Archives de catégorie : Méditation

sur un aspect de spiritualité : Christ, Vierge Marie, Église dans le monde…

l’Esprit Saint donne la force d’être sel et lumière

À l’audience générale sur le don de l’Esprit Saint reçu lors du sacrement de la confirmation, le Pape a proposé une réflexion sur le témoignage qu’il suscite chez les baptisés, place Saint-Pierre ce mercredi 23 mars, en ces jours qui suivent la Pentecôte.

PAPE FRANÇOIS

AUDIENCE GÉNÉRALE

Place Saint-Pierre
Mercredi 23 mai 2018


sel et lumière
sel et lumière

Frères et sœurs, en ces jours suivant la solennité de la Pentecôte, nous nous rappelons que c’est seulement l’Esprit du Christ qui peut nous donner d’être le sel de la terre et la lumière du monde, en fidélité à la mission confiée par Jésus à ses disciples.

En devenant sel et lumière comme le demande Jésus à ses disciples, nous accomplissons sa mission. Mais seul Lui peut nous rendre sel qui donne saveur et préserve de la corruption, et lumière qui éclaire le monde.

Et c’est le don que nous recevons dans le sacrement de la Confirmation  Renaître à la vie divine par le Baptême est le premier pas. Il faut ensuite se comporter en enfant de Dieu, se conformer au Christ qui agit dans l’Église pour être associé à sa mission dans le monde.

Or sans la force de l’Esprit Saint nous ne pouvons rien faire : c’est l’Esprit qui nous donne la force pour aller de l’avant. C’est à cela que pourvoit l’onction de l’Esprit Saint dans la Confirmation qui confirme le baptême et en renforce la grâce.

Jésus oint par l’Esprit

Les évangiles témoignent que Jésus, depuis sa conception virginale, est rempli de l’Esprit Saint et qu’il est aussi la source de l’Esprit promis par le Père. L’Esprit étant descendu sur lui après avoir été immergé dans les eaux du Jourdain, Jésus se présente à la synagogue comme celui consacré par l’onction. Il transmet ensuite l’Esprit aux Apôtres.

Ainsi, le souffle du Christ ressuscité remplit de vie les poumons de l’Église et permet aux disciples de proclamer les merveilles de Dieu. La Pentecôte est ainsi l’impulsion missionnaire qui nous pousse à consumer notre vie au service de la sanctification des hommes, pour la gloire de Dieu.  «

Si, dans le Baptême, c’est l’Esprit Saint qui nous plonge en Christ, dans la Confirmation, c’est le Christ qui nous remplit de son Esprit : il nous guide dans la vie parce que nous devenons juste sel et juste lumière pour les hommes ;

Le confirmé est témoin de l’Esprit

L’Esprit fait de nous ses témoins, en nous consacrant et en nous rendant participants du principe de vie et de mission selon le dessein du Père céleste.

Le témoignage rendu par les confirmés manifeste la réception de l’Esprit Saint et la docilité à son inspiration créative». Le témoignage chrétien consiste à faire seulement tout ce que l’Esprit Saint nous demande en nous donnant la force de l’accomplir.

Que le témoignage rendu par les confirmés manifeste la réception de l’Esprit et la docilité à son inspiration créatrice ! Que Dieu vous bénisse !

Le Pape prie la Vierge de Sheshan pour les catholiques chinois

Vierge de Sheshan
Vierge de Sheshan

Le Pape François a invité les fidèles à l’issue de l’audience générale à s’unir spirituellement aux catholiques chinois à l’occasion de la fête de  Notre-Dame de Sheshan, «Aide des chrétiens», célébrée le 24 mai. C’est la Vierge la plus aimée et plus vénérée par les catholiques de Chine.

Pour eux, prions la Sainte Vierge pour qu’ils puissent vivre la foi avec générosité et sérénité, et pour qu’ils sachent accomplir des gestes concrets de fraternité, de concorde et de réconciliation, en pleine communion avec le Successeur de Pierre.

L’Église universelle prie avec vous et pour vous afin qu’au travers même des difficultés vous puissiez continuer à vous confier à la volonté de Dieu. La Sainte Vierge vous aidera toujours et vous gardera dans son cœur de mère.

C’est en 2008 que Benoît XVI, dans une lettre qu’il avait adressée aux catholiques chinois, avait exprimé sa volonté qu’une journée de prière se tienne chaque année le 24 mai pour l’Église en Chine. Il avait rédigé alors une prière à Notre Dame de Sheshan, vénérée dans la basilique du même nom, près de Shanghaï, premier lieu marial en Chine.


