Archives de catégorie : Méditation

sur un aspect de spiritualité : Christ, Vierge Marie, Église dans le monde…

neuvaine à Marie-Reine – deuxième jour

Deuxième jour de la neuvaine à Marie Reine – Elle t’écrasera la tête

Genèse 3,15: « Le Seigneur Dieu dit à la femme : «Qu’as-tu fais là?»
La femme répondit : «Le serpent m’a trompée, et j’ai mangé.» 

apparition du 27 novembre 1830 rue du Bac Paris
apparition du 27 novembre 1830 rue du Bac Paris

Alors, le Seigneur Dieu dit au serpent : «Parce que tu as fait cela, tu seras maudit parmi tous les animaux et toutes les bêtes des champs. Tu ramperas sur le ventre et tu mangeras de la poussière tous les jours de ta vie. Je mettrai une hostilité entre la femme et toi, entre sa descendance et ta descendance : Sa descendance te meurtrira la tête, et toi, tu lui meurtriras le talon.»

La scène se déroule dans le jardin d’Éden. Les personnages sont Dieu, le serpent, Adam et Eve.

Le diable arbore un sourire narquois, triomphant. Il vient de séduire Eve et, à travers elle, Adam. Il peut être fier de lui. Il a réussi à gâcher l’œuvre de création de Dieu et à entraîner les êtres humains – pour qui Dieu a un amour tout particulier — dans la mort et la misère.

Dieu est alors apparu pour réparer les dégâts, lançant la malédiction tragique qui a surgi du péché, mais aussi pour proclamer la première allusion à l’Évangile et au destin du diable.

Dieu dit alors à Satan qu’il mangera de la terre tous les jours de sa vie. Il lui confie également une nouvelle qui le fait rentrer sous terre d’horreur : son ultime défaite viendra d’une femme.

Je vous salue, Vierge au cœur rempli de Dieu, épouse au cœur plein de tendresse,
croyante au cœur plein d’espérance, mère au cœur plein d’amour.

Vous es maintenant vivante au cœur de Dieu et présente à chacun de vos enfants.
Sainte Marie, Mère de Dieu, je vous confie mon cœur avec tout ce qu’il contient de joie et de souffrance, de projets et de craintes.

Habitez mon cœur, pour qu’il soit de plus en plus semblable au vôtre:
rempli d’amour malgré l’indifférence, capable de pardon devant la méchanceté,
plein de confiance au milieu des épreuves, passionné de Dieu au-delà de toute richesse.
Faites naître Jésus en moi, comme il est né en vous et de vous.

Et à l’heure de la mort, soyez présente à mes côtés, pour me conduire dans la paix à la maison de Notre Père. Amen.

O Marie, ma Mère et ma Reine, je me donne entièrement à vous. Je vous consacre ma liberté, ma volonté, mon cœur et tout mon être sans réserve.

Mère très aimante, puisque je vous appartiens, je vous prie de me garder et de me protéger comme votre propre bien. Amen.

Prières quotidiennes

L’ADMIRABLE FÊTE DE L’ASSOMPTION

L’ADMIRABLE FÊTE DE L’ASSOMPTION

Marie reine de la paix - Vatican
Marie reine de la paix – Vatican

Chaque soir, l’office de Vêpres se termine sur une prière en l’honneur de la Bienheureuse Vierge Marie : le Salve Regina. C’est un chant, disons-le, qui date, avec ses images de la terre comme d’un exil et d’une vallée de larmes. Nous n’aimons plus beaucoup ces expressions. Mais il serait dommage que les chrétiens ne sentent plus que leur vraie patrie est au-delà.

C’est ce que nous signifie l’Assomption, la grande fête que l’on ne saurait passer sous silence ! Le Christ n’est-il pas ressuscité pour cette victoire-là? « S’il n’y a pas de résurrection des morts, dit saint Paul, le Christ non plus n’est pas ressuscité. » (1 Co. 15, 13-19).

C’est pour nous communiquer cette glorification et cette vie éternelle que le Seigneur sort du tombeau, désormais en mesure de « transformer notre corps de misère en un corps semblable à son corps de gloire, par la puissance qui le rend capable même de s’assujettir l’univers » (Ph. 3, 21).

