Archives de catégorie : Méditation

sur un aspect de spiritualité : Christ, Vierge Marie, Église dans le monde…

la mission de l’Église est la proximité

la mission de l’Église est la proximité

Penchez-vous sur ceux qui souffrent pour les faire tenir debout, prenez soin d’eux avec tendresse et compassion. Tel est le style, tel est le choix préférentiel du Fils de Dieu, comme il doit l’être de l’Église. Mais la compassion ne peut s’exercer sans tirer de la force d’une relation intime avec le Père. Telle est la lecture que le Pape donne à la liturgie d’aujourd’hui dans la réflexion qui précède l’Angélus, récité, après plus d’un mois, à nouveau depuis sa fenêtre saluée par les fidèles sur la place.

 guerison de la belle-mere de Pierre - mosaique 12e siecle - Saint-Sauveur-in-Chora Istanbul
guerison de la belle-mere de Pierre – mosaique 12e siecle – Saint-Sauveur-in-Chora Istanbul

Guérison. C’est le mot central du cinquième dimanche du temps ordinaire, au cours duquel le Pape François revient saluer les fidèles sur la place Saint-Pierre depuis la fenêtre de son bureau, après un mois de diffusion en direct de l’intérieur de la bibliothèque du Palais apostolique, en raison de les restrictions imposées par la pandémie. « Une autre fois sur la place! » c’est son salut aux fidèles qui l’attendent sous une pluie légère et le saluent avec affection.

La guérison que raconte la liturgie d’aujourd’hui est celle attendue par ceux qui souffrent, celle que le cri de Job de la première lecture aspire, celle que l’évangile de Marc raconte à propos des foules de malades et de possédés qui suivent Jésus dans toute la Galilée. Et c’est aussi ce dont l’humanité a besoin aujourd’hui, se redécouvrant comme «fragile» face à une pandémie qui fait des millions de victimes.

Laissez-vous guérir et mettez-vous au service

Tout commence par la maison de Simon et la guérison de sa belle-mère au lit avec la fièvre, une histoire dont le Pape fait ressortir la «douceur» du geste de guérison de Jésus et sa puissance:

«Il s’est approché, l’a fait se lever en la prenant par la main», note l’évangéliste. Il y a tant de douceur dans cet acte simple, qui semble presque naturel: «La fièvre l’a quittée et elle les a servis». Le pouvoir de guérison de Jésus ne rencontre aucune résistance; et la personne guérie reprend sa vie normale, pensant immédiatement aux autres et non à elle-même – et c’est significatif, c’est un signe de vraie «santé»!

La prédilection pour la souffrance appartient à l’Église

Après cette première guérison, samedi au coucher du soleil, les gens se pressent devant la porte de Jésus, lui amenant tous les malades et démoniaques, « les gens souffrant de corps et d’esprit », les « bien-aimés », que Jésus confie également aux disciples pour qu’ils soient non seulement des témoins oculaires, mais sont impliqués et «envoyés» dans le monde «avec le pouvoir de guérir» et «chasser les démons»:

Et c’est important. Prendre soin des malades de toutes sortes n’est pas une «activité optionnelle» pour l’Église, non! Ce n’est pas une chose accessoire, non. Prendre soin des malades de toutes sortes fait partie intégrante de la mission de l’Église, tout comme celle de Jésus, et cette mission est d’apporter la tendresse de Dieu à l’humanité souffrante.

Proximité, tendresse et compassion

Telle est la réponse chrétienne à la souffrance: non pas une «explication» mais une «présence d’amour». Elle nous rappellera  dans quelques jours, le 11 février, la Journée mondiale des malades.

Mais aussi «la réalité que nous vivons partout dans le monde à cause de la pandémie rend ce message particulièrement pertinent», «cette mission essentielle de l’Église», et nous met avant notre condition humaine, «si élevée en dignité et en même temps si fragile».

