Archives de catégorie : Méditation

sur un aspect de spiritualité : Christ, Vierge Marie, Église dans le monde…

La croix, principe de salut

La croix, principe de salut

La croix sur le monde

Aujourd’hui voit Notre-Seigneur Jésus-Christ sur la Croix, et nous en fête, afin qu’on apprenne que la croix est fête, et fête solennelle dans sa spiritualité.

Autrefois, la croix était le nom de la condamnation, elle est maintenant devenue objet d’honneur, autrefois symbole de mort, aujourd’hui principe de salut.

Car elle a été cause pour nous de biens innombrables : elle nous a délivrés de l’erreur, elle nous a éclairés alors que nous étions dans les ténèbres ; vaincus, elle nous a réconciliés avec Dieu ; ennemis, elle nous a rendu l’amitié de Dieu ; éloignés, elle nous a rapprochés de lui… Nous avons découvert une source…

Tu parles d’un royaume, mais à quoi le vois-tu ? D’énormes clous, une croix, voilà ce que tu as sous les yeux ; mais cette croix, répond-t-il, est signe de loyauté. Lui, je l’appelle roi, parce que je le vois crucifié, car c’est le propre d’un roi de mourir pour ses sujets.

Lui-même a dit : « Le bon berger donne sa vie pour ses brebis » ; donc le bon roi lui aussi donne sa vie pour ses sujets. Et parce qu’il a donné sa vie, je l’appelle roi. «Souviens-toi de moi, Seigneur, dans ton- royaume ».

Saint Jean CHRYSOSTOME

Texte présenté par l’Association de la Médaille Miraculeuse

«L’Eucharistie, une réalité non seulement à croire, mais à vivre»

«L’Eucharistie, une réalité non seulement à croire, mais à vivre»

La messe “in Coena Domini”, qui marque le début du Triduum Pascal, a été célébré ce jeudi soir par le cardinal Giovanni Battista Re à l’autel de la Chaire en la Basilique Saint-Pierre. Dans son homélie, en particulier dans le contexte de la pandémie où de nombreux fidèles, surtout l’année dernière, en ont été privés, le doyen du Collège des cardinaux a parlé du sens de l’Eucharistie, dont cette messe rappelle l’institution par le Seigneur lors de la Cène.

 

Mystical Supper
Mystical Supper

«L’Église a toujours considéré le sacrement de l’Eucharistie comme le don le plus précieux dont elle a été enrichie.»

«Le centre et le cœur» de la vie de l’Église

La messe du soir du Jeudi Saint «nous fait revivre le soir où le Christ, entouré des Apôtres au Cénacle, a institué l’Eucharistie et le sacerdoce et nous a confié le commandement de l’amour fraternel». Un amour qui de la part du Christ, est sans mesure, comme le laisse entendre saint Jean: Jésus «les aima jusqu’au bout», écrit-il (Jn 13,1).

«La soirée du Jeudi Saint nous rappelle donc combien nous avons été aimés; elle nous dit que le Fils de Dieu, dans son affection pour nous, ne nous a pas donné quelque chose, mais qu’il s’est donné lui-même – son Corps et son Sang – c’est-à-dire la totalité de sa personne, et que, pour notre rédemption, il a accepté de subir la mort la plus ignominieuse en s’offrant en victime.»

L’Eucharistie est le «don par lequel le Christ marche avec nous comme lumière, comme force, comme nourriture, comme soutien dans tous les jours de notre histoire.»

«L’Eucharistie est le centre et le cœur de la vie de l’Église. Elle doit également être le centre et le cœur de la vie de chaque chrétien», la présence de Jésus dans les tabernacles de toutes les églises du monde, là où «chacun peut confier ce qu’il a sur le cœur et recevoir réconfort, force et paix du cœur».

Aimer par des actes

«L’Eucharistie est une réalité non seulement à croire, mais à vivre.» L’amour du Christ reçu en communiant «nous engage à témoigner de notre amour les uns pour les autres». L’Eucharistie est donc un appel à l’amour fraternel, au pardon et à la solidarité.

