Archives de catégorie : Billet

sur la Médaille Miraculeuse, l’Église dans le monde

bonnes et heureuses vacances

Les mois d’été, souvent ensoleillés, sont propices au repos et à la découverte. Combien de lieux, havres de paix, nous attendent tout le long de nos chemins, nous invitant au recueillement, à la méditation, à la prière. Ce ne peut être que bénéfique. Parmi ceux-là, bien évidemment, se trouvent les sanctuaires, grands et quelquefois tout petits, que notre Sainte Mère, la Vierge Marie, a marqués de sa présence. N’hésitons pas à y demeurer un temps, pour y sentir le bonheur de cette présence maternelle et réconfortante. Faisons comme Sœur Catherine Labouré, novice à la rue du Bac, suivons le mouvement de notre cœur.

P. Jean-Daniel Planchot, cm
Aumônier et directeur national de
l’Association de la Médaille Miraculeuse

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les conditions de vie du disciple

Jésus monte dans la barque, suivi de ses disciples (Mt 8, 18 et suivants). Ils s’apprêtent à prendre le large pour aller sur  l’autre rive, c’est-à-dire la terre païenne. Mais que va -t-il donc faire  dans cette contrée impure?

Dans l’agitation de l’embarquement, un scribe s’approche ; il insiste pour être du voyage, mais Jésus l’en dissuade. Le scribe manifeste une disponibilité généreuse dont on était en droit d’attendre qu’elle serait reçue avec bienveillance. La réponse de Jésus n’est ni un accueil, ni un rejet : il se contente de souligner les conditions de vie du disciple, afin que son interlocuteur ne s’engage pas à la légère.

Le Seigneur nous demande à nous aussi de vérifier si nous lui faisons suffisamment confiance pour quitter nos certitudes terrestres (les terriers par nous creusés ici-bas) et abandonner nos refuges imaginaires, nos rêves utopiques, afin de nous appuyer sur sa seule Parole.

Cette condition est difficile, car nous appréhendons de perdre nos repères, et nous hésitons à nous enfoncer dans le désert inhospitalier du renoncement à notre volonté propre. Pourtant nous le savons : nul ne peut entrer dans le Royaume si ce n’est par la porte étroite de la Croix.

Nous sommes loin du mythe de la religion « opium du peuple » ! Notre scribe intérieur – c’est-à-dire la part de nous-même qui ne s’avance que sur des chemins dont il peut garder la maîtrise – est-il prêt pour un tel exode hors de ses repères et de ses sécurités ? Osons-nous miser toute notre vie sur le Christ et l’Évangile?

Et sans compromission ! encore une manière subtile d’échapper à l’exigence d’un choix compromettant. On parie  à la fois sur Jésus et Bouddha, la mystique chrétienne et naturaliste, le Dieu personnel et l’Énergie cosmique, de manière à être sûr d’être gagnant.

Non ! La vie divine se communique au sein d’une relation d’amour, qui comme tout amour est éminemment personnel et présente un caractère exclusif dans le choix et définitif dans le don. « Qui veut sauver sa vie la perdra, mais qui perdra sa vie à cause de moi la trouvera » (Mt 16, 25).

Pentecôte

Duccio di Buoninsegna Pentecôte
Duccio di Buoninsegna Pentecôte

Ce dimanche, nous célébrons la PENTECÔTE (détail de l’image), le jour où les apôtres, représentant l’Église, avec Marie, la Mère de Jésus, ont reçu l’Esprit Saint sous l’aspect des langues du feu. Ils ont reçu la capacité de communiquer avec tous les peuples de la terre en leur langue maternelle.

Ce don des langues est un signe clair de la nature universelle de l’Église et de sa mission. Dieu a voulu que les apôtres et les premiers membres de l’Église prêchent l’évangile à toutes les nations. Il n’y a aucune nation ni aucune personne qui n’ait pas besoin de ce message. C’est la volonté de Dieu que de le proclamer à tous.

L’Esprit Saint parle au cœur de tous ceux que le Christ nous appelle à rapprocher de lui. Prions souvent notre grand avocat : « Ô Esprit Saint, inspire-moi ce que je dois penser, ce que je dois dire, ce que je dois taire, ce que je dois écrire, ce que je dois faire, comment je dois agir pour amener le bien à tous les hommes, l’accomplissement de ma mission, et le triomphe du Règne du Christ. »

quatre méditations du Pape François
et quatre du Pape Benoît XVI
pour la Pentecôte