Jésus répond donc à la souffrance par une « présence d’amour qui se penche, qu’il prend par la main et le fait se lever, comme il l’a fait avec la belle-mère de Pierre»:

Penchez-vous pour faire monter l’autre. N’oublions pas que la seule forme légitime, la seule façon légitime de regarder une personne de haut en bas est de tendre la main pour l’aider à se relever. Le seul. Et c’est la mission que Jésus a confiée à l’Église.

Le Fils de Dieu manifeste sa seigneurie non «d’en haut», pas de loin, mais en s’inclinant, en tendant la main; il manifeste sa seigneurie dans la proximité, la tendresse et la compassion. Proximité, tendresse, compassion sont le style de Dieu, Dieu s’approche et s’approche avec tendresse et compassion.

Combien de fois dans l’Évangile nous lisons devant un problème de salutation ou un problème quelconque: « il avait de la compassion ». La compassion de Jésus, la proximité de Dieu en Jésus est le style de Dieu.

De Dieu nous tirons la force d’être des témoins

Mais il ne peut y avoir de compassion sans « relation intime avec le Père ». Cela aussi, l’Évangile nous enseigne aujourd’hui:

Avant l’aube et après le coucher du soleil, Jésus est parti et est resté seul pour prier. De là, il a puisé la force d’accomplir son ministère, la prédication et la guérison. Que la Sainte Vierge nous aide à nous laisser guérir par Jésus – nous en avons toujours besoin, nous tous – pour être à notre tour témoins de la tendresse guérisseuse de Dieu.

Après l’Angélus, la prière pour la Birmanie

Ce dimanche, le Pape François a exprimé sa vive préoccupation pour la Birmanie, une semaine après la prise du pouvoir par l’armée. Il a appelé toutes les parties prenantes à promouvoir le bien commun, la justice sociale et la stabilité nationale pour une harmonieuse cohabitation démocratique.

«Je suis avec vive préoccupation les développements de la situation qui s’est créée en Birmanie, pays que je porte dans mon cœur avec tant d’affection depuis ma visite apostolique en 2017.»

«En ce moment si délicat», le Pape François a voulu assurer sa «proximité spirituelle», sa «prière» et sa «solidarité» avec le peuple de Birmanie et prie «pour que ceux ont des responsabilités dans le pays se mettent sincèrement à disposition pour servir le bien commun, promouvant la justice sociale et la stabilité nationale en vue d’une harmonieuse cohabitation démocratique».

Le Saint-Père relaie ainsi le message adressé au cours de la semaine par le cardinal Charles M . Bo, archevêque de Rangoun et président de la conférence des évêques birmans qui a affirmé que «la paix est possible. La paix est la seule voie et la démocratie est la lumière de cette voie». Le cardinal Bo a réclamé que les personnes arrêtées soient relâchées. L’Église a appelé à une journée de jeûne et de prière ce dimanche.

Citations traduites et présentées par l’Association de la Médaille Miraculeuse

Catéchèse – 23. Prier dans la liturgie

Catéchèse – 23. Prier dans la liturgie

PAPE FRANÇOIS

AUDIENCE GÉNÉRALE

Bibliothèque du palais apostolique
Mercredi 3 février 2021


Chers frères et sœurs, bonjour!

Dans l’histoire de l’Église, on a plusieurs fois enregistré la tentation de pratiquer un christianisme intimiste, qui ne reconnaît pas aux rites liturgiques publics leur importance spirituelle. Cette tendance revendiquait souvent la plus grande pureté présumée d’une religiosité qui ne dépendait pas des cérémonies extérieures, considérées comme un poids inutile ou nuisible.

Au centre des critiques ne finissait pas une forme rituelle particulière, ou une manière de célébrer déterminée, mais la liturgie elle-même, la forme liturgique de prier.

En effet, on peut trouver dans l’Église certaines formes de spiritualité qui n’ont pas su intégrer comme il se doit le moment liturgique. De nombreux fidèles, bien que participant assidument aux rites, en particulier à la Messe dominicale, ont plutôt puisé à d’autres sources, de type dévotionnel, la nourriture pour leur foi et leur vie spirituelle.

Au cours des dernières décennies, on a fait beaucoup de chemin. La Constitution Sacrosanctum Concilium du Concile Vatican II représente le résultat de ce long trajet.

