Archives de catégorie : Méditation

sur un aspect de spiritualité : Christ, Vierge Marie, Église dans le monde…

dans la tempête, « Seigneur, sauve-moi!”

dans la tempête, ne pas craindre de crier “Seigneur, sauve-moi!”

Commentant l’Évangile de ce dimanche 9 août depuis la fenêtre du Palais apostolique, avant la prière de l’Angélus, le Pape François a invité à la confiance en Dieu, dans tous les moments de notre vie. Quand soufflent les vents contraires, le Seigneur ressuscité demeure présent et donne la force de témoigner, y compris jusqu’au martyre.

 

«Une belle prière»: c’est ainsi que le Pape François a décrit ce dimanche le cri lancé par Pierre, terrassé par la peur alors qu’il s’enfonce dans des eaux sur lesquelles Jésus parvient à marcher. «Seigneur, sauve-moi !» (Mt 14,30), lance le disciple à son Maître.

Jésus, aussitôt, lui tend la main, car Il est «la main du Père qui ne nous abandonne jamais, la main forte et fidèle du Père, qui veut toujours notre bien.»

Confiance et abandon

Aussi, nous ne devons pas «avoir honte» de faire nôtre la prière de saint Pierre, «quand nous sentons fortement le doute et la peur, et que nous avons l’impression de couler, dans les moments difficiles de la vie, où tout devient obscur». Cet échange entre Jésus et Pierre est «une invitation à nous abandonner avec confiance à Dieu à chaque moment de notre vie».

Dans les moments les plus houleux, avoir la foi signifie «garder son cœur tourné vers Dieu, vers son amour, sa tendresse de Père». Jésus, face à son disciple en détresse comme face à chacun d’entre nous, sait bien que notre chemin peut être «bloqué par des forces adverses».

Mais Lui, le Ressuscité, «a traversé la mort pour nous sauver». Il est toujours présent à nos côtés, et lorsqu’Il nous relève de nos chutes, «Il nous fait grandir dans la foi».

La barque de l’Église, secouée mais pas terrassée

La barque en proie à la tempête, c’est «l’image de l’Église, qui a chaque époque rencontre des vents contraires, parfois des épreuves très difficiles», comme les persécutions, «et aujourd’hui encore, à certains endroits». On peut alors être tenté de croire que Dieu «l’a abandonnée».

Au contraire, «c’est justement dans ces moments que resplendit encore davantage le témoignage de la foi, le témoignage de l’amour, le témoignage de l’espérance». Aux membres de son Église, Jésus ressuscité «donne la grâce du témoignage jusqu’au martyr, duquel germent de nouveaux chrétiens et des fruits de réconciliation et de paix pour le monde entier.»
« Que l’intercession de Marie nous aide à persévérer dans la foi et dans l’amour fraternel, lorsque les ténèbres et les tempêtes de la vie sapent notre confiance en Dieu. »

Après l’Angélus

les 6 et 9 août 1945, il y a 75 ans, les tragiques bombardements atomiques d’Hiroshima et de Nagasaki ont eu lieu.Tandis que je me souviens avec émotion et gratitude de la visite que j’ai faite dans ces lieux l’année dernière, je renouvelle mon invitation à prier et à nous engager pour un monde totalement exempt d’armes nucléaires.

prier pour la renaissance du Liban

Alors que Beyrouth continue à panser ses plaies, cinq jours après la double explosion survenue dans le port de la capitale libanaise et dans un climat de graves tensions politiques et sociales, le Pape François a exprimé ce dimanche son attention et son affection pour le Pays du Cèdre, exhortant à la compassion et à la solidarité.

«Ces jours-ci, ma pensée retourne souvent au Liban», a assuré le Pape François après la prière de l’Angélus, alors que le bilan de la double explosion survenue mardi dans le port de Beyrouth s’élève désormais à près de 160 morts et plus de 6000 blessés.

«La catastrophe de mardi dernier nous appelle tous, à commencer par les Libanais, à collaborer pour le bien commun de ce pays bien-aimé», a expliqué François, en saluant chaleureusement un groupe de Libanais présents sur la Place Saint-Pierre.

