Archives de catégorie : Méditation

sur un aspect de spiritualité : Christ, Vierge Marie, Église dans le monde…

pas d’authentique vie chrétienne sans engagement ni conversion

Avant la prière de l’Angélus, le Saint-Père a commenté l’Évangile de ce 26e dimanche du temps ordinaire, la parabole dite “des deux fils” (Mt 21, 28-32). Jésus veut montrer que la religion n’est pas une «pratique extérieure», mais demande un engagement de toute la personne, qui est souvent le fruit d’une conversion, grâce à demander à Dieu.

« Aujourd’hui, nous célébrons la mémoire de Saint Vincent de Paul, patron de toutes les associations caritatives. Que l’exemple de Saint Vincent nous conduise tous à un service joyeux et désintéressé aux plus démunis, et nous ouvre à l’hospitalité et au don de la vie. » (Tweet du Pape François)

 

PAPE FRANÇOIS

ANGELUS

Place Saint Piere
Dimanche 27 septembre 2020

Chers frères et sœurs,

dans mon pays, ils disent: «Par mauvais temps, bonne figure». Avec cette « bonne figure » je vous dis: bonjour!

Avec sa prédication sur le Royaume de Dieu, Jésus s’oppose à une religiosité qui n’implique pas la vie humaine, qui ne défie pas la conscience et sa responsabilité face au bien et au mal. Il le démontre également avec la parabole des deux fils, qui est proposée dans l’Évangile de Matthieu (cf. 21, 28-32).

A l’invitation du père d’aller travailler à la vigne, le premier fils répond impulsivement « non, je n’y vais pas », mais se repent et y va; au lieu de cela, le deuxième enfant, qui répond immédiatement «oui, oui papa», en réalité ne le fait pas, ne part pas.

L’obéissance ne consiste pas à dire «oui» ou «non», mais toujours à agir, à cultiver la vigne, à réaliser le Royaume de Dieu, à faire le bien. Avec cet exemple simple, Jésus veut vaincre une religion comprise uniquement comme une pratique extérieure et habituelle, qui n’affecte pas la vie et les attitudes des gens, une religiosité superficielle, seulement «rituelle», dans le mauvais sens du mot.

Les tenants de cette  religiosité de »façade », que Jésus désapprouve, étaient à cette époque « les principaux sacrificateurs et les anciens du peuple » (Mt 21, 23) qui, selon l’avertissement du Seigneur, dans le Royaume de Dieu seront dépassé par les collecteurs d’impôts et les prostituées (cf. v. 31).

Jésus leur dit: « Ce seront les collecteurs d’impôts, c’est-à-dire les pécheurs et les prostituées qui vous précéderont dans le Royaume des Cieux ». Cette affirmation ne doit pas nous amener à penser que ceux qui ne suivent pas les commandements de Dieu, ceux qui ne suivent pas la morale, et disent: « De toute façon, ceux qui vont à l’Église sont pires que nous! »

Non, ce n’est pas l’enseignement de Jésus, Jésus ne désigne pas les collecteurs d’impôts et les prostituées comme des modèles de vie, mais comme des « privilégiés de la grâce ». Et je voudrais souligner ce mot «grâce», car la conversion est toujours une grâce.

Une grâce que Dieu offre à tous ceux qui s’ouvrent et se convertissent à Lui. En effet, ces gens, écoutant sa prédication, se sont repentis et ont changé leur vie. Pensez à Matthieu, par exemple, à Saint Matthieu, qui était un percepteur d’impôts, un traître à sa patrie.

Dans l’Évangile d’aujourd’hui, celui qui fait la meilleure impression est le premier frère, non pas parce qu’il a dit « non » à son père, mais parce qu’après le « non » il s’est converti au « oui », il s’est repenti. Dieu est patient avec chacun de nous: il ne se fatigue pas, il n’abandonne pas après notre «non»; cela nous laisse également libres de nous détourner de lui et de faire des erreurs. Penser à la patience de Dieu est merveilleux!

