Archives de catégorie : Méditation

sur un aspect de spiritualité : Christ, Vierge Marie, Église dans le monde…

la Sainte Famille, modèle de disponibilité à la volonté de Dieu

la Sainte Famille, modèle de disponibilité à la volonté de Dieu

 

Icône de la Sainte Famille
Icône de la Sainte Famille

En ce jour de la Sainte Famille, le Pape François a parlé de la «totale disponibilité à la volonté de Dieu» de la famille de Nazareth. » Avant de réciter la prière de l’Angélus place Saint-Pierre en ce dernier dimanche de 2019, il a ainsi mis en avant «la docilité» de Marie à l’Esprit Saint, de même que «l’obéissance» de Joseph.

La famille de Nazareth est placée dans la sphère de la sainteté, qui est, à la fois, «don de Dieu» et «adhésion libre et responsable» à son dessein. Le Pape François a bien insisté e sur la pleine disponibilité à Dieu de la Sainte Famille, modèle parmi les modèles.

Marie, la servante du Seigneur

«Comment ne pas s’étonner de la docilité de Marie à l’action de l’Esprit Saint qui lui demande de devenir la Mère du Messie?» En effet, Marie a compris que Dieu l’appelait à une mission particulière. Elle n’a donc pas hésité à se proclamer «sa servante».

Et ainsi, «Jésus exaltera sa grandeur non pas tant pour son rôle de mère, mais pour son obéissance à Dieu.»  Marie, «elle médite en silence, réfléchit et adore l’initiative divine». «Sa présence au pied de la Croix consacre cette totale disponibilité.»

L’obéissance de Joseph

Joseph, pour sa part, «ne parle pas, mais agit dans l’obéissance». Au moment délicat où il veut renvoyer en secret Marie  parce qu’elle est enceinte, son choix vise à ne pas faire obstacle au plan de Dieu et à laisser Marie libre d’adhérer à la volonté divine.

Le passage évangélique de ce dimanche (cf. Mt 2, 13-15.19-23) rappelle trois fois cette obéissance du juste Joseph, en faisant référence à la fuite en Égypte et au retour sur la terre d’Israël. Sous la conduite de Dieu, représenté par l’ange, Joseph éloigne aussi sa famille des menaces du roi Hérode.

La famille, plan de Dieu 

De cette façon, la Sainte Famille se solidarise ainsi de toutes les familles du monde qui sont contraintes à l’exil,  de tous ceux qui sont obligés d’abandonner leur propre terre à cause de la répression, de la violence, de la guerre. Jésus, troisième personne de la Famille, est, quant à Lui, la volonté même du Père, sa réponse continuelle, un «oui» clair.

«La Famille de Nazareth représente une réponse en chœur à la volonté du Père: les trois composantes de cette famille singulière s’entraident à découvrir et réaliser le projet de Dieu»

Que la Sainte Famille soit un modèle pour nos familles, afin que parents et enfants se soutiennent mutuellement dans l’adhésion à l’Évangile, fondement de la sainteté de la famille. «Nous devons reprendre la communication dans la famille.»

«Confions à Marie ‘Reine de la Famille’, toutes les familles du monde, spécialement celles qui souffrent ou qui sont en détresse, et invoquons sur elles sa protection maternelle.»

Comme saint Étienne, «fixons notre regard sur Jésus»

Comme saint Étienne, «fixons notre regard sur Jésus»

Saint Étienne vaticannews.va
Saint Étienne vaticannews.va

Ce 26 décembre, l’Église universelle célèbre la fête de saint Étienne, premier martyr chrétien, dont le témoignage de foi est rapporté par le livre des Actes des Apôtres. Avant la prière de l’Angélus, le Pape a présenté ce diacre comme un exemple pour aujourd’hui, exemple de ressemblance au Seigneur et d’évangélisation.


Le Pape a exhorté les communautés chrétiennes à devenir de plus en plus missionnaires, en se concentrant non pas sur leur propre image mais sur la gloire de Dieu et le bien des personnes.
Au lendemain d’avoir fêté la venue du Sauveur, le peuple des croyants commémore le premier chrétien tué pour sa foi. Ce qui pourrait «paraître déplacé», est toutefois «en harmonie avec la véritable signification de Noël».

Ressembler au Christ dans la vie quotidienne

Saint Étienne, ce «jeune serviteur de l’Évangile», est «devenu semblable à son Maître, que ce soit dans la vie ou dans la mort». «Nous aussi, fixons notre regard sur Jésus, témoin fidèle du Père», pour donner raison d’espérer dans les épreuves et apprendre que «la gloire du Ciel, celle qui dure toute la vie et aussi pour la vie éternelle n’est pas faite de richesses et de pouvoir, mais d’amour et de don de soi».