«Le Liban a une identité particulière, fruit de la rencontre de différentes cultures, qui a émergé au fil du temps comme un modèle du vivre ensemble», a insisté l’évêque de Rome. «Bien sûr, cette coexistence est maintenant très fragile, mais je prie pour qu’avec l’aide de Dieu et la participation loyale de tous, elle puisse renaître libre et forte. J’invite l’Église au Liban à être proche du peuple dans son Calvaire, comme elle est en train de le faire ces jours-ci, avec solidarité et compassion, avec le cœur et les mains ouvertes au partage.»

Le Pape François a une nouvelle fois appelé à une «aide généreuse de la part de la communauté internationale». «Vierge de Harissa, Reine du Liban, prie pour nous! Et je demande aux évêques du Liban, aux prêtres, aux religieux, de se faire proches de la population et de vivre dans un esprit empreint de pauvreté évangélique, sans luxe, parce que votre peuple souffre, et il souffre beaucoup.»

Guérir le monde

PAPE FRANÇOIS

AUDIENCE GÉNÉRALE

Bibliothèque du palais apostolique
Mercredi 5 août 2020

 

Catéchèse – “Guérir le monde”: 1. Introduction

Chers frères et sœurs, bonjour!

La pandémie continue à provoquer des blessures profondes, en dévoilant nos vulnérabilités. Dans tous les continents il y a de nombreux morts et de très nombreux malades. Un grande nombre de personnes et de familles vivent une période d’incertitude, à cause des problèmes socio-économiques, qui frappent en particulier les plus pauvres.

C’est pourquoi nous devons garder notre regard solidement fixé sur Jésus (cf. He 12, 2) et avec cette foi embrasser l’espérance du Royaume de Dieu que Jésus lui-même nous apporte (cf. Mc 1, 5; Mt 4,17; CEC, 2816). Un Royaume de guérison et de salut qui est déjà présent parmi nous (cf. Lc 10,11).

Un Royaume de justice et de paix qui se manifeste à travers des œuvres de charité, qui à leur tour  accroissent l’espérance et renforcent la foi (cf. 1 Co 13, 13). Dans la tradition chrétienne, foi, espérance et charité sont bien davantage que des sentiments ou des attitudes.

Ce sont des vertus qui nous sont communiquées par la grâce de l’Esprit Saint (cf. CEC, 1812-1813): des dons qui nous guérissent et qui nous rendent guérisseurs, des dons qui nous ouvrent à des horizons nouveaux, même quand nous naviguons dans les eaux difficiles de notre temps.

Une nouvelle rencontre avec l’Evangile de la foi, de l’espérance et de l’amour nous invite à assumer un esprit créatif et renouvelé. De cette manière, nous serons en mesure de transformer les racines de nos maladies physiques, spirituelles et sociales. Nous pourrons guérir en profondeur les structures injustes et les pratiques destructrices qui nous séparent les uns des autres, menaçant la famille humaine et notre planète.

Le ministère de Jésus offre de nombreux exemples de guérison. Quand il guérit ceux qui sont atteints par la fièvre (cf. Mc 1, 29-34), par la lèpre (cf. Mc 1,40-45), par la paralysie (cf. Mc 2,1-12); quand il redonne la vue (cf. Mc 8,22-26; Jn 9, 1-7), la parole ou l’ouïe (cf.  Mc 7,31-37), en réalité il ne guérit pas seulement un mal physique, mais la personne tout entière. De cette manière, il la ramène également à la communauté, guérie; il la libère de son isolement parce qu’il l’a guérie.

Pensons au très beau récit de la guérison du paralytique à Capharnaüm (cf. Mc 2, 1-12), que nous avons entendu au début de l’audience. Alors que Jésus prêche à l’entrée de la maison, quatre hommes portent leur ami paralytique auprès de Jésus; et ne pouvant pas entrer, parce qu’il y avait une grande foule, il font un trou dans le toit et font passer le grabat devant lui qui est en train de prêcher.