Comme le Seigneur nous attend toujours; toujours à nos côtés pour nous aider; mais respectez notre liberté. Et il attend avec impatience notre «oui», pour nous accueillir à nouveau dans ses bras paternels et nous combler de son infinie miséricorde.

La foi en Dieu demande de renouveler chaque jour le choix du bien sur le mal, le choix de la vérité sur le mensonge, le choix de l’amour du prochain sur l’égoïsme. Celui qui se convertit à ce choix, après avoir expérimenté le péché, trouvera les premières places dans le Royaume des Cieux, où il y a plus de joie pour un seul pécheur converti que pour quatre-vingt-dix-neuf justes (cf. Lc 15, 7).

Mais la conversion, changer le cœur, est un processus, un processus qui nous purifie des incrustations morales. Et parfois c’est un processus douloureux, car il n’y a pas de chemin vers la sainteté sans un certain renoncement et sans combat spirituel. Se battre pour le bien, lutter pour ne pas tomber dans la tentation, faire ce que nous pouvons de notre part, venir vivre dans la paix et la joie des Béatitudes.

L’Évangile d’aujourd’hui remet en question la manière de vivre la vie chrétienne, qui n’est pas faite de rêves et de belles aspirations, mais d’engagements concrets, afin de toujours nous ouvrir à la volonté de Dieu et d’aimer nos frères.

Mais cela, même le plus petit engagement concret, ne peut se faire sans grâce. La conversion est une grâce que nous devons toujours demander: «Seigneur, donne-moi la grâce de m’améliorer. Donne-moi la grâce d’être un bon chrétien.»

Que Marie Très Sainte nous aide à être dociles à l’action du Saint-Esprit. C’est Lui qui fait fondre la dureté des cœurs et les dispose à la repentance, afin d’obtenir la vie et le salut promis par Jésus.

Après l’angélus

Chers frères et sœurs!

Des affrontements inquiétants ont été signalés dans la région du Caucase. Je prie pour la paix dans le Caucase et je demande aux parties au conflit de faire des gestes concrets de bonne volonté et de fraternité, ce qui peut conduire à résoudre les problèmes non pas par le recours à la force et aux armes, mais par le dialogue et la négociation. Prions ensemble, en silence, pour la paix dans le Caucase.

Hier, à Naples, Maria Luigia du Saint-Sacrement a été proclamée bienheureuse, Maria Velotti, fondatrice de la Congrégation des adorateurs franciscains de la Sainte-Croix. Nous rendons grâce à Dieu pour cette nouvelle Bienheureuse, exemple de contemplation du mystère du Calvaire et infatigable dans l’exercice de la charité.

Aujourd’hui, l’Église célèbre la Journée mondiale des migrants et des réfugiés. Je salue les réfugiés et les migrants présents sur la place autour du monument intitulé «Des anges sans le savoir» (cf. He 13, 2), que j’ai béni il y a un an. Cette année, j’ai voulu dédier mon message aux personnes déplacées à l’intérieur du pays, qui sont forcées de fuir, comme cela est arrivé à Jésus et à sa famille.

«Comme Jésus forcé de fuir», les déplacés, les migrants le sont aussi. Notre mémoire et nos prières vont à eux d’une manière particulière et à ceux qui les assistent.

Aujourd’hui, c’est aussi la Journée mondiale du tourisme. La pandémie a durement frappé ce secteur, qui est si important pour tant de pays. J’adresse mes encouragements à ceux qui travaillent dans le tourisme, en particulier les petites entreprises familiales et les jeunes. J’espère que tout le monde se remettra bientôt des difficultés actuelles.

Et maintenant, je vous salue, chers fidèles romains et pèlerins de diverses régions d’Italie et du monde. Il y a tellement de drapeaux différents! Une pensée spéciale pour les femmes et toutes les personnes impliquées dans la lutte contre le cancer du sein. Que le Seigneur soutienne votre engagement! Et je salue les pèlerins de Sienne qui sont venus à pied à Rome.

Et à vous tous, je vous souhaite un bon dimanche, un dimanche en paix. N’oubliez pas de prier pour moi. Bon déjeuner et au revoir.

