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Neuvaine à Marie Médiatrice 4

Neuvaine à Marie Médiatrice – quatrième jour

Marie, vous êtes toute puissante sur le « Cœur de Dieu. »

Sacrés Coeurs
Sacrés Coeurs

Ô Marie, priez pour tous vos enfants de la terre. Voyez ces cœurs malheureux qui cherchent la lumière. Votre prière est toujours écoutée avec bienveillance et exaucée, car elle monte vers le Père avec tant de pureté, d’ardeur et toujours pour le bien de l’âme. Marie, Médiatrice, toute puissante sur le « Cœur de Dieu, » priez pour nous pauvres pécheurs.

Envisageant Marie dans l’ordre de la coopération à l’œuvre par excellence de la rédemption de l’humanité, saint Bernard ajoute :

« Ève fut une médiatrice cruelle, par laquelle l’antique serpent versa son mortel poison dans l’âme du premier homme. Mais Marie est cette médiatrice fidèle, qui a préparé aux hommes et aux femmes le breuvage divin et l’antidote du salut.

Ève fut un instrument de séduction, et Marie un ‘ instrument de propitiation. Ève a conseillé la prévarication, et Marie nous a donné la rédemption. » (Saint Bernard Serm. 12 Stellas)

Ô Vierge Marie, notre Mère, Médiatrice de toutes les grâces, intercédez pour nous auprès de votre Fils et obtenez-nous la grâce demandée….
Mère de Jésus et notre Mère, Mère de l’Église priez pour nous.
Notre Père….
Je vous salue…. 3
Gloire au Père….

Prière de Saint Louis, roi de France

Prière de Saint Louis, roi de France

saint Louis
saint Louis

O DIEU, l’Être des êtres qui êtes mon DIEU, prosterné devant Votre divine Majesté, je Vous adore et je Vous aime. Daignez accepter l’offrande que je Vous fais de toutes mes pensées, de toutes mes paroles et de toutes mes actions.

Je me propose d’agir aujourd’hui et toujours pour Votre amour, pour Votre gloire, pour accomplir Votre sainte volonté, pour Vous servir, Vous louer et vous bénir, pour satisfaire à Votre justice, pour le soulagement des âmes du Purgatoire, pour obtenir aux pécheurs la grâce d’une véritable conversion.

Je désire faire tout en union, aux intentions et aux dispositions qu’ont eues sur la terre tous les Saints du Ciel, l’auguste Vierge Marie et Jésus-Christ, mon Sauveur. Je voudrais pouvoir signer de mon sang la protestation que je Vous fais en ce jour et la réitérer à tous les moments jusqu’à mon dernier soupir.

Recevez, ô mon Dieu, l’hommage de mon cœur et de toutes ses affections et daignez m’accorder la grâce de ne commettre aucun péché mortel au cours de ma vie, surtout en ce jour pendant lequel je désire gagner toutes les indulgences dont je serai capable.

Je Vous prie de me faire participant des fruits de toutes les messes qu’on célèbrera et que toutes les bonnes œuvres qu’on fera servent à la conversion des pécheurs.

Tout dans l’amour de DIEU, Pour l’amour de DIEU, Par amour pour DIEU.

Louis IX, roi de France

Grâce aux Chroniques écrites par Joinville, ami très proche du Roi, la mémoire populaire française garde de Louis IX l’image d’un souverain rendant la justice à l’ombre d’un vieux chêne proche de son château à Vincennes. Saint Louis a en effet frappé ses contemporains par son sens de la justice, sa profonde piété et sa grande charité envers les pauvres. A vingt ans, il épouse Marguerite de Provence et leur amour sera tendre et fidèle.

Quand il part pour délivrer la Terre Sainte en 1248, il s’embarque avec elle. Le roi est fait prisonnier. Une fois libéré et rentré dans son royaume, il y entreprend de grandes réformes en particulier l’interdiction du duel judiciaire. Il fonde des hôpitaux et des monastères. Il réalise son grand projet : construire la Sainte-Chapelle comme une châsse de lumière et de vitraux destinée à recueillir des reliques, surtout la Couronne d’épines.

Son royaume connaît une période de plein développement culturel, intellectuel et théologique. Saint Louis aime recevoir à sa table saint Bonaventure et saint Thomas d’Aquin. Avec Robert de Sorbon, il fonde la Sorbonne (1257). Il suit avec attention l’achèvement de la cathédrale Notre-Dame et surtout les grandes rosaces (1255) et les porches.

Son plus grand souci est de pacifier, de réconcilier les ennemis et d’éteindre les conflits, en particulier entre la France et l’Angleterre (1258). Mais il rêve de retourner en Terre Sainte et de convertir le sultan d’Égypte. Il n’ira pas plus loin que Carthage, l’actuelle Tunis. La maladie a raison de lui le 25 août 1270.