«Jésus, voyant leur foi, dit au paralytique: “Mon enfant, tes péchés sont remis”» (v. 5). Et ensuite, comme signe visible, il ajoute: «Lève-toi, prend ton grabat et va-t’en chez toi» (v. 11).

Quel merveilleux exemple de guérison! L’action du Christ est une réponse directe à la foi de ces personnes, à l’espérance qu’elles reposent en Lui, à l’amour qu’elles démontrent avoir les unes pour les autres. Jésus guérit donc, mais il ne guérit pas seulement la paralysie, il guérit tout, il pardonne les péchés, il renouvelle la vie du paralytique et de ses amis. Il fait naître à nouveau, pourrions-nous dire.

Une guérison physique et spirituelle, en même temps, fruit d’une rencontre personnelle et sociale. Imaginons à quel point cette amitié et la foi de toutes les personnes présentes dans cette maison s’est accrue grâce au geste de Jésus. La rencontre qui guérit avec Jésus!

Nous nous demandons alors: de quelle manière pouvons-nous aider notre monde à guérir aujourd’hui? En tant que disciples du Seigneur Jésus, qui est médecin des âmes et des corps, nous sommes appelés à continuer «son œuvre de guérison et de salut» (CEC, 1421) au sens physique, social et spirituel.

L’Eglise, bien qu’elle administre la grâce du Christ qui guérit à travers les sacrements, et bien qu’elle organise des services sanitaires dans les lieux les plus reculés de la planète, n’est pas experte dans la prévention ou dans le soin de la pandémie. Et elle ne donne pas non plus des indications socio-politiques spécifiques (cf. S. Paul VI, Lett. ap. Octogesima adveniens, 14 mai 1971, 4).

C’est la tâche des dirigeants politiques et sociaux. Toutefois, au cours des siècles, et à la lumière de l’Evangile, l’Eglise a développé certains principes sociaux qui sont fondamentaux (cf. Compendium de la doctrine sociale de l’Eglise, nn. 160-208), des principes qui peuvent nous aider à aller de l’avant, pour préparer l’avenir dont nous avons besoin.

Je cite les principaux, étroitement liés entre eux: le principe de la dignité de la personne, le principe du bien commun, le principe de l’option préférentielle pour les pauvres, le principe de la destination universelle des biens, le principe de la solidarité, de la subsidiarité, le principe de la sauvegarde de notre maison commune.

Ces principes aident les dirigeants, les responsables de la société à faire progresser la croissance et aussi, comme dans ce cas de pandémie, la guérison du tissu personnel et social. Tous ces principes expriment, de manière différente, les vertus de la foi, de l’espérance et de l’amour.

Dans les prochaines semaines, je vous invite à affronter ensemble les questions pressantes que la pandémie a mises en évidence, en particulier les maladies sociales. Et nous le ferons à la lumière de l’Evangile, des vertus théologales et des principes de la doctrine sociale de l’Eglise.

Nous explorerons ensemble la manière dont notre tradition sociale catholique peut aider la famille humaine à guérir ce monde qui souffre de graves maladies. Mon désir est de réfléchir et de travailler tous ensemble, en tant que disciples de Jésus qui guérit, pour construire un monde meilleur, plein d’espérance pour les générations futures (cf. Exhort. ap. Evangelii gaudium, 24 novembre 2013, n. 183).

François a ensuite salué les pèlerins francophones:

Je suis heureux de saluer les personnes de langue française. Que le Seigneur nous comble de son esprit de force pour qu’en travaillant dans la solidarité et la fraternité, nous combattions dans la foi, l’espérance et la charité contre les maladies sociales d’aujourd’hui et pour l’avènement d’un monde meilleur, plein d’opportunités pour les futures générations. A tous, je donne ma bénédiction !

A l’issue de l’Audience générale, le Pape a lancé un appel à la suite des explosions qui ont eu lieu au Liban:

Hier, à Beyrouth, dans la zone du port, de très fortes explosions ont causé des dizaines de morts et des milliers de blessés, ainsi que de nombreuses graves destructions. Prions pour les victimes et pour leurs familles; et prions pour le Liban, afin qu’avec l’engagement de toutes ses composantes sociales, politiques et religieuses, il puisse affronter ce moment si tragique et douloureux et, avec l’aide de la communauté internationale, surmonter la grave crise qu’il est en train de traverser.