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guérir le monde : 8. subsidiarité et vertu d’espérance

Le Pape François a poursuivi sa série de catéchèses sur le monde après la pandémie au cours de l’audience générale. Il a invité à se pencher sur le principe de subsidiarité, depuis longtemps mis en avant par l’Église pour que personne ne soit laissé au bord du chemin.

PAPE FRANÇOIS

AUDIENCE GÉNÉRALE

Cour Saint-Damase
Mercredi 23 septembre 2020

condensé


Catéchèse : guérir le monde : 8. subsidiarité et vertu d’espérance

Frères et sœurs,

pour sortir meilleurs de la crise que nous vivons, chacun de nous est appelé à assumer sa part de responsabilité. Aujourd’hui, le manque de respect pour le principe de subsidiarité s’est diffusé comme un virus. Pensons, par exemple, aux grandes mesures d’aide financière mises en place par les États : on écoute davantage les grandes compagnies financières que les gens, où ceux qui animent l’économie réelle.

On écoute plus les compagnies multinationales que les mouvements sociaux. Ainsi, on ne permet pas aux personnes d’être « protagonistes de leur propre relèvement ». Pour sortir meilleurs d’une crise, le principe de subsidiarité doit être mis en œuvre, en respectant l’autonomie et la capacité d’initiative de tous, spécialement des derniers.

Le faire donne espérance dans un avenir plus sain et plus juste. Et cet avenir, nous le construisons ensemble. Le chemin de la solidarité a besoin de la subsidiarité. Il n’y a pas de vraie solidarité sans participation sociale, sans participation des corps intermédiaires. Ces contributions sont stimulantes. L’espérance est audace !

Encourageons-nous à rêver en grand, en recherchant les idéaux de justice et d’amour qui naissent de l’espérance. Construisons un avenir où les dimensions locale et globale s’enrichissent mutuellement, où la beauté et la richesse des petits groupes puissent fleurir, où celui qui a plus s’engage à servir et à donner plus à celui qui a moins.

***

Je salue cordialement les pèlerins de langue française. Nous sommes tous membres d’un seul corps, et toutes les parties d’un corps sont nécessaires, nous dit saint Paul ! Pour sortir meilleurs de la crise actuelle, je vous invite à prendre votre part de responsabilité, même si elle est petite, pour reconstruire un monde plus juste et plus fraternel. Que Dieu vous bénisse !

Je salue cordialement les fidèles de langue anglaise. Alors que l’été tire à sa fin, j’espère que ces jours de repos apporteront paix et sérénité à tous. Sur vous et vos familles, j’invoque la joie du Seigneur Jésus-Christ. Que Dieu vous bénisse!

Je souhaite une cordiale bienvenue aux frères et sœurs de langue allemande. Le Seigneur nous invite à contribuer avec les dons qu’il nous a donnés au bien de la société. Faisant confiance à son aide, nous voulons construire ensemble un avenir plein d’espoir, de justice et de paix. Que le Saint-Esprit nous accompagne toujours de sa force.

Je salue cordialement les fidèles de langue espagnole. Il y en a tellement aujourd’hui! Ces jours ont été cinq ans de mon voyage apostolique à Cuba. Je salue mes frères évêques et tous les fils et filles de cette terre bien-aimée. Je vous assure de ma proximité et de ma prière. Je demande au Seigneur, par l’intercession de Notre-Dame de la Charité d’El Cobre, de vous libérer et de vous soulager dans ces moments difficiles que vous traversez à cause de la pandémie. Et à nous tous, que le Seigneur nous accorde de construire ensemble, en tant que famille humaine, un avenir d’espérance, dans lequel la dimension locale et la dimension mondiale s’enrichissent mutuellement, la beauté s’épanouisse et un présent de justice se construise où chacun s’engage à servir et partager. Que Dieu vous bénisse tous.

Je salue cordialement les pèlerins et auditeurs de langue portugaise et je vous encourage à toujours rechercher le regard de Notre-Dame qui réconforte ceux qui sont dans l’épreuve et garde l’horizon de l’espérance ouvert. En confiant vous et vos familles à sa protection, j’invoque la Bénédiction de Dieu sur chacun.

