Archives de catégorie : Billet

sur la Médaille Miraculeuse, l’Église dans le monde

Saint Joseph

Saint Joseph Chapelle Saint Vincent de Paul Paris
Saint Joseph Chapelle Saint Vincent de Paul Paris

L’Église ne sépare jamais Saint Joseph de Marie et de Jésus.  L’évangile habituel du 19 mars rapproche leurs trois noms.  Époux de Marie et père nourricier de l’Enfant Jésus, Saint Joseph nous est présenté par la Sainte Écriture comme un « homme juste », celui qui met tout son cœur à observer la Loi de Dieu, qui vit sa fidélité à l’appel de Dieu et se conforme à sa Parole qu’il écoute avec foi et accomplit en silence. Le rôle qu’il est appelé à tenir nous aide à entrevoir la hauteur de cette justice, c’est-à-dire de cette sainteté dont Dieu l’a marqué.

Époux de la Vierge Marie, il a un amour assez limpide pour la choisir et pour être aimée d’elle, alors qu’elle avait résolu d’être toute à Dieu. En aimant l’Enfant, Joseph aime son Dieu et la tendresse dont il entoure son épouse s’adresse à la mère de son Dieu. Son âme est toute entière orientée vers Dieu et comblée de ses bénédictions.

Ainsi collabore-t-il au dessein de Dieu : il transmet à Jésus le titre messianique de « fils de David » ; il le sauve de la mort dont le menace la jalousie d’Hérode ; il l’éduque et lui communique son expérience d’homme et son habileté d’artisan, en un mot sa sagesse. Marie, en parlant de Joseph à Jésus adolescent, dans le Temple même de Jérusalem, dit sans hésiter « ton père », car elle sait bien que Joseph a été appelé à être le signe sur terre du Père des Cieux, l’image terrestre à laquelle Jésus a pu toujours se référer, pour nous révéler avec tant de vérité humaine le cœur du Père qui est aux Cieux.

Fidèle à remplir dans l’humilité la délicate mission de veiller sur la Sainte Famille de Nazareth, Saint Joseph est devenu le modèle des vertus familiales et des simples tâches quotidiennes, le gardien et le protecteur des foyers chrétiens jusqu’au bout de leur existence. An cours des siècles, la confiance de l’Église envers Saint Joseph n’a fait que croître. Protecteur providentiel du Christ, il continue à être celui de son Corps mystique qu’est l’Église. Il porte spécialement sur les pauvres la sollicitude qu’il avait pour Jésus lui-même.

Le pape François a fait une homélie lors de la messe d’inauguration du pontificat, centrée sur la figure de saint Joseph, le 19 mars 2013.

Voir aussi sur le site : l’adhésion de Saint Joseph

saint-Joseph et l’Incarnation

Saint Joseph à la Chapelle Notre-Dame de la Médaille Miraculeuse

En la fête liturgique de Saint-Joseph, le Pape François téléphonait à son prédécesseur pour lui présenter ses vœux. Comme on le sait, Benoît XVI s’appelait Joseph Ratzinger. Le Pape émérite en profitait pour présenter ses vœux au Pape François puisque c’est le 19 mars 2013 que celui-ci a entamé officiellement son pontificat.

Saint Joseph

Sainte Bernadette Soubirous

Sainte Bernadette Soubirous
Sainte Bernadette Soubirous

Le 18 février, nous fêtons Sainte Bernadette Soubirous (1844-1879). Pourquoi ? Parce qu’à cette date la Vierge Marie lui a dit : «Je ne vous promets pas de vous rendre heureuse en ce monde, mais dans l’autre.» Bernadette avait alors 14 ans. Elle entendait la Vierge pour la première fois.

Mais qui donc était Bernadette ? C’était la fille aînée d’une famille de meunier, jetée dans une grande pauvreté par l’arrivée des moulins à vapeur. En janvier 1858, elle est accueillie à l’Hospice de Lourdes que dirigent les Sœurs de la Charité de Nevers. Là elle essaie d’y apprendre à lire et à écrire pour préparer sa première communion.

En février 1858, alors qu’elle ramassait du bois avec deux autres petites filles, une Dame lui apparaît au creux du rocher de Massabielle, près de Lourdes. Dix huit Apparitions auront ainsi lieu entre février et juillet 1858. Cette Dame lui révèle son nom, l’Immaculée Conception, c’est-à-dire la Vierge Marie. Bernadette, qui portait la médaille miraculeuse, est chargée de transmettre son message. Elle fera front face aux nombreuses accusations de gens de son époque.

En juillet 1866, son désir de vie religieuse l’amène à entrer chez les Sœurs de la Charité de Nevers à Saint-Gildard, Maison-Mère de cette Congrégation. Elle y vivra humblement et de façon cachée. Assez vite sa santé va profondément s’altérer, ce qui ne l’empêchera pas de remplir avec amour les tâches à elle confiées. Et le 16 avril 1879 à 35 ans, elle partira pour le Ciel rejoindre celle qui lui était apparu.

Béatifiée le 14 juin 1925, elle sera canonisée le 8 décembre 1933. Son corps retrouvé intact, repose depuis 1925, à l’intérieur d’une châsse en verre dans la Chapelle des Sœurs de la Charité de Nevers et près de lui viennent du monde entier des milliers de pèlerins.

voir aussi SAINTE BERNADETTE et Sainte Bernadette Soubirous

le Pape François exprime sa crainte d’une guerre nucléaire

cliché de Joseph Roger O’Donnell - un enfant porte son petit frère mort après explosion nucléaire au Japon à Hiroshima et Nagasaki
cliché de Joseph Roger O’Donnell – un enfant porte son petit frère mort après explosion nucléaire au Japon à Hiroshima et Nagasaki

Le Pape a exprimé sa peur de voir un incident grave déclencher une guerre nucléaire en discutant avec des journalistes durant le vol pour le Chili, et il a partagé une photo symbolique. Son 22e voyage apostolique  a donc commencé par un geste inattendu.

À bord de l’avion qui devrait atterrir à Santiago du Chili vers 20h heure locale, le Pape François a fait distribuer aux 70 journalistes à bord une photo prise à Nagasaki après l’explosion de la bombe atomique en 1945, avec au verso sa signature et l’expression «le fruit de la guerre». Dans la légende est soulignée «le désespoir de l’enfant, exprimé dans le geste de se mordre la lèvre qui transpire le sang».

Une photo symbole de la tragédie de la guerre

Le Pape a expliqué qu’il avait trouvé cette image par hasard, et qu’il en était resté très frappé. Il s’agit d’un cliché, pris par le photographe américain Joseph Roger O’Donnell, envoyé après les explosions nucléaires dans deux villes japonaises, Hiroshima et Nagasaki.

Deux enfants apparaissent : l’un semble dormir sur les épaules de l’autre. En réalité, il est mort. Son frère, avec un visage dans lequel transparait une digne souffrance, est en train d’attendre qu’il soit incinéré.

Le «fruit de la guerre» et les inquiétudes du Pape

En répondant par ailleurs à la question d’une journaliste concernant la peur réelle d’une guerre nucléaire, le Pape François a exprimé sa peur effective d’une situation qui pourrait connaître une évolution imprévue. Il a rappelé l’urgence d’un engagement pour le désarmement nucléaire.