Archives de catégorie : Billet

sur la Médaille Miraculeuse, l’Église dans le monde

Tu es un si grand Seigneur

Tu es un si grand Seigneur
TROISIÈME DIMANCHE DE PÂQUES

Elle a une dimension cosmique, la Pâque du Christ. Le monde entier par elle est rénové : « En lui le monde est ressuscité, en lui le ciel est ressuscité, en lui la terre est ressuscitée; il y aura un ciel nouveau et une terre nouvelle» (saint Ambroise).

Ce Dimanche annonce la grande joie de l’universalisme du salut apporté par Jésus : « La conversion est proclamée en son nom pour le pardon des péchés à toutes les nations » (évangile). C’est pourquoi « toute la terre » est invitée à acclamer Dieu et à lui rendre grâce.

Tout en constituant une victoire définitive sur les puissances du mal, la résurrection du Seigneur est aussi un commencement. Elle est un principe de vie nouvelle, dont toutes les virtualités ne se dévoileront qu’avec le retour glorieux du Christ.

Si les chrétiens ont déjà la vie éternelle, comme le répète souvent saint Jean, ils vivent aussi dans l’espérance de la gloire, dans l’attente du jour de leur propre résurrection. Alors, la Pâque du Christ total, tête et membres, s’épanouira dans une allégresse éternelle, dont l’Eucharistie dominicale nous offre les prémices.

D’après P. Jounel

L’Esprit-Saint apporte à notre vie chrétienne sa plénitude

L’Esprit-Saint apporte à notre vie chrétienne sa plénitude.

la flamme de l'espérance
la flamme de l’espérance

Les textes de la liturgie ne cessent de nous le répéter afin de nous faire désirer sa venue.

Nous sommes en effet plus habitués à nous sentir solidaires du Christ. De fait, il est cette « Parole de vérité, plantée en nous ». Car il est le Verbe de Dieu, incarné, communiqué aux hommes. Nous avons tous écouté son Évangile.

Mais, comme dans la parabole du Semeur, ce ne serait qu’une graine encore, bien minuscule, reçue dans notre intelligence, gardée en notre mémoire. Et que de danger qu’elle périsse avant l’heure. Chemin, sol pierreux, épines ou ivraie, il y a tant de mauvaises raisons pour que nous laissions en nous l’Évangile inopérant comme une lettre morte!

C’est l’Esprit-Saint, « Esprit de vérité « qui doit nous amener d’abord à pénétrer mieux, sans restrictions ni déviations « la vérité tout entière ». Surtout, il fera si bien lever le bon grain dans un cœur où il suscite la fécondité de l’amour, que nos actes répondent à cette vérité, à cette foi qui nous ont été données dans le Christ.

D. C. J.-N.

Texte présenté par l’Association de la Médaille Miraculeuse

Le Seigneur a fait sortir son peuple en grande liesse

Le Seigneur a fait sortir son peuple en grande liesse

PÂQUES : SAMEDI DANS L’OCTAVE

Moïse-Exode
Moïse-Exode

Durant cette semaine, les antiennes d’ouverture ont donné le ton. Tandis que les Lectures témoignent du fait fondamental de la résurrection, ces chants évoquent d’emblée son retentissement mystique, invitant les fidèles à célébrer en cette Pâque l’accomplissement du mystère de l’Exode.

D’ailleurs, le nom donné à la fête par excellence du christianisme était à lui seul significatif. C’est le Christ immolé qui est notre Agneau pascal, dont le sang rédempteur signe notre front de baptisés, nous préservant de la mort qui frappa les Égyptiens durant la nuit de la première Pâque.

Mais cette délivrance initiale n’est que prélude au retour en paradis. A force de prodiges, le Tout-Puissant avait jadis rendu éloquent même Moïse qui se plaignait d’avoir « la langue embarrassée » (Ex., 4, 10), même Israël, jusque-là réduit au silence de la servitude.

A présent, même les nouveaux-nés du baptême peuvent « d’un cœur unanime chanter celui qui les a fait sortir d’Égypte, passant à pied sec la mer Rouge ». Dans le désert, en cette vie terrestre qu’ils ont encore à parcourir, ils peuvent s’appuyer sur Dieu qui leur donnera l’eau apaisante de la Sagesse.

Bien mieux : ils sont désormais introduits dans cette terre promise où, suivant l’expression consacrée coulent abondamment le lait et le miel (Lundi). Dieu même, en effet, nous accueille avec son Fils ressuscité : « Venez, bénis de mon Père : recevez en héritage le Royaume, alléluia, qui vous est préparé depuis la fondation du monde ». Il faut y croire.

Dom C. Jean Nesmy

Texte présenté par l’Association de la Médaille Miraculeuse