Le deuxième mystère dont l’institution est rappelée ce Jeudi Saint, c’est le sacerdoce catholique. Le Christ a «rayonné sur les Apôtres des pouvoirs sacerdotaux, afin que l’Eucharistie et le Sacrement du pardon continuent à se renouveler dans l’Église ; il a fait à l’humanité un don incomparable.»

Cette année, encore, la messe “in Coena Domini” a été marquée par les mesures de précaution liées à la pandémie de coronavirus. Le rite du lavement des pieds et la procession de l’offertoire n’ont pas eu lieu, et le temps d’adoration a été plus bref.

«De retour dans nos foyers, nous devons cependant continuer à prier, la pensée et le cœur pleins de gratitude pour Jésus-Christ, qui a voulu rester présent parmi nous comme notre contemporain sous le voile du pain et du vin.» «En Lui, qui a fait l’expérience de la souffrance physique et de la solitude dans sa chair et dans son âme, nous voulons puiser la force dont nous avons besoin, aujourd’hui plus que jamais, pour affronter les grands défis de cette pandémie qui fait des milliers de victimes chaque jour sur toute la planète.»

L’Eucharistie va de pair avec le pardon

« Ce soir qui voit la plus haute manifestation d’amour et d’amitié à notre égard est aussi le soir de la trahison». L’amour infini du Christ rencontre «l’amertume de la déloyauté et de la trahison humaines».

Outre une invitation à l’action de grâce et à l’imitation du Seigneur, le Jeudi Saint est aussi «une invitation à prendre conscience de ses péchés», «à s’engager sur la voie du repentir et du renouveau pour obtenir le pardon de Dieu». Il convient de s’approcher aussi du sacrement de la réconciliation pour trouver la «joie» du pardon de Dieu et «commencer un renouveau spirituel».


© Copyright – Libreria Editrice Vaticana

Texte présenté par l’Association de la Médaille Miraculeuse

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Pour sa part, le Pape a célébré, vers 17h30, la messe « In Cœna Domini » dans le bâtiment du Saint-Office, dans la chapelle des lieux où réside le cardinal Becciu. En plus du cardinal et des religieuses qui l’aident, quelques femmes membre des Focolari étaient présentes. Il s’agit d’un engagement privé du Saint-Père.

La Sainte Face

La Sainte Face

du saint Suaire
                                                         du saint Suaire

Tu ne saurais effacer de ton cœur une certaine image.

Et cette image n’est autre que celle imprimée sur le linge de la Véronique.

C’est une face fine et longue et la barbe entoure le menton d’une triple touffe.

L’expression en est si austère qu’elle effraie, et si sainte

Que le vieux péché en nous organisé

Frémit jusque dans sa racine originelle, et la douleur qu’elle exprime est si profonde

Qu’interdits, nous sommes comme des enfants qui regardent pleurer, sans comprendre, le père : il pleure !

Tu voudrais en vain, ô Ivers, déployer devant ces yeux la gloire et l’éclat de ce monde.

Ces yeux qui en se levant d’un regard ont créé l’Univers

Sont maintenant baissés, et de sévères larmes en descendent ;

Du front suintent des gouttes de sang.

Mais considère, ô mon fils, la bouche de ton Dieu, la bouche, ô mon fils, du Verbe.

Quelle amertume elle savoure,, quelle parole à elle-même ineffable elle goûte,

Car les lèvres au coin droit s’entr’ouvrent en un sourire atroce.

Comme il pleure de tout son être, laissant échapper la salive comme un enfant !

Il n’y a point de pain pour nous, ô mon fils, tandis qu’il nous restera cette douleur à consoler.

C’est la douleur du Fils de l’Homme qui a voulu goûter et revêtir notre crime,

C’est la douleur du Fils de Dieu

De ne pouvoir présenter à son Père tout l’homme dans le mystère de l’Ostension.

Paul CLAUDEL