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Angélus: la foi doit être le critère de nos choix, la professer en paroles ne suffit pas

Angélus: la foi doit être le critère de nos choix, la professer en paroles ne suffit pas

Dans sa catéchèse précédant la récitation de l’Angélus, dimanche 24 août, le Pape Léon XIV a médité sur l’image «de la porte étroite» utilisée par Jésus dans l’Évangile du jour selon saint Luc. Il y rappelle qu’il ne suffit pas de professer la foi en paroles, car «Dieu n’apprécie pas les sacrifices et les prières s’ils ne nous conduisent pas à vivre l’amour envers nos frères et à pratiquer la justice».

PAPE LÉON XIV

ANGÉLUS

Place Saint-Pierre
Dimanche 24 août 2025

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Chers frères et sœurs, bon dimanche !

Au cœur de l’Évangile d’aujourd’hui (Luc 13, 22-30) se trouve l’image de la « porte étroite », utilisée par Jésus pour répondre à celui qui demande si seuls quelques-uns seront sauvés. Jésus dit : « Efforcez-vous d’entrer par la porte étroite ; car beaucoup, je vous le dis, chercheront à entrer, mais ne le pourront pas » (v. 24).

À première vue, cette image soulève quelques questions : si Dieu est le Père d’amour et de miséricorde, qui nous accueille toujours à bras ouverts, pourquoi Jésus dit-il que la porte du salut est étroite ?

Le Seigneur ne veut certainement pas nous décourager. Ses paroles, au contraire, servent surtout à ébranler la présomption de ceux qui se croient déjà sauvés, de ceux qui pratiquent la religion et se sentent donc déjà installés.

En réalité, ils n’ont pas compris que le simple fait d’accomplir des actes religieux ne suffit pas s’ils ne transforment pas le cœur : le Seigneur ne veut pas que le culte soit séparé de la vie, et il n’apprécie pas les sacrifices et les prières s’ils ne nous conduisent pas à vivre dans l’amour du frère et à pratiquer la justice.

C’est pourquoi, lorsqu’ils se présenteront devant le Seigneur, se vantant d’avoir mangé et bu avec lui et écouté ses enseignements, ils l’entendront répondre : « Je ne sais d’où vous êtes. Éloignez-vous de moi, vous tous, ouvriers d’iniquité !» (v. 27).

Frères et sœurs, la provocation que nous inspire l’Évangile d’aujourd’hui est belle : alors que nous jugeons parfois ceux qui sont loin de la foi, Jésus remet en question « la sécurité des croyants ».

En effet, il nous dit qu’il ne suffit pas de professer notre foi en paroles, de manger et de boire avec lui dans l’Eucharistie, ni d’être bien informés sur les enseignements chrétiens. Notre foi est authentique lorsqu’elle embrasse toute notre vie, lorsqu’elle devient un critère de nos choix, lorsqu’elle fait de nous des femmes et des hommes qui s’engagent pour le bien et prennent des risques par amour, à l’instar de Jésus.

Il n’a pas choisi la voie facile du succès ou du pouvoir, mais, pour nous sauver, il nous a aimés au point de franchir la « porte étroite » de la Croix. Il est la mesure de notre foi ; il est la porte que nous devons franchir pour être sauvés (cf. Jn 10, 9), en vivant son amour et en devenant, par notre vie, des artisans de justice et de paix.

Parfois, cela signifie faire des choix difficiles et impopulaires, lutter contre notre égoïsme et nous donner pour les autres, persévérer dans le bien là où la logique du mal semble prévaloir, etc. Mais, en franchissant ce seuil, nous découvrirons que la vie s’ouvre à nous d’une manière nouvelle et, désormais, nous entrerons dans le cœur large de Dieu et dans la joie du festin éternel qu’il nous a préparé.

Invoquons la Vierge Marie, afin qu’elle nous aide à franchir courageusement la « porte étroite » de l’Évangile, pour que nous nous ouvrions avec joie à la largeur de l’amour de Dieu le Père.

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Après l’Angélus

Chers frères et sœurs !

J’exprime ma proximité à la population de Cabo Delgado, au Mozambique, victime d’une situation d’insécurité et de violence qui continue de provoquer des morts et des déplacements. En vous exhortant à ne pas oublier ces frères et sœurs, je vous invite à prier pour eux et à exprimer mon espoir que les efforts des dirigeants du pays parviendront à rétablir la sécurité et la paix sur cette terre.

Vendredi dernier, 22 août, nous avons accompagné par nos prières et notre jeûne nos frères et sœurs souffrant de la guerre. Aujourd’hui, nous nous joignons à nos frères et sœurs ukrainiens qui, par l’initiative spirituelle « Prière mondiale pour l’Ukraine », implorent le Seigneur d’accorder la paix à leur pays tourmenté.

Je vous salue tous, fidèles de Rome et pèlerins de divers pays, en particulier ceux de Karaganda, du Kazakhstan, de Budapest et de la communauté du Collège pontifical nord-américain. Je suis heureux d’accueillir l’orchestre de Gozzano et les groupes paroissiaux de Bellagio, Vidigulfo, Carbonia, Corlo et Val Cavallina. Je salue également les fidèles arrivés à vélo de Rovato et Manerbio, ainsi que le groupe itinérant Via Lucis.

Je vous souhaite à tous un bon dimanche.

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