Archives de catégorie : Billet

sur la Médaille Miraculeuse, l’Église dans le monde

La connaissance de Dieu Trinité

La connaissance de Dieu Trinité

Trinité cathédrale Notre-Dame Anvers
Trinité cathédrale Notre-Dame Anvers

On ne refusera pas au catholicisme ces caractères, qui n’appartiennent qu’à lui. Protecteur, à son origine, de tout ce qui est grand et élevé, il dut s’approprier tous les prodiges de l’intelligence et emprunter aux moindres manifestations de la science des moyens de jeter partout la connaissance de Dieu et de ses attributs, du Verbe et des merveilles de son Incarnation, de l’Église et de son action providentielle sur la terre.

Il partit de ce principe, posé par l’Apôtre des nations, que les vérités cachées qui se rapportent à la connaissance de Dieu émanent, comme autant de rayons lumineux, de la contemplation des choses créées (Rom.,1,20.);
et dès lors, marchant sur les traces de l’ancienne Loi, dont les révélations nous avaient montré la Trinité divine conversant avec les hommes, le Père bénissant de sa main protectrice les œuvres qu’elle avait façonnées (Ps. CXLIV,10) ;
le Fils préconisé sous les images les plus sensibles, depuis celles des Patriarches jusqu’à la pierre du désert (1 Cor., X, 4, 11.);
l’Esprit, enfin, planant sur les eaux primitives qu’il fécondait, remplissant ensuite l’univers échappé du chaos, et comparé, pour son influence sur les âmes, à des fleuves d’eau vive qui en jaillissent pour rafraîchir et purifier (Gen., 1, 2 ; Sagesse I, 7 ; Joël, II, 28 ; Jean., VII, 38) ;
sur ces traces, disons-nous, et à l’imitation de ceux qui nous les indiquèrent, le christianisme s’efforça de vivifier son enseignement par la multiplicité de ses symboles, … par leur popularité largement calculée, et dont l’expression, si mystérieuse à présent pour le grand nombre, fut d’une intelligence tellement facile aux siècles de foi, qu’ils en firent leur langue hiératique.

Abbé Auber Histoire et théorie du symbolisme religieux avant et depuis le christianisme t.II p.4-5

La Vierge Marie, Mère de l’Église

La Vierge Marie, Mère de l’Église

Marie, Mère de l'Église Basilique Saint Pierre
Marie, Mère de l’Église Basilique Saint Pierre

C’est la sixième fois que ce lundi de Pentecôte l’Église célèbre la mémoire de la Bienheureuse Vierge Marie, Mère de l’Église, instaurée par le décret Ecclesia Mater du 3 mars 2018. La première vertu d’une mère est la tendresse, a dit le Pape François lors de la première messe en la chapelle de la Maison Sainte-Marthe au Vatican le lundi de Pentecôte 2018.

«L’Église est mère» et quand ce trait vient à manquer, elle devient «une association de bienfaisance ou une équipe de foot». Quand «l’Église est masculine» seulement, elle devient tristement «une Église de vieux garçons».

La Vierge est toujours présentée comme la «Mère de Jésus» dans les Évangiles. Son caractère maternel prime sur celui d’épouse ou de veuve. Ce que les Pères de l’Église ont très vite compris. Seule une Église au féminin pourra avoir «une attitude de fécondité», selon les intentions de Dieu qui «a voulu naitre d’une femme pour nous enseigner cette route de femme».

«Une Église qui est mère va sur la voie de la tendresse. Elle connait le langage de la sagesse des caresses, du silence, du regard plein de compassion, du silence». Une personne qui vit cette appartenance à l’Église doit, elle aussi, suivre cette même voie et devenir «une personne douce, tendre, souriante, pleine d’amour».

Marie, Mère de l’Église

Neuvaine à l’Esprit Saint

Neuvaine à l’Esprit Saint

Duccio di Buoninsegna Pentecôte
Duccio di Buoninsegna Pentecôte

Entre le temps de l’Ascension et de la Pentecôte, l’Église, en prière avec la Vierge Marie et les Apôtres, invite chaque fidèle à invoquer plus spécialement l’Esprit-Saint.

La Sainte Écriture atteste que, durant les neuf jours qui séparent l’Ascension de la Pentecôte, les Apôtres «d’un seul cœur participaient fidèlement à la prière, avec quelques femmes, dont Marie, la Mère de Jésus» (Actes 1, 14), en attendant d’être «revêtus d’une force venue d’en haut» (Luc 24, 49). N’ayons pas peur de saisir les grandes grâces qui nous sont offertes.

Et comment mieux nous préparer à bien célébrer la fête de la Pentecôte et à recevoir toutes les grâces que l’Esprit Saint nous destine, que de nous associer à cette prière des apôtres autour de Marie, de prier avec Marie et la prier.

C’est pourquoi, au lendemain de l’Ascension jusqu’à la Pentecôte, l’Église nous recommande-t-elle d’intensifier notre prière. Crainte de Dieu, piété, science, force, conseil, intelligence, et sagesse sont les 7 dons de l’Esprit Saint que nous demandons avec Foi et confiance. Préparons nos cœurs pour accueillir la Puissance du Saint-Esprit dans toute notre vie !

Au soir de l’Ascension, commence la neuvaine au Saint-Esprit qui mène jusqu’à la Pentecôte :

Chaque jour, par une prière au Saint-Esprit, nous pouvons demander qu’il nous embrase. Pour rester en compagnie de Notre-Dame, il sera bon d’accompagner cette prière à l’Esprit-Saint d’une invocation ou d’une prière à Marie.

Voici une prière très simple :

Ô Esprit-Saint,
Amour du Père et du Fils,
inspire-moi toujours ce que je dois dire,
comment je dois le dire,
ce que je dois taire,
ce que je dois écrire,
comment je dois agir,
ce que je dois faire
pour procurer ta gloire,
le bien des âmes,
et ma propre sanctification.
Ô Jésus, toute ma confiance est en Toi.

(Cardinal Verdier)

Ô Jésus, qui, avant de monter au ciel, as promis à tes Apôtres de leur envoyer le Saint-Esprit pour les instruire, les consoler et les fortifier, daigne faire descendre en nous aussi ce divin Paraclet.  

On peut aussi « anticiper » sur la liturgie en prenant la séquence de la Pentecôte :
« Veni Sancte Spiritus » – « Viens, Esprit Saint ».

Le jeudi de l’Ascension ( prière d’ouverture de la messe).

Ô Dieu, qui élèves le Christ au-dessus de tout, ouvre-nous à la joie et à l’action de grâce, car l’Ascension de ton Fils est déjà notre victoire : nous sommes les membres de son corps, Il nous a précédés dans la gloire auprès de Toi et c’est là que nous vivons en espérance. Par Jésus-Christ, ton Fils, notre Seigneur, qui vit et règne avec Toi et le Saint Esprit dans les siècles des siècles. Amen