Tous les articles par P. Jean-Daniel Planchot

Sainte Hélène

Impératrice et mère de l’empereur Constantin (✝ 329)

Statue de Sainte Hélène par Andrea Bolgi Basilique St-Pierre Vatican
Statue de Sainte Hélène par Andrea Bolgi Basilique St-Pierre Vatican | DR

À Rome, vers 329, est décédée sainte Hélène, mère de l’empereur Constantin le Grand. Elle subvenait aux besoins de toute sorte de personnes et, mêlée à la foule, aimait à visiter pieusement les églises. Elle fit le pèlerinage de Jérusalem pour rechercher les lieux de la Nativité, de la Passion et de la Résurrection du Christ et fit construire des basiliques pour honorer la crèche et la croix du Seigneur. (Martyrologe romain)

Fille de domestiques et servante d’auberge, elle avait été choisie comme épouse de second rang par le centurion Constance Chlore qui la répudia vingt ans plus tard lorsqu’il devint César. Il la laissa dans un exil doré à Trêves avec son fils.

Quand ce fils fut porté au trône impérial de Rome par ses légions stationnées en Gaule sous le nom de Constantin, le nouvel empereur ne cessa de combler d’honneurs sa mère et la fit venir à Rome, lui construisant un palais magnifique, lui conférant des monnaies frappées à son effigie, couronnée du diadème royal.

Chrétienne, elle se rend en pèlerinage en Palestine où elle veut recueillir les précieuses reliques de la Passion et où elle lance la construction de trois basiliques pour protéger les Lieux Saints et les ‘grottes mystiques’ chères aux chrétiens : celle de Bethléem, celle où le Christ fut déposé dans l’attente de la Résurrection, celle des enseignements.

Un autre événement remarquable dans la vie de sainte Hélène, c’est la découverte de la vraie Croix du Sauveur, dont l’Église célèbre le souvenir le 3 mai.

Selon la légende, l’icône Salus populi romani, «Sauvegarde du peuple romain», icône représentant la Vierge Marie et l’Enfant Jésus, faisant l’objet d’une dévotion particulière au moins depuis le XIIIe siècle et se trouvant dans la Chapelle Pauline de la basilique Sainte-Marie-Majeure à Rome, aurait été rapportée de Jérusalem à Constantinople par Sainte Hélène, au IVe siècle. Elle aurait été peinte par Saint Luc.

Hélène vivait sans étalage de grandeurs. Nourrir les pauvres, donner aux uns de l’argent, aux autres des vêtements, à d’autres une maison ou un coin de terre, c’était son bonheur. Sa bonté s’étendait aux prisonniers, aux exilés, à tous les malheureux. Elle meurt à Nicomédie au retour de la Terre Sainte. Elle fut transportée à Rome où l’on voit encore au Vatican le sarcophage de porphyre qui contient ses reliques. (d’après Nominis)

Angélus: «Ne pas répondre à la violence par la vengeance»

Angélus: «Ne pas répondre à la violence par la vengeance»

En ce dimanche 17 août, le pape Leon XVI a célébré la messe au sanctuaire Sainte-Marie d’Albano, au sud de Rome, qui était destinée aux « pauvres », aux sans-abri et aux réfugiés de cette communauté qu’il a  conviées à sa table. Il a ensuite récité la prière de l’Angélus sur la Place de la liberté à Castel Gandolfo. «Agir dans la vérité coûte, parce que dans le monde il y a ceux qui choisissent le mensonge.»

 

PAPE LÉON XIV

ANGÉLUS

Place de la Liberté (Castel Gandolfo)
Dimanche 17 août 2025

________________________________________

Chers frères et sœurs, bon dimanche !

Aujourd’hui, l’Évangile nous présente un texte exigeant (cf. Lc 12, 49-53), dans lequel Jésus, avec des images fortes et une grande franchise, dit à ses disciples que sa mission, et aussi celle de ceux qui le suivent, n’est pas toute “rose”, mais qu’elle est signe de contradiction (cf. Lc 2, 34).

En disant cela, le Seigneur anticipe ce qu’il devra affronter lorsqu’il sera persécuté, arrêté, insulté, battu et crucifié à Jérusalem ; lorsque son message, bien qu’il parle d’amour et de justice, sera refusé ; lorsque les chefs du peuple réagiront avec férocité à sa prédication. D’ailleurs, beaucoup des communautés auxquelles l’évangéliste Luc adresse ses écrits font la même expérience.

Elles sont, comme nous le disent les Actes des Apôtres, des communautés pacifiques qui, malgré leurs limites, cherchent à vivre au mieux le message de charité du Maître (cf. Ac 4, 32-33). Et pourtant, elles sont persécutées.

Tout cela nous rappelle que le bien ne trouve pas toujours une réponse positive autour de lui. Au contraire, parfois, précisément parce que sa beauté dérange ceux qui ne l’accueillent pas, ceux qui le pratiquent finissent par rencontrer de dures oppositions, jusqu’à subir des brimades et des abus.

Agir dans la vérité coûte, parce que dans le monde il y a ceux qui choisissent le mensonge, et parce que le diable, profitant de cela, cherche souvent à entraver l’action des bons.