Résumé de la catéchèse du Saint-Père :

Frères et sœurs, nous commençons une série de catéchèses sur le thème : “guérir le monde”. La pandémie continue de causer des ravages dans tous les continents en mettant à nu notre vulnérabilité.

C’est pourquoi nous devons garder notre regard fixé sur Jésus dans la foi et l’espérance d’un Règne de guérison et de salut, d’un Règne de justice et de paix. Dans la tradition chrétienne, la foi, l’espérance et la charité sont des dons qui nous guérissent, qui nous rendent guérisseurs et qui ouvrent des horizons nouveaux dans les moments difficiles.

Une nouvelle rencontre avec l’Evangile de la foi, de l’espérance et de l’amour nous invite à avoir un esprit créatif et renouvelé. Ainsi nous pourrons transformer les racines de nos infirmités physiques, spirituelles et sociales, et guérir en profondeur les maux qui menacent la famille humaine et notre planète. Le beau récit de la guérison du paralytique à Capharnaüm est une réponse directe à la foi, à l’espérance et à l’amour.

Cela nous amène à réfléchir et à nous interroger sur notre contribution à la guérison de notre monde aujourd’hui. L’Eglise, à la lumière de l’Evangile, a développé quelques principes sociaux fondamentaux tels que la dignité de la personne, le bien commun, l’option préférentielle pour les pauvres qui peuvent nous aider à avancer et à préparer l’avenir.


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Angélus de l’Assomption 2020

SOLENNITÉ DE L’ASSOMPTION DE LA BIENHEUREUSE VIERGE MARIE

PAPE FRANÇOIS

ANGÉLUS

Place Saint-Pierre
Samedi 15 août 2020


Chers frères et sœurs, bonjour!

Quand l’homme mit le pied sur la lune, il prononça une phrase qui devint célèbre: «C’est un petit pas pour l’homme, un bond de géant pour l’humanité». En effet, l’humanité avait atteint un objectif historique. Mais aujourd’hui, dans l’Assomption de Marie au Ciel, nous célébrons une conquête infiniment plus grande.

La Vierge Marie a posé ses pieds au paradis: elle n’y est pas allée seulement en esprit, mais aussi avec son corps, avec tout elle-même. Ce pas de la petite Vierge de Nazareth a été le grand bond en avant de l’humanité. Il n’est pas utile d’aller sur la lune si nous ne vivons pas comme des frères sur la Terre.

Mais le fait que l’une de nous habite au Ciel avec son corps nous donne de l’espérance: nous comprenons que nous sommes précieux, destinés à ressusciter. Dieu ne laissera pas notre corps disparaître dans le néant. Avec Dieu, rien ne sera perdu!

Le but est atteint en Marie et nous avons sous nos yeux la raison pour laquelle nous sommes en marche: non pour conquérir les choses d’ici-bas, qui disparaissent, mais pour conquérir la patrie là-haut, qui est pour toujours. Et la Vierge Marie est l’étoile qui nous oriente. Elle y est allée la première. Elle, comme l’enseigne le Concile, «brille déjà devant le Peuple de Dieu en pèlerinage comme un signe d’espérance assurée et de consolation» (Lumen gentium, n. 68).

Que nous conseille notre Mère? Aujourd’hui dans l’Evangile, la première chose qu’elle dit est: «Mon âme exalte le Seigneur» (Lc 1, 46). Nous qui sommes habitués à entendre ces mots, nous ne faisons peut-être plus cas de leur signification. Exalter signifie littéralement «rendre grand», agrandir. Marie «agrandit le Seigneur»: non pas les problèmes, qui ne faisaient pas défaut à ce moment-là, mais le Seigneur.