Celle-ci réaffirme de manière complète et organique l’importance de la divine liturgie pour la vie des chrétiens, qui trouvent dans celle-ci la médiation objective demandée par le fait que Jésus Christ n’est pas une idée ou un sentiment, mais une Personne vivante, et son Mystère un événement historique.

La prière des chrétiens passe à travers des médiations concrètes: l’Écriture Sainte, les Sacrements, les rites liturgiques, la communauté. Dans la vie chrétienne on ne fait pas abstraction de la sphère corporelle et matérielle, car en Jésus Christ celle-ci est devenue une voie de salut. Nous pourrions dire que nous devons prier également avec notre corps: le corps entre dans la prière.

Il n’existe donc pas de spiritualité chrétienne qui ne soit pas enracinée dans la célébration des saints mystères. Le Catéchisme écrit: «La mission du Christ et de l’Esprit Saint qui, dans la Liturgie sacramentelle de l’Eglise, annonce, actualise et communique le Mystère du salut, se poursuit dans le cœur qui prie» (n. 2655).

La liturgie, en elle-même, n’est pas seulement une prière spontanée, mais quelque chose de plus et de plus originel: elle est l’acte qui fonde l’expérience chrétienne tout entière et, donc, également la prière. Elle est un événement, elle est un fait, elle est une présence, elle est une rencontre. Elle est une rencontre avec le Christ.

Le Christ est présent dans l’Esprit Saint à travers les signes sacramentels: c’est de là que dérive pour nous, les chrétiens, la nécessité de participer aux mystères divins. J’oserais dire qu’un christianisme sans liturgie est peut-être un christianisme sans Christ.

Sans le Christ total. Même dans le rite le plus sobre, comme celui que certains chrétiens ont célébré et célèbrent dans les lieux de détentions, ou dans le secret d’une maison en temps de persécution, le Christ est réellement présent et se donne à ses fidèles.

La liturgie, précisément en raison de sa dimension objective, demande à être célébrée avec ferveur, pour que la grâce répandue pendant le rite ne soit pas dispersée, mais qu’elle atteigne le vécu de chacun. Le Catéchisme l’explique très bien et dit ce qui suit: «La prière intériorise et assimile la liturgie pendant et après sa célébration» (ibid.).

De nombreuses prières chrétiennes ne proviennent pas de la liturgie, mais toutes, si elles sont chrétiennes, présupposent la liturgie, c’est-à-dire la médiation sacramentelle de Jésus Christ. Chaque fois que nous célébrons un baptême, ou que nous consacrons le pain et le vin dans l’Eucharistie, ou que nous oignons le corps d’un malade avec l’huile sainte, le Christ est là!

C’est lui qui agit et il est présent comme lorsqu’il guérissait les membres faibles d’un infirme, ou qu’il remettait son testament pour le salut du monde lors de la dernière Cène. La prière du chrétien fait sienne la présence sacramentelle de Jésus. Ce qui nous est extérieur devient une partie de nous: la liturgie l’exprime même à travers le geste naturel de manger.

La Messe ne peut pas seulement être «écoutée»: c’est même une expression erronée, «Je vais écouter la Messe». La Messe ne peut pas être seulement écoutée, comme si nous n’étions que les spectateurs de quelque chose qui glisse sur nous, sans nous faire participer. La Messe est toujours célébrée, et pas seulement par le prêtre qui la préside, mais par tous les chrétiens qui la vivent.

Et le centre est le Christ! Nous tous, dans la diversité des dons et des ministères, nous unissons tous à son action, car c’est Lui, le Christ, le protagoniste de la liturgie. Quand les premiers chrétiens commencèrent à vivre leur culte, ils le firent en actualisant les gestes et les paroles de Jésus, avec la lumière et la force de l’Esprit Saint, afin que leur vie, touchée par cette grâce, devienne un sacrifice spirituel offert à Dieu.