Jésus, cependant, nous invite, avec son aide, à ne pas abandonner et à ne pas nous conformer à cette mentalité, mais à continuer à agir pour notre bien et celui de tous, y compris de ceux qui nous font souffrir.

Il nous invite à ne pas répondre à la violence par la vengeance, mais à rester fidèles à la vérité dans la charité. Les martyrs en témoignent en versant leur sang pour la foi, mais nous aussi, dans diverses circonstances et de différentes manières, nous pouvons les imiter.

Pensons, par exemple, au prix que doivent payer de bons parents qui veulent éduquer correctement leurs enfants selon des principes sains : tôt ou tard, ils devront savoir dire « non », corriger, et cela leur causera de la souffrance.

Il en va de même pour un enseignant qui souhaite former correctement ses élèves, pour un professionnel, un religieux, un homme politique qui se proposent d’accomplir honnêtement leur mission, et pour quiconque s’efforce d’exercer avec cohérence, selon les enseignements de l’Évangile, ses propres responsabilités.

À propos de cela, saint Ignace d’Antioche, alors qu’il était en voyage vers Rome, où il allait subir le martyre, écrivait aux chrétiens de cette ville : « Je ne veux pas que vous soyez appréciés des hommes, mais de Dieu » (Lettre aux Romains, 2, 1), et il ajoutait : « Il est beau pour moi de mourir en Jésus-Christ plutôt que de régner jusqu’aux extrémités de la terre » (ibid., 6, 1).

Frères et sœurs, demandons ensemble à Marie, Reine des Martyrs, de nous aider à être, en toutes circonstances, des témoins fidèles et courageux de son Fils, et de soutenir nos frères et sœurs qui souffrent aujourd’hui pour la foi.

___________________________

À l’issue de l’Angélus

Chers frères et sœurs,

je suis proche des populations du Pakistan, de l’Inde et du Népal touchées par de violentes inondations. Je prie pour les victimes et leurs familles, ainsi que pour tous ceux qui souffrent à cause de cette catastrophe.

Prions pour que les efforts visant à mettre fin aux guerres et à promouvoir la paix aboutissent, afin que le bien commun des peuples soit toujours au premier plan dans les négociations.

En cette période estivale, je reçois des nouvelles de nombreuses initiatives culturelles et d’évangélisation, souvent organisées dans les lieux de vacances. Il est beau de voir comment la passion pour l’Évangile stimule la créativité et l’engagement de groupes et d’associations de tous âges.

Je pense, par exemple, à la mission pour les jeunes qui s’est déroulée ces jours-ci à Riccione. Je remercie les promoteurs et tous ceux qui participent de différentes manières à ces événements.

Je salue avec affection tous ceux qui sont présents aujourd’hui à Castel Gandolfo.

Je suis particulièrement heureux d’accueillir le groupe AIDO de Coccaglio, qui célèbre 50 ans d’engagement pour la vie, les donneurs de sang AVIS venus à vélo de Gavardo (Brescia) et les jeunes de Casarano.

Je bénis également le grand pèlerinage au Sanctuaire marial de Piekary, en Pologne.

Je souhaite à tous un bon dimanche !

neuvaine à Marie Reine – quatrième jour

Quatrième jour de la neuvaine à Marie Reine – La Sainte Vierge remplacera Satan au Ciel

Assomption-de-Marie-Guido-Reni
Assomption-de-Marie-Guido-Reni

 

Isaïe  61, 9-11: « Le Seigneur t’a comblée de joie : il est vivant, alléluia.
Je tressaille, je tressaille à cause du Seigneur! Mon âme exulte à cause de mon Dieu!

Car il m’a vêtue des vêtements du salut, il m’a couverte du manteau de la justice,
comme le fiancé orné du diadème, la fiancée que parent ses joyaux.
Comme la terre, fait éclore son germe, et le jardin, germer ses semences,
le Seigneur Dieu fera germer la justice, et la louange devant toutes les nations.

Et les nations verront ta justice ; tous les rois verront ta gloire.
On te nommera d’un nom nouveau que la bouche du Seigneur dictera.

Tu seras une couronne brillante dans la main du Seigneur, un diadème royal entre les doigts de ton Dieu. »

Ce cantique d’exaltation donne la raison profonde, pour laquelle Satan redoute à ce point d’être vaincu par Marie : la Sainte Vierge est sa remplaçante au ciel.

Lucifer était à l’origine la plus belle réalisation de Dieu. Il était la plus spectaculaire et la plus puissante de toutes ses créatures. Il était tellement magnifique qu’il a pensé qu’il pourrait être au-dessus de Dieu.

La Vierge Marie elle, est la plus humble créature qui ait jamais existé. Et par grâce, Dieu a fait d’elle la plus exquise et la plus glorieuse de tout l’univers : le titre que revendiquait Satan. Marie a trouvé grâce auprès de Dieu. Sa confiance relie le ciel et la terre.

Marie, Mère de Dieu, apprenez-nous à nous reconnaître aimés de Dieu. Merci de nous attirer vers le Christ pour qui tout est possible.

O Marie, ma Mère et ma Reine, je me donne entièrement à vous. Je vous consacre ma liberté, ma volonté, mon cœur et tout mon être sans réserve.

Mère très aimante, puisque je vous appartiens, je vous prie de me garder et de me protéger comme votre propre bien. Amen.

Prières quotidiennes