Archives de catégorie : Méditation

sur un aspect de spiritualité : Christ, Vierge Marie, Église dans le monde…

Neuvaine à Notre Dame du mont Carmel : premier jour

Jour 1 : Marie, mère et beauté du Carmel

Icône de Notre Dame du Mont Carmel
Icône de Notre Dame du Mont Carmel

Chaque année, du 8 au 16 juillet, l’Ordre du Carmel et ceux qui souhaitent s’y associer invoquent l’intercession de la Vierge Marie, patronne de l’Ordre. Pour nous préparer à fêter Notre-Dame du Mont Carmel le 16 juillet, une neuvaine  permet de prier ensemble à partir des textes de la Bible et des saints du Carmel, et de confier à Marie nos grandes intentions.

Au nom du Père Du Fils et du Saint Esprit. Amen.

O Belle Fleur du Carmel, Vigne la plus fructueuse, splendeur du Ciel, sainte et singulière, qui a porté le Fils de Dieu, en demeurant toujours et à jamais une vierge pure, aidez-nous dans nos nécessités! O Étoile de la mer, protégez-nous! Montrez-nous que Vous êtes notre Mère!

Notre-Dame du Mont Carmel, priez pour nous.

I. Dans la Bible

Le Seigneur parla ainsi au roi Acaz : « Demande pour toi un signe de la part du Seigneur ton Dieu, au fond du séjour des morts ou sur les sommets, là-haut. » Acaz répondit : « Non, je n’en demanderai pas, je ne mettrai pas le Seigneur à l’épreuve. »

Isaïe dit alors : « Écoutez, maison de David (…) Le Seigneur lui-même vous donnera un signe : Voici que la vierge est enceinte, elle enfantera un fils, qu’elle appellera Emmanuel (c’est-à-dire : Dieu-avec-nous)». Isaïe 7, 10-14

II. Marie, mère de beauté du Carmel

«Au-delà de l’abbaye de Sainte-Marguerite, sur le versant de ce même Mont Carmel, dans un site très beau et très gracieux, habitent les ermites latins que l’on appelle frères du Carmel ; ils ont bâti là une petite église à Notre Dame.» Un pèlerin français rapportant ses souvenirs de la Cité de Jérusalem, vers 1230

III. Comment suivre Marie?

L’ordre du Carmel est né dans le mystère : mystère de cette poignée d’hommes venus en Terre sainte à la fin du XIIè siècle. Ils se rassemblent en une petite communauté pour vivre dans la dépendance de Jésus-Christ en ce haut lieu de la tradition biblique : le Mont Carmel.

Très vite, ils posent un geste tout simple : la dédicace à Marie de leur premier oratoire construit au milieu des cellules. La Vierge Marie est pour eux comme une sœur qui les guide dans leur suite du Christ.

Peut-être puis-je demander à Marie de m’aider à reprendre régulièrement conscience de cette présence de Jésus à mes côtés, tout au long des rencontres et des partages que je veux vivre en son nom ?

IV. Prière de la neuvaine

Ô Marie, fleur et beauté du Carmel,
Vigne fructueuse, splendeur du ciel,
Vierge et Mère du Fils de Dieu,
Penchez-Vous vers nous dans nos nécessités !
(formuler ici votre demande)
Ô Étoile de la mer,
Venez à notre aide et montrez-Vous notre Mère !
Sainte Marie, Mère de Dieu,
Nous Vous implorons humblement du fond de notre cœur :
Que rien ne résiste à Votre intercession toute-puissante.
Notre Dame du Mont Carmel, priez pour nous.
Amen.

LITANIES DU MONT CARMEL

VISITE PASTORALE DU PAPE FRANÇOIS À TRIESTE

VISITE PASTORALE DU PAPE FRANÇOIS À TRIESTE

À L’OCCASION DE LA 50ÈME SEMAINE SOCIALE DES CATHOLIQUES EN ITALIE

ANGÉLUS

Place Unità d’Italia (Trieste)
dimanche 7 juillet 2024

___________________________

Je voulais remercier l’Archevêque pour beaucoup de choses, mais surtout pour une : qu’il ne « parlait » pas des malades… Il les nommait ! Il les connaît par leurs noms ! Et ceci est un exemple, parce que la charité est concrète, l’amour est concret. Je remercie beaucoup l’archevêque parce qu’il a cette habitude.

Chaque personne, en bonne santé ou malade, grande ou petite, chaque personne a de la dignité. La dignité se manifeste avec le nom et il connaît le nom. Très agréable.

Maintenant, j’espère qu’il continuera dans cette connaissance, car une fois j’ai trouvé un curé de montagne – il était curé de trois villages – et je lui ai dit : « Mais dis-moi, es-tu capable de connaître les gens par leur nom ? » , et il m’a dit qu’il avait répondu : « Je connais aussi les noms des chiens des familles ! ». Maintenant, j’espère qu’il ira de l’avant et connaîtra les noms des chiens.