Témoignez avec le style de Jésus

«Le Ciel n’est plus lointain, séparé de la terre: en Jésus, le Ciel est descendu sur la terre». «Avec la force de l’Esprit Saint, nous pouvons assumer tout ce qui est humain et l’orienter vers le Ciel». Ainsi, notre premier témoignage est «notre style de vie», calqué sur celui de Jésus: «doux et courageux, humble et noble, non-violent».

Des communautés tournées vers Dieu

Saint Étienne, l’un des sept premiers diacres de l’Église, «nous enseigne à annoncer le Christ à travers des gestes de fraternité et de charité évangélique». Son témoignage, culminant dans le martyre, constitue une «source d’inspiration pour le renouvellement de nos communautés chrétiennes», qui sont appelées à devenir de plus en plus missionnaires, toutes en quête d’évangélisation.

Celles-ci doivent rejoindre les périphéries existentielles et les périphéries géographiques«il y a davantage soif d’espérance et de salut» sans «la logique mondaine», sans se concentrent sur elles-mêmes, ni mettre au centre «leur propre image», «mais uniquement la gloire de Dieu et le bien des personnes, spécialement des petits et des pauvres».

La fête de Saint Étienne «nous appelle à nous souvenir de tous les martyrs d’hier et d’aujourd’hui», «aujourd’hui, il y en a tant !», à se sentir «en communion avec eux», à «leur demander la grâce de vivre et de mourir avec le nom de Jésus dans le cœur et sur les lèvres», comme Étienne.

La dernière pensée s’adresse à Marie pour «nous aider à vivre ce temps de Noël en fixant son regard sur Jésus, à lui ressembler chaque jour davantage».

FÊTE DE SAINT ÉTIENNE, PREMIER MARTYR

Saint Étienne
Saint Étienne

Fête de saint Étienne, premier martyr, vers l’an 34. Homme rempli de foi et d’Esprit Saint, premier des Sept que les Apôtres choisirent comme coopérateurs de leur ministère, il fut aussi le premier des disciples du Seigneur à verser son sang à Jérusalem, portant témoignage au Christ Jésus, qu’il affirma voir debout dans la gloire à la droite du Père et, pendant qu’on le lapidait, il priait pour ses persécuteurs. (martyrologe)

Avec l’âme encore emplie d’émerveillement et inondée de la lumière qui émane de la grotte de Bethléem, où avec Marie, Joseph et les pasteurs nous avons adoré notre Sauveur, nous rappelons aujourd’hui le diacre saint Étienne, le premier martyr chrétien.

Que son exemple nous aide à pénétrer davantage le mystère de Noël et témoigne de la grandeur merveilleuse de la naissance de cet Enfant dans lequel se manifeste la grâce de Dieu, porteuse de salut pour les hommes (cf. Tt 2, 11).

Celui qui pleure dans la mangeoire, en effet, est le Fils de Dieu fait homme, qui nous demande de témoigner avec courage de son Évangile, comme l’a fait saint Étienne qui, empli de l’Esprit Saint, n’a pas hésité à donner sa vie par amour de son Seigneur.

Il meurt comme son maître, en pardonnant ses persécuteurs et nous fait comprendre que l’entrée du Fils de Dieu dans le monde donne naissance à une nouvelle civilisation, la civilisation de l’amour, qui ne se rend pas face au mal et à la violence et abat les barrières entre les hommes, les rendant frères dans la grande famille des enfants de Dieu.

Étienne est aussi le premier diacre de l’Église, qui se faisant serviteur des pauvres par amour du Christ, entre progressivement en pleine harmonie avec Lui et le suit jusqu’au don suprême de soi. Le témoignage d’Étienne, comme celui des martyrs chrétiens, indique à nos contemporains, souvent distraits et désorientés, en qui nous devons placer notre confiance pour donner un sens à la vie.

Le martyr, en effet, est celui qui meurt avec la certitude de se savoir aimé de Dieu et qui, ne plaçant rien avant l’amour du Christ, sait avoir fait le meilleur choix. En se configurant pleinement à la mort du Christ, il est conscient d’être un germe fécond de vie et d’ouvrir dans le monde des sentiers de paix et d’espérance.

Aujourd’hui, en nous présentant le diacre saint Étienne pour modèle, l’Église nous indique, en outre, dans l’accueil et dans l’amour envers les pauvres, l’une des voies privilégiées pour vivre l’Évangile et témoigner aux hommes de manière crédible du Royaume de Dieu qui vient. La fête de saint Étienne nous rappelle aussi les nombreux croyants qui, dans diverses parties du monde, sont soumis à des épreuves et des souffrances à cause de leur foi.

En les confiant à sa protection céleste, engageons-nous à les soutenir par la prière et à ne jamais manquer à notre vocation chrétienne, en plaçant toujours au cœur de notre vie Jésus Christ, que nous contemplons ces jours-ci dans la simplicité et dans l’humilité de la crèche. Nous invoquons pour cela l’intercession de Marie, Mère du Rédempteur et Reine des Martyrs.

BENOÎT XVI – ANGÉLUS – Place Saint-Pierre – samedi 26 décembre 2009