Le Christ, mon espérance, est ressuscité !

Christ, mon espérance, est ressuscité !

Christ, mon espérance, est ressuscité
Christ, mon espérance, est ressuscité

Accélérant des dynamiques déjà présentes avant l’arrivée de la contagion, apportant des inconforts inquiétants sur le plan sanitaire, social, psychologique, économique et financier, on peut définir 2020 comme « l’année de la peur ».

Sera-t-il possible de renouer avec l’espérance en cette année 2021, après la deuxième vague de la pandémie ? « D’où viendra le secours ? » (Cf. Psaume 120). Où indiquer « l’espérance certaine qui ne déçoit pas » (Romains 5, 5) aux hommes et aux femmes de notre temps qui affluent de plus en plus vers nos sanctuaires en quête de consolation, de soulagement, de lumière, de soutien sûr, pour donner du sens et du contenu au mot « espérance » ?

Dans les épreuves de la vie, savoir voir les choses à la lumière de la foi devient décisif, source de force et de courage. Savoir entrevoir les chemins que Dieu choisit et sait inventer pour nous rencontrer, nous donner la grâce capable de transfigurer notre existence, nous ouvrir à la joie du dialogue avec lui et entre nous, à l’énergie de la communion dans la communauté, la graine d’une nouvelle humanité.

Cela est arrivé à Marie-Madeleine le matin de Pâques. Elle a été la première à rencontrer Jésus ressuscité, puis la joie a donné des ailes à ses pieds. Elle est devenu l’apôtre des apôtres. « Elle a couru vers eux, enfermés au Cénacle et bloqués par la peur, pour crier ces paroles que nous chantons dans la séquence de Pâques : « Surrexit Christus, spes mea / Christ, mon espérance, est ressuscité. »

« L’espérance », a dit  Jean-Paul Ier lors d’une catéchèse de son très court pontificat, « c’est une vertu obligatoire pour tout chrétien qui naît de la confiance en trois vérités : ‘Dieu est tout-puissant, Dieu m’aime immensément, Dieu est fidèle à ses promesses’. Et c’est lui, le Dieu de miséricorde, qui enflamme la confiance en moi, donc je ne me sens ni seul, ni inutile, ni abandonné, mais impliqué dans un destin de salut, qui fleurira un jour au Paradis. »

Tel est, chers amis de l’Association, le vœu que je vous offre, à vous et à vos familles, à l’occasion de la sainte fête de Pâques de cette année : que le Ressuscité remplisse nos vies d’espérance et nous permette de devenir des semeurs d’espérance avec ceux que nous rencontrons, où que nous allions, en annonçant avec nos paroles et avec notre vie : « Christ est ressuscité ! Il est vraiment ressuscité ! »

Texte présenté par l’Association de la Médaille Miraculeuse

L’histoire de Miritza (page 2)