Le triomphe de Marie est donc le nôtre : elle le préfigure d’autant plus que nous sommes solidaires. Car elle est de notre lignage, et par conséquent sa glorification ne témoigne pas seulement de celle qui nous est promise : en même temps, elle la prépare.

Si Marie est notre mère en effet, comment séparerait-elle son sort de ses enfants ? Jésus disait à ses disciples au moment de mourir : « Quand je serai parti vous préparer une place, je reviendrai et je vous emmènerai auprès de moi, afin que là où je suis, vous soyez, vous aussi. » (Jn 14, 3)

A l’œuvre de son Fils, la Vierge n’a cessé de collaborer. Elle était au pied de la croix, rachetant si bien le monde par son union aux souffrances de Jésus qu’elle en a mérité de nous recevoir tous comme ses enfants.

Elle est donc, par le fait même, associée au rayonnement de grâce, de vie et de gloire du Christ ressuscité, et d’autant plus efficacement qu’entrée dans le ciel, c’est-à-dire dans l’éternel et l’omniprésent, elle peut désormais, comme Dieu, être partout avec nous, en mère experte et attentive.

Y aurait-il moins de souffrances aujourd’hui ? Quant à l’exil, c’est ainsi que saint Paul ou saint Pierre caractérisent la vie terrestre (2 Co. 5, 6; Hé. 11, 14; 1 P. 2, 11). Mais de toutes façons, il y a dans cette prière quelques invocations qui peuvent bien aider notre amour et notre confiance pour la Sainte Vierge. « Notre miséricorde, notre vie, notre douceur, notre espoir, notre avocate »…

Mais tout cela, c’est le Christ ! Elles conviennent en effet si directement au Christ d’abord, que de les adresser à une autre que lui ne peut manquer de nous rappeler combien sont étroitement liés, dans notre dévotion, Jésus et sa mère.

Comment pourrions-nous donner ces titres à sa mère, sinon parce que Jésus est le fruit de ses entrailles et qu’il lui appartient par conséquent de nous le donner : Et Jésus le fruit béni de vos entrailles, après l’exil, montre-le nous, douce Vierge Marie. « Et Jesum, benedictum fructum ventris tui, nobis post exilium ostende ».

Neuvaine pour l’Assomption – 9ème et dernier jour : L’Espérance

Neuvaine pour l’Assomption – 9ème et dernier jour : L’Espérance

Dormition
Dormition

De tonte évidence, le chemin de Marie, surtout à partir de la Pentecôte, devient un chemin d’espérance. C’est un chemin qui se poursuit essentiellement en compagnie du Ressuscité.

À partir de la Pentecôte, le chemin de Marie n’est que le chemin de silence et de témoignage de la communauté primitive, jusqu’à ce que la tradition nous parle de la sereine dormition de Notre Dame et de sa glorieuse Assomption dans les cieux. Ici nous sommes en face de la plénitude du mystère de Marie : sa Pâque.

Le mystère de l’Assomption de Notre Dame est essentiellement un mystère d’espérance, avant tout parce qu’il nous enseigne à regarder – et à désirer ardemment – ce qui est définitif. Notre monde a besoin d’espérance ; mais d’une espérance qui le mette en route vers ce qui est pleinement bon, vers la jouissance de Dieu, vers la communion inaltérable et la rencontre, vers la construction d’une société définitivement nouvelle, vers la possession du ciel nouveau et de la terre nouvelle où habitera la justice.

Marie accompagne notre chemin d’espérance vers la rencontre du Seigneur. Nous avons la certitude qu’elle nous donne constamment à Jésus, qu’elle nous aide à découvrir quotidiennement son visage et à nous appuyer sur sa fidélité, qu’elle nous prépare en vue de la rencontre et qu’elle nous montrera, à la fin de notre pèlerinage, le fruit béni de son sein.

Oraison

Ensemble : Réjouis-toi, Marie, comblée de grâce, le Seigneur est avec toi, tu es bénie entre les femmes et Jésus, ton enfant, est béni …