Combien de fois, au contraire, nous nous laissons dominer par les difficultés et prendre par les peurs! Pas la Vierge Marie non, parce qu’elle fait de Dieu la première grandeur de sa vie. Le Magnificat jaillit de là, la joie naît de là: non pas de l’absence de problèmes, qui arrivent tôt ou tard, mais la joie naît de la présence de Dieu qui nous aide, qui est proche de nous. Parce que Dieu est grand. Et surtout, Dieu regarde les petits. Nous sommes sa faiblesse d’amour: Dieu regarde et aime les petits.

Marie, en effet, se reconnaît petite et exalte les «merveilles» (v. 49) que le Seigneur fait pour elle. Lesquelles? D’abord le don inattendu de la vie: Marie est vierge et elle tombe enceinte; et même Elisabeth, qui était âgée, attend un fils. Le Seigneur fait des merveilles avec les petits, avec celui qui ne se croit pas grand, mais qui donne une grande place à Dieu dans sa vie. Il étend sa miséricorde sur celui qui a confiance en Lui et il élève les humbles. Marie loue Dieu pour cela.

Et nous — pouvons-nous nous demander — nous souvenons-nous de louer Dieu? Le remercions-nous des grandes choses qu’il a faites pour nous? Pour chaque jour qu’il nous donne, parce qu’il nous aime et nous pardonne toujours, pour sa tendresse? Et aussi de nous avoir donné sa Mère, des frères et des sœurs qu’il met sur notre chemin, et de nous avoir ouvert le Ciel? Est-ce que nous remercions Dieu, est-ce que nous louons Dieu pour ces choses?

Si nous oublions le bien, notre cœur rétrécit. Mais si, comme Marie, nous nous souvenons des grandes choses que le Seigneur accomplit, si au moins une fois par jour nous l’exaltons, alors nous faisons un grand pas en avant. Une fois par jour nous pouvons dire: «Je loue le Seigneur»; «Béni soit le Seigneur»: c’est une petite prière de louange. C’est louer Dieu. Avec cette petite prière, notre cœur se dilatera, la joie grandira.

Demandons à la Vierge Marie, porte du Ciel, la grâce de commencer chaque jour en élevant notre regard vers le ciel, vers Dieu, pour lui dire: «Merci!», comme disent les petits aux grands.


Après l’Angélus

Chers frères et sœurs,

La Vierge Marie, que nous contemplons aujourd’hui dans la gloire céleste, est «Mère de l’espérance». Ce titre a été récemment inséré dans les Litanies de Lorette. Invoquons son intercession pour toutes les situations qui ont le plus soif d’espérance dans le monde: espérance de paix, de justice, espérance d’une vie digne. Aujourd’hui, je voudrais prier en particulier pour la population de la région du Nord du Nigeria, victime de violences et d’attaques terroristes.

Je suis avec une attention particulière la situation des négociations difficiles entre l’Égypte, l’Éthiopie et le Soudan, sur la question du Nil. J’invite toutes les parties à poursuivre le chemin du dialogue, afin que le «Fleuve éternel» continue à être une sève de vie qui unisse et qui ne divise pas, qui nourrisse toujours l’amitié, la prospérité, la fraternité et jamais l’inimitié, l’incompréhension ou le conflit.

Chers frères d’Égypte, d’Éthiopie et du Soudan, que le dialogue soit votre unique choix, pour le bien de vos populations bien-aimées et du monde entier.

Je vous salue tous, romains et pèlerins de divers pays: familles, groupes paroissiaux, associations. Je souhaite une bonne fête de l’Assomption à vous ici présents, à ceux qui sont en vacances, ainsi qu’à tous ceux qui n’ont pas cette possibilité, en particulier aux malades, aux personnes seules et à ceux qui assurent les services indispensables pour la collectivité.

C’est un beau geste aujourd’hui de se rendre dans un sanctuaire pour vénérer la Vierge Marie. Les romains et ceux qui se trouvent à Rome pourraient aller à Sainte-Marie-Majeure, pour prier devant l’icône de la Vierge Salus Populi Romani. Bonne fête à vous tous! Et s’il vous plaît, n’oubliez pas de prier pour moi. Bon déjeuner et à demain!


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