Tous les articles par P. Jean-Daniel Planchot

fraternité humaine en Marie

Notre-Dame de la Miséricorde - LambergSAINTE MARIE
Mère de Dieu et notre Mère
Tous les hommes sont frères de votre Fils
Et vous les regardez tous comme vos enfants
Qu’ils soient d’Afrique ou d’Amérique
D’Europe, d’Asie ou d’Océanie
Aucun n’échappe à la tendresse de votre amour.
Apprenez-nous à voir en chacun d’eux votre Fils Jésus
Et à les aimer tous comme vous les aimez vous-même.

Que nos paroles et nos actes de chaque jour
Traduisent notre volonté
de les accueillir comme des frères
De les respecter, de les comprendre
De les aider et de les servir,
Ceux qui habitent près de nous
Et ceux qui sont de pays lointains
de toute race et de tout métier.

Que grandisse dans le cœur de tous les chrétiens
un amour vraiment universel
Afin que le Christ fasse en son Corps
l’unité de tous les hommes
rachetés par son sang.

Priez-le, ô Notre Dame,
de prendre nos pauvres efforts
vers plus de fraternité humaine
et de nous aider à marcher ainsi vers le Père
qui nous rassemblera tous dans son éternel Amour.
Amen !

Imprimatur : Jean GUYOT, évêque de Coutances (1950-1966)

convivialité familiale et hospitalité

PAPE FRANÇOIS

AUDIENCE GÉNÉRALE

Place Saint-Pierre
Mercredi 11 novembre 2015
condensé

Frères et sœurs, la vie familiale est caractérisée par la convivialité qui consiste à partager les biens de la vie et à être heureux de le faire. Elle se concrétise par le repas en famille. Jésus a présenté le Royaume comme un repas festif. Il a souvent enseigné à table et il y a institué l’Eucharistie, mémorial de son Sacrifice. Nourrie du Corps et du Sang du Christ, la famille est fortifiée dans l’amour et la fidélité. Elle s’élargit à une convivialité universelle la rendant ouverte aux petits qui ont besoin d’être protégés et accueillis ; elle devient ainsi pour la communauté chrétienne un levain d’accueil et d’hospitalité. Nous devons chercher à retrouver cet esprit de convivialité familiale alors que le contexte social n’y est pas favorable. L’horizon de la famille chrétienne c’est l’horizon de l’Église, Mère de tous les hommes et de tous les exclus dans tous les peuples.

C’est aujourd’hui la fête liturgique de Saint Martin qui est né en Hongrie et a évangélisé les campagnes de France. Je confie à sa protection vos communautés et vos familles, afin que, nourries régulièrement de l’Eucharistie, elles puissent toujours devenir pour le monde des écoles de cordialité, d’accueil et de charité.

Que Dieu vous bénisse.


© Copyright – Libreria Editrice Vaticana

le nouvel humanisme dans le Christ Jésus

Santa Maria del FioreLe Pape François est en visite ce mardi 10 novembre à Florence où il s’est adressé aux fidèles venus l’écouter en grand nombre dans la Cathédrale Santa Maria del Fiore, dans le cadre du 5e Congrès ecclésial italien.

En introduction, le pape a accueilli le témoignage de fidèles qui sont entrés dans la foi par des chemins détournés. Dans son intervention sur le thème « le nouvel humanisme dans le Christ Jésus », le Pape a adressé un message, invitant à avoir un comportement humble, désintéressé et inspiré par les Béatitudes, sans sous-estimer les difficultés et les tentations auxquelles les hommes sont confrontés. Il a aussi rappelé à l’Église de rester ouvert au dialogue. «Où que vous soyez, ne construisez pas de murs, ni de frontières, mais des places et des hôpitaux.»

«Notre devoir est de travailler pour faire de ce monde un meilleur endroit, et lutter. Notre foi est révolutionnaire pour une impulsion qui vient de l’Esprit Saint. Nous devons suivre cette impulsion pour sortir de nous-mêmes, pour être des hommes selon l’Évangile de Jésus. Toute vie se décide sur la capacité à se donner. C’est là qu’elle se dépasse, qu’elle arrive à être féconde.»

« Si l’Église n’assume pas les sentiments de Jésus, elle se désoriente, elle perd le sens. Si elle les assume, au contraire, elle sait être à la hauteur de sa mission.» Le Pape, vivement applaudi, a demandé que l’Église italienne «soit une Église libre et ouverte aux défis du présent, jamais dans une position défensive par peur de perdre quelque chose».

«la proximité aux gens et la prière sont la clé pour vivre un humanisme chrétien populaire, humble, généreux, heureux. Si nous perdons ce contact avec le peuple fidèle de Dieu, nous perdons en humanité et nous n’allons nulle part (…). Le Seigneur a versé son sang, non pas pour quelques-uns, ni pour peu, ni pour beaucoup, mais pour tous !»

«dans chaque communauté, paroisse et institution, de tous les diocèses et circonscriptions, essayer d’entreprendre, de façon synodale, un approfondissement de l’exhortation apostolique Evangelii gaudium, pour en tirer des critères pratiques et en actualiser les faits.» 

Le Pape François a ensuite rencontré des personnes malades, à la chapelle de l’Annunziata. Il a récité la prière de l’Angélus avec eux et les a salués individuellement, avant de se rendre à pied à la Table de Saint François pour un déjeuner partagé avec des pauvres.