Tous les articles par P. Jean-Daniel Planchot

Consécration en 1914 au Cœur de Marie

Consécration en 1914 au Cœur de Marie

consécration au cœur de Marie
consécration au cœur de Marie

13 décembre 1914

Au début de la guerre de 1914, les cardinaux français inquiets et conscients du péril qui menaçait la France, décidèrent d’un commun accord de consacrer le 13 décembre 1914 notre pays au Cœur Immaculé de Marie. En reprenant cette même prière, renouvelons dans nos diocèses, nos paroisses, nos communautés religieuses, nos groupes de prières, nos familles, personnellement, la consécration de la France au Cœur Immaculé de Marie.

—-

« Ô Marie, Vierge très pure et Mère de Dieu, nous voici prosternés à Vos pieds pour Vous offrir nos prières filiales et confier à Votre Cœur notre chère Patrie.

Nos Pères, dans les âges passés, ont appelé la France le Royaume de Marie ; un de ses Souverains Vous l’a solennellement consacrée. Ce que Vous avez fait pour elle au cours du siècle dernier a prouvé que Vous êtes toujours sa Reine et sa Mère. C’est dans notre Pays que Vous avez daigné plusieurs fois apparaître et glorifier par d’innombrables prodiges le privilège de Votre Immaculée Conception.

Nos cœurs sont remplis de reconnaissance et de confiance à la pensée de ces manifestations de Votre Puissance et de Votre Bonté. Malgré ses défaillances et ses erreurs, la France n’a pas cessé de Vous aimer, et elle se plaît toujours à Vous honorer et à Vous invoquer.

Ô Marie, écoutez les supplications que nous Vous adressons pour notre Patrie. Nous Vous la consacrons de nouveau, autant qu’il est de notre pouvoir. Protégez-la dans les terribles épreuves qu’elle traverse : obtenez-lui la victoire sur ses ennemis. Que Votre Divin Fils règne toujours sur elle avec Vous et y fasse régner la Justice et la Paix !

Ô Cœur Immaculé de Marie, intercédez pour nous auprès du Sacré-Cœur de Jésus. »

Ainsi soit-il.

Dieu est comme une mère…

… il nous aime gratuitement

11-12-2014 source : Radio Vatican

Dieu est comme une mère, elle nous aime gratuitement, mais nous souvent nous voulons contrôler cette grâce dans une sorte de comptabilité spirituelle. Voilà en résumé ce que le Pape François a tenu à expliquer dans l’homélie de la messe célébrée comme chaque matin en la Chapelle de la Maison Sainte-Marthe. Dieu sauve son peuple non pas de loin mais en se faisant proche, avec tendresse. Le Pape François, partant du Prophète Isaïe dans les lectures du jour, fait une comparaison :

« La proximité est telle que Dieu se présente ici comme une mère, comme une mère qui dialogue avec son enfant : une mère quand elle chante une berceuse à son enfant et prend la voix d’un enfant et se fait toute petite comme l’enfant, et parle avec le ton enfantin au point d’en être ridicule si l’on ne savait pas tout ce qu’il y a là de grand : ‘Ne crains rien, vermisseau de Jacob’. La mère qui caresse l’enfant, le rapproche d’elle. Et Dieu fait la même chose. C’est la tendresse de Dieu. Il est si proche de nous qu’il s’exprime avec cette tendresse: la tendresse d’une mère.»

Dieu nous aime gratuitement, comme une mère son enfant. Et l’enfant « se laisse aimer » : « c’est la grâce de Dieu ». « Mais nous, si souvent, pour être certains, nous voulons contrôler la grâce » et « dans l’histoire et aussi dans notre vie nous sommes tentés de mercantiliser la grâce, d’en faire « une marchandise ou une chose que l’on peut contrôler », en nous disant : «Mais moi j’ai tellement de grâce », ou encore « J’ai l’âme propre, je suis en état de grâce. »

« Et c’est ainsi que cette vérité si belle de la proximité de Dieu glisse dans une comptabilité spirituelle : ‘Non, moi je fais telle ou telle chose parce que cela me procurera 300 jours de grâce…Je fais telle autre chose parce que cela me donnera cela, et ainsi j’accumule la grâce ‘. Mais qu’est-ce que la grâce? Une marchandise? Cela y ressemble. Et dans notre histoire cette proximité de Dieu à son peuple a été trahie par cette attitude d’égoïsme qui est la nôtre, celle de vouloir contrôler la grâce, de la mercantiliser. »

Le Pape rappelle les groupes qui au temps de Jésus voulaient contrôles la grâce : les Pharisiens, rendus esclaves des si nombreuses lois « qu’ils chargeaient sur les épaules du peuple ». Les Saducéens, avec leurs compromis politiques. Les Esséniens « bons, très bons, mais qui avaient tellement peur, et ne risquaient rien » finissant par s’isoler dans leurs monastères. Les Zélotes, pour qui la grâce de Dieu était « la guerre de libération, une autre manière de mercantiliser la grâce. »

« La grâce de Dieu, c’est autre chose : c’est une proximité, une tendresse. Cette règle sert toujours. Si toi dans ton rapport avec le Seigneur tu ne ressens pas qu’il t’aime avec tendresse, c’est qu’il te manque quelque chose, c’est que tu n’as pas encore compris ce qu’est la grâce, que tu n’as pas encore reçu cette grâce qui est cette proximité ». Le Pape François rappelle alors une confession d’il y longtemps, quand une femme se posait un tas de questions sur la validité ou non, comme observance du précepte, d’une Messe à laquelle elle avait participé un samedi soir pour un mariage, avec des lectures différentes de celle du dimanche. De répondre : Mais madame, le Seigneur l’aime tellement. Vous êtes allée à cette messe de mariage, vous avez reçu la Communion, vous avez été avec Jésus… Oui… Alors vous pouvez être tranquille, le Seigneur n’est pas un commerçant, le Seigneur aime, il se fait proche. »

Retour sur le Synode

PAPE FRANÇOIS

AUDIENCE GÉNÉRALE

Place Saint-Pierre
Mercredi 10 décembre 2014


Frères et sœurs, nous commençons un nouveau cycle de catéchèses sur le thème de la famille, et je voudrais aujourd’hui rappeler comment s’est déroulée la récente Assemblée synodale. Celle-ci a été un moment de grande liberté, où chacun a exposé sa pensée avec franchise et confiance, sans que jamais ne soit remises en cause les vérités de foi sur le mariage.

Le Synode s’est déroulé en plusieurs étapes, à l’issue desquelles trois documents officiels ont été produits : une relation du Synode qui a repris toutes les suggestions qui sont apparues au cours des discussions, un message du Synode, plus bref, et un Discours de clôture du Synode que j’ai prononcé pour donner une lecture synthétique de l’expérience synodale.

Tout s’est déroulé en présence du Pape « cum Petro et sub Petro », ce qui en garantit l’orthodoxie. Le Synode n’est pas un parlement mais un espace protégé permettant au Saint Esprit d’agir ; il est un processus qui doit encore être poursuivi.

Alors que nous nous préparons à l’avènement du Sauveur, dans notre monde et dans nos cœurs, je vous demande d’accompagner par votre prière le parcours synodal commencé, pour le plus grand bien de la famille.

Que Dieu vous bénisse !


© Copyright – Libreria Editrice Vaticana