanent vers un don de soi, vers une découverte de soi-même et de Dieu. Chaque désir du cœur humain fait écho à un désir fondamental qui, jamais pleinement satisfait, cache un mystère. « L’homme passe infiniment l’homme », disait Pascal. L’homme est profondément un être religieux et le sens religieux de la vie montre que la foi n’est pas absurde et irrationnelle, si nous apprenons le goût des joies authentiques et désirons toujours un bien plus profond. Chers amis, le dynamisme du désir est toujours ouvert à la rédemption. L’étincelle, qui lui permet de reconnaître et de goûter le bien véritable, ne s’éteint jamais dans le cœur humain, même dans l’abîme du péché. L’ouverture du désir humain vers Dieu est le signe de la présence de la foi. Nous avons tous besoin de purifier notre désir. Dans notre pèlerinage, sentons-nous frères de tous les hommes et prions pour que Dieu montre son visage à ceux qui le cherchent avec un cœur sincère.

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Je vous invite à découvrir toujours plus les joies et les réalités authentiques de la vie, en vous purifiant de tout ce qui est médiocre. Vous produirez alors des anticorps efficaces contre l’esprit de banalisation aujourd’hui diffus et vous laisserez émerger le désir profond de Dieu !

© Copyright 2012 – Libreria Editrice Vaticana

texte intégral : Année de la foi – Le désir de Dieu

L’unique commandement

Le pape Benoît XVI a présidé la prière de l’angélus, ce 4 novembre 2012, de la fenêtre de son bureau  donnant sur la place Saint-Pierre à Rome. Voici un résumé en français de son allocution.

L’évangile de ce dimanche nous invite à trouver dans l’amour de Dieu et de nos frères le chemin du bonheur. En aimant Dieu, l’Unique, et en aimant notre prochain comme nous-même, nous construisons l’harmonie et la paix dans nos familles, nos communautés et nos pays. Puissiez-vous donc mettre l’amour au cœur de votre vie ! Et pour mieux connaître cette loi divine, prenez chaque jour le temps de lire et de méditer la Parole de Dieu. L’amour ne peut être mis pleinement en pratique que par celui qui vit une relation profonde avec Dieu. Comme pour les saints, elle sera la lumière de vos pas et la joie de votre cœur !

Chers amis, par l’intercession de la Vierge Marie, prions afin que chaque chrétien sache montrer sa foi dans l’unique vrai Dieu avec un témoignage limpide d’amour pour le prochain.

© Libreria Editrice Vaticana

 Benoit XVI – Angelus du 4 novembre 2012 : allocution intégrale