Tous les articles par P. Jean-Daniel Planchot

Le message de Marie à Lourdes

«Le message de Marie est un message d’espérance pour tous les hommes et pour toutes les femmes de notre temps, de quelque pays qu’ils soient. » (Benoît XVI, homélie, Prairie, Lourdes, Dimanche 14 septembre 2008)

Il est significatif que, lors de la première apparition à Bernadette, c’est par le signe de la Croix que Marie débute sa rencontre. Plus qu’un simple signe, c’est une initiation aux mystères de la foi que Bernadette reçoit de Marie. Le signe de la Croix est en quelque sorte la synthèse de notre foi, car il nous dit combien Dieu nous a aimés ; il nous dit que, dans le monde, il y a un amour plus fort que la mort, plus fort que nos faiblesses et nos péchés. La puissance de l’amour est plus forte que le mal qui nous menace. C’est ce mystère de l’universalité de l’amour de Dieu pour les hommes que Marie est venue rappeler ici, à Lourdes. Elle invite tous les hommes de bonne volonté, tous ceux qui souffrent dans leur cœur ou dans leur corps, à lever les yeux vers la Croix de Jésus pour y trouver la source de la vie, la source du salut. […]

Le message de Marie est un message d’espérance pour tous les hommes et pour toutes les femmes de notre temps, de quelque pays qu’ils soient. J’aime à invoquer Marie comme étoile de l’espérance (Spe salvi, n. 50). Sur les chemins de nos vies, si souvent sombres, elle est une lumière d’espérance qui nous éclaire et nous oriente dans notre marche. Par son oui, par le don généreux d’elle-même, elle a ouvert à Dieu les portes de notre monde et de notre histoire. Et elle nous invite à vivre comme elle dans une espérance invincible, refusant d’entendre ceux qui prétendent que nous sommes enfermés dans la fatalité. Elle nous accompagne de sa présence maternelle au milieu des événements de la vie des personnes, des familles et des nations. Heureux les hommes et les femmes qui mettent leur confiance en Celui qui, au moment d’offrir sa vie pour notre salut, nous a donné sa Mère pour qu’elle soit notre Mère !

le consistoire des cardinaux…

… consacré à la réforme de la curie

12-02-2015 Radio Vatican

 

Début ce jeudi matin au Vatican du consistoire extraordinaire des cardinaux, convoqué par le Pape François, et consacré à la réforme de la curie romaine. Les cardinaux du C9, qui se sont réunis pendant trois jours, doivent ainsi présenter les résultats de leur travail à leurs confrères. cette réforme, « vivement souhaitée par la majorité des cardinaux lors des congrégations générales précédant le Conclave n’est pas une fin en soi, mais un moyen », a dit le Pape, pour donner un témoignage chrétien plus authentique.

Voici les quelques paroles prononcées par le Pape, à l’ouverture du consistoire :

« Chers frères,

Comme il est doux pour des frères de demeurer ensemble.

Avec ces paroles du psaume, nous rendons grâce à Dieu qui nous a convoqués ici, et nous donne la grâce d’accueillir en cette assemblée 20 nouveaux cardinaux. A eux, et à vous tous, j’adresse un cordial salut. Bienvenue dans cette communion, qui exprime notre collégialité.

Merci à tous ceux qui ont préparé cet évènement. L’objectif à atteindre est toujours celui de favoriser une plus grande harmonie dans le travail, afin de réaliser une collaboration plus efficace, dans cette transparence absolue qui  contribue à une authentique synodalité et collégialité.

La réforme n’est pas une fin en soi, mais un moyen pour donner un vrai témoignage chrétien, pour favoriser une évangélisation plus efficace, pour promouvoir un esprit œcuménique plus fécond, pour encourager un dialogue plus constructif avec tous. La réforme devra parfaire encore plus l’identité de la Curie même, c’est-à-dire, celle d’aider le Successeur de Pierre dans l’exercice de sa mission pastorale, pour le bien et le service de l’Église universelle et des Eglises locales. Exercice avec lequel se renforcent l’unité de la foi, la communion du peuple de Dieu, et se promeut la mission propre de l’Église dans le monde.

Certes, atteindre un tel but n’est pas facile : cela requiert du temps, de la détermination, et surtout la collaboration de tous. Mais pour réaliser cela, nous devons avant tout se confier au Saint Esprit, qui est le vrai guide de l’Église, l’implorant dans la prière le don de l’authentique discernement. C’est avec cet Esprit de collaboration que débute notre rencontre, qui sera féconde, grâce à la contribution que chacun de nous pourra exprimer avec franchise, fidélité au Magistère et conscience que tout cela concourt à la Loi suprême, c’est-à-dire au salut des âmes. Merci. »

la 23e journée mondiale du malade

11-02-2015 Radio Vatican

200 handicapés ont assisté à l’audience générale du Pape François ce mercredi à l’occasion de la Journée mondiale du Malade. Parmi eux, un ancien caporal de la police antiterroriste italienne paralysé des deux jambes à la suite d’un attentat commis par un commando d’extrême-gauche en 1976. C’est lui qui portait l’étendard de l’UNITALSI, l’Union italienne chargée du transport des malades à Lourdes et dans les sanctuaires internationaux. Sa présence au premier rang avait une forte valeur symbolique. L’exemple de cet homme, qui a su surmonter une dure épreuve et même pardonner au terroriste qui lui a tiré dans les jambes, peut redonner l’espoir à tous les malades qui se sentent perdus et désemparés. Le Saint-Père a béni le nouvel étendard qui représente l’icône de la Vierge Salus Populi romani, qui se trouve dans la basilique romaine Sainte-Marie Majeure et qui lui est particulièrement chère. L’Unitalsi accompagne des malades en Terre Sainte au mois de mars et organise plus tard un voyage à Lourdes avec des enfants atteints du cancer.

Toujours à l’occasion de la journée du malade, ce mercredi, les reliques de Giuseppe Moscati, un médecin italien canonisé par Jean-Paul II en 1987, ont été exposées à l’hôpital pédiatrique du Saint-Siège « Bambino Gesu » qui se trouve sur la colline du Janicule. Les reliques ont été vénérées dans la chapelle de l’hôpital, qui remonte au XVI° siècle, et également portées dans les services où se trouvent des patients qui ne peuvent pas se déplacer.

Instituée par Jean-Paul II en 1992, la Journée mondiale du Malade est célébrée tous les ans le 11 février, fête de Notre Dame de Lourdes. L’objectif est de sensibiliser la société civile à la nécessité d’assurer une meilleure assistance aux infirmes, d’aider les malades à valoriser leur souffrance sur le plan humain et spirituel, de favoriser l’engagement des bénévoles et de rappeler l’importance de la formation spirituelle et moral des personnels de santé.