Le Christ, mon espérance, est ressuscité !

L’histoire de Miritza, signe d’espérance

J’ai lu récemment l’histoire de Miritza. Elle vit au Venezuela, un pays qui, depuis quelques années, est réduit à la plus grande misère. Le salaire moyen est de 2,20 € par mois. Oui, vous avez bien lu : 2,20 € par mois ! Neuf Vénézuéliens sur dix sont incapables d’acheter de la nourriture et plus de cinq millions de personnes ont fui à l’étranger. La pandémie s’est ajoutée à ce scénario tragique.

Miritza est une jeune femme séparée avec deux filles jeunes. Elle est enseignante et elle aime vraiment son travail. Elle ne quitterait jamais ses écoliers, mais elle a besoin d’une autre source de revenus parce qu’elle ne peut tout simplement pas subvenir aux besoins de sa famille avec un salaire de 2 € par mois. Elle est soutenue par sa foi ferme.

Mais il y a une inquiétude qui la tourmente au point de la priver de sommeil. Comment affronter chaque nouveau jour sans céder au désespoir ? Comment regarder les yeux de ses enfants sans pleurer ? Où puiser l’espoir ? Il y a quelques années, elle a entendu parler de « Trabajo y persona », une association qui s’occupe de la formation et de la création d’emplois, et d’un cours particulier pour la coiffure et les soins esthétiques.

Elle a commencé à les fréquenter tous les deux et donc, pendant le knockdown, alors qu’elle faisait une école en ligne, elle a mis en place un petit centre de beauté avec une amie chez elle. Massages du visage, drainage lymphatique … dans le respect des règles de sécurité. Un peu plus de lumière est venue dans sa vie. Elle dit : «C’est travailler comme une fourmi. Mais dans le noir il y a les étoiles, dans les problèmes il y a les choses positives. »

Dans la tragédie d’une population qui écrase et insulte les gens, qui obscurcit l’horizon en semant la mort et en emportant la joie, Miritza n’a pas perdu espoir en Jésus crucifié et ressuscité. C’est un témoignage convaincant d’espérance pour nous aussi, même si nous vivons dans un pays très éloigné.

Fra Flaviano Giovanni Gusella, recteur du sanctuaire Saint Léopold Mandic à Padoue

Texte présenté par l’Association de la Médaille Miraculeuse