La Vierge à la treille de roses – Stephan Lochner – Walraf-Richahartz Museum Cologne
Chers associés et amis de la Médaille Miraculeuse, nous vous souhaitons une bonne Année 2012.
Comme l’Étoile qui guidait les Mages à la rencontre du Sauveur, que Sa Parole vous accompagne sur le chemin de la vie et nous conduise vers Lui !
Nous le demandons par l’intercession de la Vierge Marie, la Sainte Mère de Dieu, que nous aimons filialement honorer le 1er janvier.
P. Jean-Daniel Planchot, cm
Aumônier et Directeur national
de l’Association de la Médaille Miraculeuse
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De Benoît XVI, lors de l’Angelus de ce dimanche 1er janvier :
À vous tous, je souhaite une bonne et une sainte année 2012. En ce premier jour de l’année nous célébrons la solennité de Sainte Marie, Mère de Dieu, et la Journée mondiale de la paix. Dans notre monde si agité, tournons-nous vers Marie avec confiance. Reine de la Paix, regarde avec tendresse tous tes enfants meurtris par la violence, la guerre, les persécutions, et qui sont à la recherche d’un monde plus fraternel ! Sois notre étoile et notre guide sur les chemins de la réconciliation, de la justice et de la paix ! Avec ma Bénédiction Apostolique !
Associés de la Médaille Miraculeuse,
faisons nôtres les paroles du Cardinal André Vingt-Trois,
car il ne faut quand même pas oublier le personnage central de la fête !
Cardinal André Vingt-Trois
Chers amis,
Dans quelques jours, nous fêterons Noël. Cette année, les marchands ont commencé leur campagne de bonne heure, comme s’ils craignaient que la gêne financière ne réduise leurs profits. Profitons de l’aubaine. Ils nous ont prévenus assez tôt pour que nous puissions préparer notre fête. Mais, au fait, quelle fête vivrons-nous ? Une parenthèse dans nos soucis de l’heure ? Une débauche de gourmandises Une réunion de famille ? Attention de ne pas oublier le personnage central de la fête : Jésus de Nazareth, né à Bethléem, dans une étable, par une froide nuit d’hiver.
Chercher le silence
C’est une grande nuit de joie à laquelle nous sommes invités. Dieu connaît les épreuves des hommes, il voit leurs inquiétudes de toute sorte. Il entend leurs soupirs et la prière qu’ils lui adressent parfois. Dieu n’a pas oublié l’humanité à laquelle il a donné la vie et qu’il appelle à la vie. Il se fait proche d’elle. Il vient sur les chemins des hommes pour leur parler de paix et de simple joie : un enfant nous est né. Ne faites pas trop de bruit si vous voulez entendre son message d’espérance. Ces jours-ci, cherchez quelques instants de silence pour percevoir sa présence.
Préparer son cœur
Comme vous allez préparer des cadeaux, même modestes, pour ceux que vous aimez, préparez aussi votre cœur pour accueillir l’enfant de Bethléem qui n’a pas trouvé de place à l’hôtellerie au moment de sa naissance. Faites-lui une place en vous et préparez cette place. Pendant ces jours qui nous acheminent vers Noël, priez davantage avec confiance et simplicité : dites à Dieu vos préoccupations et vos attentes. Fortifiez votre confiance en lui. Demandez-lui de vous pardonner vos péchés. N’ayez pas peur d’entrer dans une église et de vous confesser. Il vous attend.
Lui faire une place
En 2011, comme à Bethléem, Jésus vient frapper à notre porte. Aujourd’hui, il n’a pas forcément les traits d’un nouveau-né. Il peut se présenter sous les traits de cet ami, de ce voisin, de cette personne âgée isolée et éloignée des siens. Saurons-nous l’accueillir, lui faire une place à notre table de fête ? Qui allons-nous tirer de son isolement en cette nuit de fraternité ? À qui ouvrirez-vous votre cœur pour annoncer la paix et la joie ?
Voici la prière de Saint François, qu’il est bon de reprendre dans le cadre de ce qui vient de se passer à Assise, dans le cadre de l’invitation du pape Benoît XVI aux représentants des religions, des agnostiques et athées de bonne volonté, comme l’a fait le bienheureux Jean-Paul II, il y a 25 ans. Nous nous permettons de confier l’approfondissement de cette rencontre à l’intercession de Notre-Dame de la Paix.
Assise 2011
PRIÈRE SIMPLE
Seigneur, faites de moi un instrument de votre paix.
Là où il y a de la haine, que je mette l’amour.
Là où il y a l’offense, que je mette le pardon.
Là où il y a la discorde, que je mette l’union.
Là où il y a l’erreur, que je mette la vérité.
Là où il y a le doute, que je mette la foi.
Là où il y a le désespoir, que je mette l’espérance.
Là ou il y a les ténèbres, que je mette votre lumière.
Là ou il y a la tristesse, que je mette la joie.
Que je ne cherche pas tant
À être consolé, qu’à consoler;
À être compris, qu’à comprendre;
À être aimé, qu’à aimer.
Car,
C’est en donnant, qu’on reçoit;
C’est en s’oubliant, qu’on trouve;
C’est en pardonnant, qu’on est pardonné;
C’est en mourant, qu’on ressuscite à l’éternelle vie.
Saint François d’Assise
c’est à la lumière de la paix
que les peuples s’ouvrent à la fraternité
la haine elle
élève des murs
sépare les peuples
et elle les envoie à la mort