Tous les articles par P. Jean-Daniel Planchot

Le Pape François à Sainte Marie Majeure

19-09-2014 source : Radio Vatican

 

Jeudi, en fin d’après-midi, le Pape François s’est rendu en privé en la Basilique de Sainte Marie Majeure pour prier en silence devant l’icône de Marie, Mère de Dieu, connue sous le nom de Salus populi romani, à la veille de son voyage apostolique en Albanie. Le Pape s’y était rendu déjà lors de ses précédents voyages.

La prière a été accompagnée d’un simple hommage floral. La présence du Pape dans la Basilique a duré environ une demi-heure.

Ouvrons-nous au pardon de Jésus…

… en confessant nos péchés

2014-09-18 Radio Vatican

Le courage de nous reconnaître pécheurs nous ouvre à la caresse de Jésus, à son pardon: voilà ce qu’a déclaré le Pape François durant la messe de ce jeudi matin en la chapelle de la Maison Sainte Marthe au Vatican.

La liturgie du jour nous livre l’évangile de la pécheresse qui lave les pieds de Jésus avec ses larmes et les couvre de parfum, pour ensuite les sécher avec ses cheveux. Jésus est invité dans la maison d’un pharisien, “une personne d’un certain niveau culturel” qui “voulait entendre Jésus”, sa doctrine, en savoir plus. Et il juge dans sa tête non seulement la pécheresse, mais aussi Jésus parce que « s’il était un prophète, il saurait quel genre de femme est celle qui le touche ». « Il n’était pas méchant, mais « il ne réussit pas à comprendre le geste de cette femme »

« Il ne réussit pas à comprendre les gestes élémentaires : les gestes élémentaires des gens. Peut-être cet homme avait-il oublié comment l’on caresse un enfant, comment l’on console une grand-mère. Dans ses théories, dans ses pensées, dans sa vie de responsable- parce qu’il était peut-être un conseiller des pharisiens – avait-il oublié les gestes élémentaires de la vie, les premiers gestes que nous tous, à peine nés, nous avons commencé à recevoir de nos parents ».

Jésus réprimande le pharisien « avec humilité et tendresse » : « sa patience, son amour, la volonté de sauver tout le monde » l’amène à lui expliquer ce qu’a fait la femme et les gestes de courtoisie que lui n’a pas fait. Et sur fond de murmures scandalisés de toute l’assemblée il déclare à la femme : « Tes péchés sont pardonnés ». « Va en paix, ta foi t’a sauvée ! » :

« La parole salut – ‘Ta foi t’a sauvée’ – il la dit seulement à la femme, qui est une pécheresse. Et il le dit parce qu’elle a réussi à pleurer ses péchés, à confesser ses péchés, à dire ‘moi je suis une pécheresse’, à se le dire à elle-même. Il ne la dit pas à ces gens, qui n’étaient pas spécialement méchants : mais ils ne se croyaient pas des pécheurs. Les pécheurs c’étaient les autres : les publicains, les prostituées…Ceux-là, les autres, oui, étaient des pécheurs. Jésus dit cette parole – ‘tu es sauvé, tu es sauvée, tu t’es sauvée’- seulement à ceux qui réussissent à ouvrir leur cœur et à se reconnaître pécheurs. Le salut n’entre dans notre cœur que lorsque nous ouvrons notre cœur dans la vérité de nos péchés ».

« L’endroit privilégié de la rencontre avec Jésus-Christ, ce sont nos péchés ». Cela semble une « hérésie, mais Saint Paul le disait déjà » qui se vantait de deux choses seulement : de ses péchés et du Christ qui l’a sauvé.

« Et c’est pour cela que reconnaître ses propres péchés, reconnaître notre propre misère, reconnaître ce que nous sommes et ce que nous sommes capables de faire ou avons fait, c’est la porte même qui s’ouvre à la caresse de Jésus, au pardon de Jésus, à la parole de Jésus ‘Va en paix, ta foi t’a sauvé ! », parce tu as été courageux, tu as été courageuse en ouvrant ainsi ton cœur à Celui qui est le seul à pouvoir te sauver ».

Jésus dit aux hypocrites : « les prostituées et le publicains vous précéderont dans le Règne des Cieux ». «  C’est fort non ? » – parce que tous ceux qui se sentent pécheurs « ouvrent leur cœur dans la confession des péchés, à la rencontre avec Jésus, qui a donné son sang pour nous tous ».

Eglise catholique et apostolique

PAPE FRANÇOIS

AUDIENCE GÉNÉRALE

Place Saint-Pierre
Mercredi 17 septembre 2014
condensé

Chers frères et sœurs, nous confessons que l’Église est catholique et apostolique. L’Église est « Catholique », ce qui veut dire « universelle », parce que, répandue jusqu’aux extrémités du monde, elle enseigne sans erreur la totalité de la foi destinée à tous les hommes. Dès l’origine, en raison de son caractère universel, l’Église est portée à l’évangélisation. L’Église est « en sortie », nécessairement missionnaire par nature. Voilà pourquoi elle est aussi « apostolique ». Elle annonce l’Évangile à tous les hommes, sur le fondement des Apôtres, et en continuité avec eux. Pour chacun de nous, faire partie d’une Église qui est catholique et apostolique signifie avoir le souci du salut de toute l’humanité ; c’est aussi nous sentir envoyés, en communion avec les successeurs des Apôtres, pour annoncer le Christ et son amour à tous les hommes.

Demandons au Seigneur de renouveler en nous le don de son Esprit, pour que chacune de nos communautés, et chaque baptisé, soient une authentique expression de notre Mère l’Église, qui est catholique et apostolique. Que Dieu vous bénisse !

 


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