Tous les articles par P. Jean-Daniel Planchot

que le Credo soit connu, compris et prié

logo de l'année de la foi
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Pour Benoît XVI, il faut que le Credo « soit mieux connu, compris et prié, pour découvrir le lien profond entre les vérités que nous professons et notre vie quotidienne » : ce thème sera développé dans ses catéchèses du mercredi durant l’Année de la foi, que nous confions à la prière de notre Sainte Mère, la Vierge Marie.

Chers frères et sœurs, aujourd’hui je commence un nouveau cycle de catéchèses qui se développera tout au long de l’Année de la foi. Nous ferons un cheminement pour renforcer ou retrouver la joie de la foi, en comprenant qu’elle n’est pas quelque chose d’étranger, de détaché de la vie concrète, mais qu’elle en est l’âme. Elle est la force transformante de notre vie. Elle ne la limite pas, mais la rend pleinement humaine. Elle est accueil de la révélation de Dieu qui nous fait connaître qui il est, comment il agit, quels sont ses projets pour nous.

C’est dans le Credo, dans la profession de foi, que nous trouvons la formulation essentielle de notre foi. Aussi est-il nécessaire qu’il soit mieux connu, compris et prié, pour découvrir le lien profond entre les vérités que nous professons et notre vie quotidienne. Souvent le chrétien ne connaît plus le Credo, ce qui conduit à un certain syncrétisme et relativisme religieux.

Dans ces catéchèses, je voudrais donc approfondir les vérités centrales de la foi sur Dieu, sur l’homme, sur l’Église et sur toute la réalité sociale et cosmique. Chers amis, connaître Dieu, le rencontrer, approfondir les traits de son visage met en jeu notre vie, parce qu’il entre dans le dynamisme profond de l’être humain.

Que l’Année de la foi qui commence soit pour vous l’occasion de mieux connaître le message de l’Évangile pour le faire entrer au plus profond de votre conscience et de votre vie.

Synthèse en français de la catéchèse de Benoît XVI, à Rome, ce mercredi 17 octobre 2012 –
© Libreria Editrice Vaticana

Le Christ et le jeune homme riche

Heinrich Hofmann Le Christ et le jeune homme riche
Heinrich Hofmann Le Christ et le jeune homme riche

    Benoît XVI a prié l’Angélus, à midi, ce dimanche 14 octobre, place Saint-Pierre à Rome. Il a commenté dans l’évangile de saint Marc (10, 17-30) le passage sur « le jeune homme riche », nous exhortant à utiliser ses biens « de manière évangélique », c’est-à-dire à « entrer dans la logique du don ».

« En ce début de l’Année de la Foi, l’Évangile de ce jour nous invite à tout abandonner pour suivre Jésus. N’ayons pas peur de vivre et de proclamer notre foi en Dieu. Aujourd’hui encore, vivre pour Dieu nous oblige à faire des choix pour avancer. Ils sont parfois difficiles. Mais nous savons que Dieu nous accompagne et nous aide à faire le bien, car sa grâce nous devance toujours. En ce mois du Rosaire, tournons-nous vers la Vierge Marie. Elle a su accueillir et vivre de la Parole de Dieu. Confions-lui également nos familles et tous les participants rassemblés ici en Synode pour réfléchir et échanger sur la Nouvelle Évangélisation ! Que la Vierge Marie, Trône de la Sagesse, nous aide à accueillir avec joie l’invitation de Jésus, pour entrer dans la plénitude de la vie. »

© Libreria Editrice Vaticana

L’ANNÉE DE LA FOI

sculpture - bois polychromé - Yves Le Pape | DR
sculpture – bois polychromé – Yves Le Pape | DR

(voir le PDF de la page 1 LETTRE 93)

Notre Saint Père lance en octobre l’année de la Foi. Elle s’ouvre le 11 octobre 2012, pour le cinquantième anniversaire de l’ouverture du Concile œcuménique Vatican II, et s’achèvera le 24 novembre 2013, Solennité de Notre Seigneur Jésus-Christ, Roi de l’univers.

Durant ce temps, il convient d’examiner notre façon de croire, de nous conforter dans ce que nous jugeons d’essentiel pour nous et pour autrui, car nous ne sommes pas croyants que pour nous seuls, notre foi, comme celle de Marie, celle des Saints, celle de tous ceux qui nous ont précédés, est pour le bien de tous, sinon elle ne servirait à rien et ne mériterait que l’oubli.

Comme l’a dit Benoît XVI, “Que l’exemple et l’intercession de ces illustres figures de l’Église stimulent chacun à renouveler son engagement à vivre de tout coeur sa foi dans le Christ et à lui rendre témoignage dans les différents milieux sociaux”.

Marie nous invite à partager sa foi. Si proche de son Fils, si près de Dieu, si habitée de son Esprit, nous avons en elle, si nous le voulons bien, une excellente guide, qui ne demande comme son Fils qu’à faire chemin avec nous pour cheminer dans la foi.

Forte de l’expérience de son secours maternel, la Mère de l’Église, la Sainte Vierge, veut toujours réconforter ses enfants au moment des grandes difficultés et souffrances. Par conséquent, confions à son intercession toutes les personnes et les familles de nos communautés qui se trouvent en situation de grande nécessité.

Au moyen de la foi, Dieu se manifeste à nous dans une lumière divine qui dépasse tout entendement. La foi nous dit : “Tu es le temple du Dieu vivant”; et plus la foi est vive, plus nous croirons à la parole de Jésus : “Si quelqu’un m’aime, mon Père l’aimera et nous viendrons à lui et nous ferons chez lui notre demeure” (Jean 14, 23).

Et en ce sens, Marie a été la première et nous invite à faire de même. Car par la foi, avec elle, nous croyons à l’amour infini de Dieu qui daigne se pencher sur tout être humain jusqu’à en faire sa  demeure, pour l’inviter à vivre dans une union intime avec lui : “Et nous, dans la foi, nous avons  reconnu, présent parmi nous, l’amour de Dieu” (1 Jean 4, 16). ■

Jean-Daniel Planchot, cm

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« Le christianisme, dans son essence, consiste dans la foi en Dieu, qui est amour trinitaire, et dans la rencontre, personnelle et communautaire, avec le Christ qui oriente et guide notre vie » : c’est ce que Benoît XVI nous invite à retenir du Concile. Lors de l’audience de ce mercredi 10 octobre 2012, place Saint-Pierre à Rome, le pape a proposé une réflexion sur le rôle du Concile et le contexte dans lequel il s’est tenu.

Benoît XVI – Audience du 10-10-2012

« Voici la façon dont nous pouvons penser cette Année de la foi : un pèlerinage dans les déserts du monde contemporain, au cours duquel il nous faut emporter seulement ce qui est essentiel : ni bâton, ni sac, ni pain, ni argent et n’ayez pas deux tuniques – comme dit le Seigneur à ses Apôtres en les envoyant en mission – mais l’Évangile et la foi de l’Église dont les documents du Concile Œcuménique Vatican II sont l’expression lumineuse, comme l’est également le Catéchisme de l’Église catholique, publié il y a 20 ans maintenant » : c’est ainsi que le pape Benoît XVI conclut son homélie de la messe d’inauguration solennelle de l’Année de la foi, place Saint-Pierre, ce 11 octobre 2012.

Benoît XVI – Homélie du 11-10-2012 – Année de la Foi