Chers frères et sœurs,

Avant la bénédiction finale, je voudrais vous saluer tous, réunis sur cette place très évocatrice. Je remercie l’Évêque pour ses paroles et surtout pour la préparation de la visite, et avec lui beaucoup de ceux qui ont collaboré, spécialement pour la liturgie – ces personnes dans la liturgie sont bonnes ; applaudissements pour le maestro et tout le monde – et pour les nombreux services ; ainsi qu’aux nombreuses personnes qui ont participé par la prière.

J’assure ma proximité avec les malades – j’en ai salué beaucoup -, avec les prisonniers qui ont voulu être présents, avec les migrants – Trieste est une porte ouverte aux migrants – et à tous ceux qui luttent le plus.

Trieste fait partie de ces villes qui ont vocation à rassembler des peuples différents : d’abord parce que c’est un port, c’est un port important, et ensuite parce qu’elle se situe au carrefour entre l’Italie, l’Europe centrale et les Balkans. Dans ces situations, le défi pour les communautés ecclésiales et civiles est de savoir concilier ouverture et stabilité, accueil et identité. Et puis je dois dire : vous avez les « cartes en ordre ».

Merci! Vous avez ce qu’il faut pour relever ce défi ! En tant que chrétiens, nous avons l’Évangile, qui donne un sens et de l’espérance à nos vies ; et en tant que citoyens, vous disposez de la Constitution, une «boussole» fiable sur le chemin de la démocratie.

Et puis, en avant ! Après vous. Sans peur, ouvert et ferme dans les valeurs humaines et chrétiennes, accueillant mais sans compromis sur la dignité humaine. Il n’y a pas moyen de jouer là-dessus.

Depuis cette ville, nous renouvelons notre engagement à prier et à travailler pour la paix : pour l’Ukraine tourmentée, pour la Palestine et Israël, pour le Soudan, le Myanmar et tous les peuples qui souffrent de la guerre. Nous invoquons l’intercession de la Vierge Marie, vénérée sur le Mont Grisa comme Mère et Reine.

ANGELUS DOMINI NUNTIAVIT MARIAE…


Copyright © Dicastero per la Comunicazione – Libreria Editrice Vaticana

Texte traduit et présenté par l’Association de la Médaille Miraculeuse

Sainte Maria Goretti, martyre à 12 ans

Sainte Maria Goretti, martyre à 12 ans (+ 1902)

Sainte Maria Goretti
Sainte Maria Goretti

C’est l’un des thèmes préférés des Passions des martyrs que celui de la vierge chrétienne qui accepte de mourir plutôt que de sacrifier sa chasteté. Or il se trouve que cela a été vécu au seuil du dernier siècle à quelques dizaines de kilomètres de Rome, dans ces Marais Pontins qui furent jusqu’à nos jours synonyme de pestilence et de misère.

Maria est née au village de Corinaldo en Italie, dans un univers frappé de plein fouet par la crise économique. Elle est l’aînée de six enfants et, de ce fait, reçoit très jeune de lourdes responsabilités, aidant sa mère dans les tâches domestiques.

Elle les assume avec sérénité et piété afin de permettre à ses parents d’assurer la subsistance de la famille. Malgré l’exil dans une métairie des Marais Pontins, près de Nettuno dans le Latium, la mort précoce du père et une promiscuité difficile, Maria, à 12 ans, rayonne par sa vie intérieure.

La jeune Maria Goretti avait douze ans et elle venait de faire sa première communion, quand elle eut à résister aux avances répétées d’un garçon de dix-huit ans, Alessandro Serenelli, dont la famille exploitait la même ferme que sa mère. Maria ne cède pas: « Non Alexandro, dit-elle, c’est un péché; Dieu ne veut pas, tu irais en enfer. » Fou de passion, le jeune homme la frappa de quatorze coups de poinçon (5 juillet 1902).

Maria mourut le lendemain, à l’hôpital de Nettuno, dans de grandes souffrances, ayant pardonné à son meurtrier et après avoir déclaré : « Pour l’amour de Jésus, je lui pardonne et je veux qu’il vienne avec moi en Paradis. »

Alessandro se convertira en prison. Quarante-cinq ans après la mort de Maria, il assistera à son procès de béatification avant de finir ses jours comme jardinier dans un monastère franciscain. En 1950, le pape Pie XII devait canoniser en présence de sa vieille maman celle qu’il appelait « l’Agnès du 20e siècle ».

« Assurément, nous ne sommes pas tous appelés à subir le martyre. Mais nous sommes tous appelés à posséder la vertu chrétienne. Notre activité persévérante ne devra jamais se relâcher jusqu’à la fin de notre vie. C’est pourquoi on peut parler aussi d’un martyr lent et prolongé. » Pie XII à la canonisation de sainte Maria.

« Marietta – c’est ainsi qu’on l’appelait familièrement – rappelle aux jeunes du troisième millénaire que le véritable bonheur exige du courage et un esprit de sacrifice, le refus de tout compromis et d’être disposé à payer en personne, même par la mort, la fidélité à Dieu et à ses commandements. » (Jean-Paul II, le 6 décembre 2003 pour la clôture du centenaire de la mort de Maria Goretti)

En raison de son histoire spirituelle, de la force de sa foi, de sa capacité à pardonner son bourreau, elle figure parmi les saintes les plus aimées du XXe siècle.

Texte présenté par l’Association de la Médaille Miraculeuse