Archives de catégorie : Méditation

sur un aspect de spiritualité : Christ, Vierge Marie, Église dans le monde…

Le Coeur humble de Jésus

L’amour fidèle de Dieu pour son peuple s’est manifesté et réalisé pleinement en Jésus Christ qui, pour honorer le lien de Dieu avec son peuple, s’est fait notre esclave, s’est dépouillé de sa gloire et a assumé la forme de serviteur. Dans son amour, il ne s’est pas rendu devant notre ingratitude et encore moins devant notre refus. Saint Paul nous le rappelle: «Si nous sommes infidèles, lui — Jésus — reste fidèle, car il ne peut se renier lui-même» (2 Tm 2, 13). Jésus demeure fidèle, il ne trahit jamais: même quand nous nous sommes trompés, il nous attend toujours pour nous pardonner; il est le visage du Père miséricordieux.

Cet amour, cette fidélité du Seigneur manifeste l’humilité de son cœur; Jésus n’est pas venu pour conquérir les hommes comme les rois et les puissants de ce monde, mais il est venu offrir son amour avec douceur et humilité. C’est ainsi qu’il s’est défini lui-même: «Mettez-vous à mon école, car je suis doux et humble de cœur» (Mt 11, 29). Et le sens de la fête du Sacré-Cœur de Jésus, que nous célébrons aujourd’hui, est de découvrir toujours plus et de nous laisser envelopper par l’humble fidélité et par la douceur de l’amour du Christ, qui nous révèle la miséricorde du Père. Nous pouvons expérimenter et goûter la tendresse de cet amour à toutes les saisons de la vie: au temps de la joie et dans celui de la tristesse, au temps de la santé et dans celui de l’infirmité et de la maladie.

La fidélité de Dieu nous apprend à accueillir la vie comme l’avènement de son amour et nous permet de témoigner de cet amour pour nos frères dans un service humble et doux.

Extrait de l’homélie du Pape François 27 juin 2014

Chemin, service et gratuité

« Chemin, service et gratuité » : c’est le triptyque sur lequel le Pape François s’est appuyé dans son homélie ce jeudi matin en la chapelle de la Maison Sainte-Marthe. En commentant l’Évangile de ce jour, dans lequel Jésus envoie ses disciples annoncer la Bonne Nouvelle, le Pape a expliqué qu’il ne s’agissait pas d’une « promenade ». « Si un disciple ne bouge pas et ne sort pas, il ne donne pas aux autres ce qu’il a reçu dans le baptême. Ce n’est pas un vrai disciple de Jésus, il lui manque la volonté de partir en mission, il lui manque le fait de sortir de lui-même pour porter quelque chose aux autres. » A ce parcours missionnaire qui porte vers les autres, s’ajoute un autre chemin, intérieur celui-là et qui porte le disciple à chercher le Seigneur tous les jours dans la prière et la méditation. Cette invitation nous est adressée aussi à nous, associés de la Médaille Miraculeuse.

Rien de tout cela ne vaut sans le service, car « un chrétien qui ne sert pas les autres n’est pas chrétien ». Il doit faire attention à ne pas se laisser tenter par l’égoïsme, à se complaire en somme dans une pratique superficielle de la religion.

Enfin, il y a la gratuité. « Vous avez reçu gratuitement, vous donnez gratuitement », c’est le commandement de Jésus. « Le chemin du service est gratuit parce que nous avons reçu le salut gratuitement, en pure grâce. C’est triste quand nous trouvons des communautés chrétiennes, que ce soit des paroisses, des congrégations religieuses, des diocèses, qui oublient la gratuité, parce que derrière cela, il y a l’erreur de croire que le salut vient des richesses et du pouvoir humain ».

« Quand l’espoir réside dans son propre confort, ou quand l’espoir est dans l’égoïsme de chercher les choses pour soi et non pour servir les autres, ou quand l’espoir est dans les richesses ou dans les petites sécurités mondaines, tout cela s’écroule. Le Seigneur lui-même le fait écrouler ».

Famille et maladie…

… héroïsme et école de vie

Sur ce site de l’Association de la Médaille Miraculeuse, nous aimons reprendre l’essentiel de l’Audience hebdomadaire de notre Saint Père pour notre méditation. Dans sa catéchèse ce mercredi, il aborde un aspect « très commun » de la vie de famille, celui de notre propre fragilité, celui de la maladie. « Dans tant de partie du monde, l’hôpital est un privilège réservé à quelques-uns » et dès lors la famille devient « l’hôpital le plus proche ». Et le Pape salue « les actes héroïques » et pourtant « cachés » de ces parents qui veillent un de leurs proches pendant la nuit. Des soins dispensés avec « plus de souffrance et d’angoisse » parce qu’ils aiment leurs petits malades ou leurs vieux malades.

PAPE FRANÇOIS

AUDIENCE GÉNÉRALE

Place Saint-Pierre
Mercredi 10 juin 2015

condensé


Chers frères et sœurs, aujourd’hui je voudrais aborder un aspect de la vie familiale, qui est une expérience de notre fragilité, celui de la maladie. Dans bien des cas, la famille est en quelque sorte « l’hôpital » le plus proche, qui aide à se soigner et à guérir ! Cette proximité chrétienne, entre les familles, est un véritable trésor pour la paroisse, un trésor de sagesse (…) qui fait comprendre le Royaume de Dieu bien mieux que tant de discours ! Ce sont les caresses de Dieu. Les Évangiles nous narrent de nombreuses rencontres de Jésus avec les malades et leur volonté de guérir.Jésus lui aussi se présente publiquement comme quelqu’un qui lutte contre la maladie, et qui est venu guérir l’homme de tout mal : le mal spirituel comme le mal physique. À sa suite, la mission de l’Église est d’aider les malades, sans se perdre en bavardages. La prière pour les malades ne devrait jamais manquer, qu’elle soit personnelle ou communautaire ! Même quand surgissent des difficultés, à cause de la faiblesse humaine, le temps de la maladie peut renforcer les liens familiaux. Aussi est-il nécessaire d’éduquer les enfants à la solidarité avec les malades, afin qu’ils ne soient pas « anesthésiés » face à la souffrance des autres. Rendons grâce à Dieu pour les belles expériences de fraternité ecclésiale qui aident les familles à traverser les moments difficiles de la souffrance.

*  *  *

Je vous invite à demeurer proches des malades de vos familles et à prier pour toutes les personnes qui souffrent. Que Dieu vous bénisse !


© Copyright – Libreria Editrice Vaticana