Je salue les fidèles de langue arabe. Au milieu des difficultés dans lesquelles vit le monde d’aujourd’hui, la parole de Dieu reste le seul havre de paix, le guide et la source de la vigueur nécessaire, pour affronter, avec une espérance authentique, les défis de la vie et contribuer à la construction de la maison. commune. Le chrétien est donc appelé à la vie, non au désespoir, car le dernier mot est celui de Dieu et non celui des hommes. Que le Seigneur vous bénisse tous et vous protège toujours de tout mal!

Je salue cordialement tous les Polonais. Il y en a tellement ici! Bientôt, je bénirai une cloche appelée « La voix de l’enfant à naître », commandée par la Fondation « Sì alla Vita ». Elle accompagnera les événements visant à se souvenir de la valeur de la vie humaine de la conception à la mort naturelle. Que sa voix éveille les consciences des législateurs et de tous les hommes de bonne volonté en Pologne et dans le monde. Que le Seigneur, le seul et unique vrai Donneur de vie, vous bénisse, vous et vos familles.

* * *

J’adresse un salut cordial aux fidèles italophones. J’encourage chacun à planifier son avenir comme un service généreux envers Dieu et son prochain.

Enfin, comme d’habitude, mes pensées vont aux personnes âgées, aux jeunes, aux malades et aux jeunes mariés. Que le témoignage de foi et de charité qui animait saint Pio de Pietrelcina, dont nous nous souvenons aujourd’hui, soit une invitation pour chacun à toujours faire confiance à la bonté de Dieu, en abordant avec confiance le sacrement de la réconciliation, dont le saint du Gargano, infatigable dispensateur de miséricorde divine, était ministre assidu et fidèle.


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Si l’Église n’est pas «en sortie», elle tombe malade

Lors de l’Angélus, le Pape a commenté l’Évangile du jour, tiré du 20e chapitre de saint Matthieu, qui raconte la parabole des travailleurs appelés par le Maître de la Vigne.

PAPE FRANÇOIS

ANGÉLUS

Place Saint Pierre
Dimanche, 20 septembre 2020


Chers frères et sœurs, bonjour !

Le passage évangélique d’aujourd’hui (cf. Mt 20, 1-16) raconte la parabole des ouvriers appelés à ce jour par le propriétaire de la vigne. À travers cette histoire, Jésus nous montre la manière surprenante d’agir de Dieu, représentée par deux attitudes du maître: l’appel et la récompense.

Tout d’abord l’appel. Cinq fois le propriétaire d’un vignoble sort sur la place et appelle à travailler pour lui: à six, neuf, douze, trois et cinq heures de l’après-midi. L’image de ce propriétaire qui sort à plusieurs reprises à la recherche d’ouvriers pour son vignoble est touchante. Ce maître représente Dieu qui appelle tout le monde et appelle toujours, à tout moment.

Dieu agit ainsi aujourd’hui aussi: il continue d’appeler n’importe qui, à tout moment, pour l’inviter à travailler dans son Royaume. C’est le style de Dieu, que nous sommes à notre tour appelés à accepter et à imiter. Il n’est pas enfermé dans son monde, mais «sort»: Dieu sort toujours, nous cherche; il n’est pas enfermé: Dieu sort. Il part continuellement à la recherche de personnes, car il veut que personne ne soit exclu de son plan d’amour.

Nos communautés sont également appelées à quitter les différents types de «frontières» qui peuvent exister, pour offrir à tous la parole de salut que Jésus est venu apporter. Il s’agit de s’ouvrir à des horizons de vie qui offrent l’espérance à ceux qui sont stationnés dans les périphéries existentielles et qui n’ont pas encore connu ou ont perdu la force et la lumière de la rencontre avec le Christ.

L’Église doit être comme Dieu: toujours extravertie; et quand l’Église ne sort pas, elle tombe malade de tant de maux que nous avons dans l’Église. Et pourquoi ces maladies dans l’Église? Parce que ce n’est pas sorti. Il est vrai que quand on sort, il y a un risque d’accident.