Cette approche fut une vraie «révolution». Saint Paul écrit dans la Lettre aux Romains: «Je vous exhorte donc, frères, par la miséricorde de Dieu, à offrir vos personnes en hostie vivante, sainte, agréable à Dieu: c’est là le culte spirituel que vous avez à rendre» (12,1). La vie est appelée à devenir un culte à Dieu, mais cela ne peut pas se produire sans la prière, en particulier la prière liturgique.

Que cette pensée nous aide tous quand nous allons à la Messe: je vais prier en communauté, je vais prier avec le Christ qui est présent. Quand nous allons à la célébration d’un baptême, par exemple, c’est le Christ, présent là, qui baptise. «Mais Père, c’est une idée, une façon de dire»: non, ce n’est pas une façon de dire. Le Christ est présent et dans la liturgie, tu pries avec le Christ qui est à tes côtés.


Je suis heureux de saluer les personnes de langue française ! « L’Église évangélise et s’évangélise elle-même par la beauté de la liturgie » (Evangelii gaudium n. 24). Demandons la grâce de faire une rencontre personnelle et authentique avec le Christ vivant dans la célébration liturgique, afin que nos vies deviennent un sacrifice spirituel offert à Dieu. A tous, ma bénédiction !

Je salue cordialement les fidèles anglophones. J’invite tout le monde, spécialement en cette période de pandémie, à redécouvrir la beauté de la liturgie pour nourrir notre prière personnelle et accroître l’adhésion de nos communautés au Seigneur. Sur vous et vos familles, j’invoque la joie et la paix du Christ. Que Dieu vous bénisse!

Chers frères et sœurs germanophones, laissons-nous transformer par le Seigneur à travers la participation à la liturgie. Avec les dons du pain et du vin, le Saint-Esprit nous transforme aussi, afin que nous devenions un seul corps et un seul esprit en Christ et donc un don agréable à Dieu.

Je salue cordialement les fidèles hispanophones. Demandons au Seigneur de faire revivre en nous la nécessité de participer aux mystères divins, là où le Christ est présent, et qu’à travers la prière, en particulier la prière liturgique, toute notre vie puisse être un culte qui plaise à Dieu. Que le Seigneur vous bénisse.

Je salue cordialement les fidèles lusophones. J’espère que chacune de vos communautés connaîtra une croissance dans la vie chrétienne par une participation pleine, consciente et active aux célébrations liturgiques. Je vous bénis de tout cœur!

Je salue les fidèles arabophones. Notre vie est appelée à devenir une adoration de Dieu, mais cela ne peut se faire sans la prière, en particulier la prière liturgique. Que le Seigneur vous bénisse tous et vous protège toujours de tout mal!

Je salue cordialement tous les Polonais. La liturgie de l’Église est la source de la piété et la nourriture de la prière personnelle. Aussi à partir de la prière liturgique commune, lorsque nous sommes rassemblés autour du Christ, commence la réalisation du commandement de l’amour pour Dieu et pour le prochain, car en priant les uns pour les autres, nous nous entraidons et nous portons les fardeaux de l’autre. Je vous bénis de tout mon cœur.


APPEL

Demain sera célébrée la Première Journée Internationale de la Fraternité Humaine, comme l’a établi une récente Résolution de l’Assemblée Générale des Nations Unies. Cette initiative tient compte aussi de la rencontre du 4 février 2019 à Abu Dhabi, lorsque le Grand Imam d’Al-Azhar, Ahmad Al-Tayyeb, et moi avons signé le Document sur la fraternité humaine pour la paix mondiale et la coexistence commune.

Je suis très heureux que les Nations du monde entier s’unissent dans cette célébration, visant à promouvoir le dialogue interreligieux et interculturel. C’est pourquoi demain après-midi je participerai à une rencontre virtuelle avec le Grand Imam d’Al-Azhar, avec le Secrétaire Général des Nations Unies, Monsieur António Guterres, et avec d’autres personnalités.

La Résolution susmentionnée des Nations Unies reconnaît « la contribution que le dialogue entre tous les groupes religieux peut apporter pour améliorer la conscience et la compréhension des valeurs communes partagées par toute l’humanité ». Que ce soit aujourd’hui notre prière et notre engagement chaque jour de l’année.