Mais une Église endommagée vaut mieux, pour sortir, pour proclamer l’Évangile, qu’une Église malade de la fermeture. Dieu sort toujours, parce qu’il est Père, parce qu’il aime. L’Église doit faire de même: toujours extravertie.

La seconde attitude du patron, qui représente celle de Dieu, est sa manière de récompenser les ouvriers. Comment payez-vous, mon Dieu? Le patron accepte «un denier» (v. 2) avec les premiers ouvriers embauchés le matin. A ceux qui s’ajouteront plus tard, il dit: « Ce qui est juste, je vous le donnerai » (v. 4).

En fin de compte, le propriétaire du vignoble ordonne de donner à chacun le même salaire, soit un denier. Ceux qui ont travaillé depuis le matin sont indignés et se plaignent du maître, mais il insiste: il veut donner le maximum de récompense à tout le monde, même à ceux qui sont arrivés en dernier (v. 8-15).

Dieu paie toujours le maximum: il ne reste pas en demi-paiement. Payez pour tout. Et ici, nous comprenons que Jésus ne parle pas de travail et de juste salaire, ce qui est un autre problème, mais du Royaume de Dieu et de la bonté du Père céleste qui sort continuellement pour inviter et payer le maximum à tous.

En fait, Dieu se comporte ainsi: il ne regarde pas le temps et les résultats, mais la disponibilité, il regarde la générosité avec laquelle nous nous mettons à son service. Son action est plus que juste, en ce sens qu’elle va au-delà de la justice et se manifeste dans la Grâce. Tout est grâce. Notre salut est la grâce. Notre sainteté est la grâce. En nous donnant la grâce, il nous donne plus que ce que nous méritons.

Et puis, quiconque raisonne avec la logique humaine, c’est-à-dire celle des mérites acquis avec son habileté, est le premier à se trouver le dernier. «Mais j’ai beaucoup travaillé, j’ai fait beaucoup dans l’Église, j’ai beaucoup aidé, et ils me paient le même prix que ce qui est arrivé en dernier».

Souvenons-nous qui fut le premier saint canonisé de l’Église: le bon voleur. Il a «volé» le Ciel au dernier moment de sa vie: c’est la Grâce, Dieu aussi, même avec nous tous. D’un autre côté, ceux qui essaient de réfléchir à leurs propres mérites échouent; quiconque se confie humblement à la miséricorde du Père, finalement – comme le bon voleur – se trouve le premier (cf. v. 16).

Que Marie la Très Sainte nous aide à ressentir chaque jour la joie et la stupéfaction d’être appelés par Dieu à travailler pour lui, dans son champ qu’est le monde, dans sa vigne qu’est l’Église. Et avoir son amour, son amitié avec Jésus comme seule récompense.

Après l’angélus

Chers frères et sœurs,

selon les plans faits avant la pandémie, le Congrès eucharistique international devait avoir lieu à Budapest ces derniers jours. C’est pourquoi je souhaite adresser mes salutations aux pasteurs et fidèles de Hongrie et à tous ceux qui ont attendu cet événement ecclésial avec foi et joie. Le Congrès a été reporté à l’année prochaine, du 5 au 12 septembre, à nouveau à Budapest. Continuons, spirituellement unis, le chemin de la préparation, en trouvant dans l’Eucharistie la source de la vie et de la mission de l’Église.

Aujourd’hui, en Italie, c’est la Journée de l’Université catholique du Sacré-Cœur. Je vous encourage à soutenir cette importante institution culturelle, appelée à donner continuité et dynamisme à un projet qui a su ouvrir la porte de l’avenir à de nombreuses générations de jeunes. Il est d’autant plus important que les nouvelles générations soient formées à prendre soin de la dignité humaine et de la maison commune.

Je vous salue tous, Romains et pèlerins de différents pays: familles, paroisses, associations et fidèles individuels.

Je souhaite à tous un bon dimanche. N’oubliez pas de prier pour moi. Bon déjeuner et au revoir.


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