 

Résumé de la catéchèse du Saint-Père :

Frères et sœurs, dans l’histoire de l’Église, il y a eu plusieurs fois la tentation de pratiquer un christianisme intimiste qui ne reconnaît pas aux rites liturgiques leur importance spirituelle.

La Constitution Sacrosanctum Concilium du Concile Vatican II représente le nœud d’un long chemin parcouru. Elle réaffirme de façon complète et organique l’importance de la divine liturgie pour la vie des chrétiens, car Jésus-Christ n’est pas une idée ou un sentiment, mais une personne vivante, et son Mystère un évènement historique.

La prière des chrétiens passe par des médiations concrètes : les Saintes Écritures, les Sacrements, les rites liturgiques. Il n’y a donc pas de spiritualité chrétienne qui n’est pas enracinée dans la célébration des saints mystères. La liturgie est un acte qui fonde l’expérience chrétienne tout entière. C’est un évènement, une présence, une rencontre. Le Christ se rend présent dans l’Esprit par les signes sacramentaux.

Un christianisme sans liturgie est un christianisme sans le Christ. Le Christ est présent dans la célébration du Baptême, dans la consécration du pain et du vin dans l’Eucharistie, dans l’onction des malades. La Messe est toujours célébrée non seulement par le prêtre qui la préside, mais aussi par tous les chrétiens qui la vivent. Le centre est le Christ. La vie est appelée à devenir un culte à Dieu, mais cela ne peut se faire sans la prière, spécialement la prière liturgique.


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Texte présenté par l’Association de la Médaille Miraculeuse

23 Jésus- Christ est ressuscité le troisième jour – Lhomond

VINGT-TROISIÈME LECTURE :
Jésus- Christ est ressuscité le troisième jour.

Abbe-Charles-Francois-LHOMOND-1727-1794
Abbe-Charles-Francois-LHOMOND-1727-1794

Jesum Deus suscitavit a mortuis tertia die, qui visus est per multos dies qui usque nunc sunt testes ejus ad plebem.

Dieu a ressuscité des morts Jésus le troisième jour, et il a été vu, durant plusieurs jours, par ceux qui lui rendent témoignage aujourd’hui devant le peuple. Actes 13.

Vous avez donné à vos apôtres, ô mon Dieu ; des preuves si claires et si convaincantes de votre résurrection, qu’il ne pouvait leur rester aucun doute. Vous leur avez apparu à diverses reprises pendant quarante jours, vous entretenant avec eux, satisfaisant à leurs questions et leur apprenant le véritable sens des Écritures.

Vous leur avez montré les cicatrices de vos pieds et de vos mains ; ils les ont touchées, ils ont mis la main dans la plaie de votre côté ; vous avez mangé en leur présence, vous les avez instruits de ce que vous alliez exécuter par eux dans tout l’univers. Vous êtes donc véritablement ressuscité, et votre résurrection est devenue la base inébranlable de la religion que vous avez établie.

Votre résurrection, prédite par vous-même, et arrivée au temps marqué, prouve invinciblement la vérité de toutes vos paroles. Puisque vous êtes ressuscité, vous êtes véritablement tout ce que vous avez dit que vous étiez Fils de Dieu et Fils de l’homme ; puisque vous êtes ressuscité, tout ce que vous avez enseigné est véritable, la religion que vous avez établie est divine.

En croyant votre résurrection, je crois, par une suite nécessaire, toutes les vérités de la religion chrétienne, sans aucune exception. Mon Dieu, affermissez ma foi, rendez-la inébranlable comme les preuves sur lesquelles elle est appuyée, et faites que rien ne puisse jamais l’affaiblir.

Charles François LHOMOND – DOCTRINE CHRÉTIENNE EXPLIQUÉE (1783)

Texte présenté par l’Association de la Médaille Miraculeuse

NB : à ceux qui le demanderont – par contact -, je donnerai gratuitement la version de ces prières, mise en EPUB.
P. J.-Daniel Planchot, cm

Exposé-méditation qui précède la Prière ci-dessus – page 2