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Le Saint-Esprit et Notre-Dame sont à l’origine de l’Église

De saint Jean-Paul II, il y a exactement trente ans aujourd’hui :

vitrail de Notre-Dame des Grâces église de Comines
vitrail de Notre-Dame des Grâces église de Comines

1. La Solennité de la Pentecôte a une signification particulière parce qu’elle ramène la pensée à l’ouverture de l’année mariale.

Cette coïncidence nous rappelle que la venue du Saint-Esprit dans le monde est étroitement liée à la présence de Marie parmi nous. Le Saint-Esprit nous donne Marie et Marie nous conduit au Saint-Esprit.

Le Saint-Esprit et Notre-Dame sont à l’origine de l’Église.

Marie a donné son propre fondateur à l’Église: notre Seigneur Jésus-Christ. Le Saint-Esprit donne à l’Église sa propre vie et la force de grandir et de s’étendre jusqu’aux extrémités de la terre.

Présent dans l’Église depuis sa naissance, le Saint-Esprit et Marie, au cours de l’histoire, invoquent, avec tous les disciples du Seigneur Jésus, son retour à la gloire.

2. Comme je l’ai dit dans l’encyclique Dominum et Vivificantem, «spirituellement, l’événement de la Pentecôte n’appartient pas seulement au passé: l’Église est toujours dans le cénacle, qu’elle porte dans le cœur. L’Église persévère dans la prière en tant qu’apôtres avec Marie, Mère du Christ »(Dominum et Vivificantem, 66).

Dans l’Esprit Saint et en union avec la prière de Marie, l’Église peut vivre une Pentecôte perpétuelle. C’est en joignant la prière du Saint-Esprit et de Marie que l’Église, au fil des siècles, trouve la force de rester fidèle à la mission que nous a confiée le Seigneur Jésus, d’élever de nouveaux enfants pour toujours, de nouvelles initiatives de charité et de sainteté, pour gagner définitivement le pouvoir du mal.

Le secret de notre sanctification, de notre être en communion avec le Christ et avec l’Église, est de savoir comment lier ces « grognements indicibles » de l’Esprit – comme dit saint Paul (Rm 8, 26), – cette mystérieuse  » intercession « de l’Esprit, qui seul connaît profondément la volonté de Dieu et son plan de salut pour nous. Pour réaliser ce plan, nous devons faire nôtres les « désirs de l’Esprit » (Rm 8, 27). C’est seulement de cette manière que nous pouvons prier au nom du Christ et obtenir la miséricorde du Père.

3. Marie, à son tour, nous aide à discerner la voix de l’Esprit, à nous ouvrir à son souffle vital et fécond, à nous placer, humblement et en confiance, à écouter et à nous approprier ce que l’Esprit en lui-même ou pour lui la voie de l’Église doit nous le dire.

Marie nous enseigne à être ouverts à tous les canaux de la vérité, il vient à nous de n’importe où et en tout cas. « Tout ce qui est vrai, tout ce qui est dit de quiconque  – observe saint Thomas – vient du Saint-Esprit » (S Thomae « Comm. I. « 1, 4 b, III, 103). Le souffle de la Pentecôte est le souffle de la vérité qui conquiert le monde, qui conquiert les consciences et les cœurs des hommes. Et Marie est au centre de cet événement, de ce voyage du salut.

Prions encore une fois pour nous rendre disponibles à la voix de l’Esprit!

SAINT JEAN-PAUL II – REGINA COELIDimanche, 22 mai 1988

la Bienheureuse Vierge Marie, Mère de l’Église

la Bienheureuse Vierge Marie, Mère de l’Église Basilique St Pierre
Mater Ecclesiae la Bienheureuse Vierge Marie, Mère de l’Église

C’est la première fois que ce lundi l’Église célèbre la mémoire de la Bienheureuse Vierge Marie, Mère de l’Église, instaurée par le décret Ecclesia Mater du 3 mars dernier. La première vertu d’une mère est la tendresse a dit le Pape François lors de la messe en la chapelle de la Maison Sainte-Marthe au Vatican ce 21 mai.

«L’Église est mère» et quand ce trait vient à manquer, elle devient «une association de bienfaisance ou une équipe de foot». Quand «l’Église est masculine», elle devient tristement «une Église de vieux garçons», «incapables d’aimer, incapables de féconder». C’est ce que le Pape François a déclaré dans son homélie , en la mémoire de la Bienheureuse Vierge Marie, Mère de l’Église,

La Vierge est toujours présentée comme la «Mère de Jésus» dans les Évangiles. Son caractère maternel prime sur celui d’épouse ou de veuve. Ce que les Pères de l’Église ont très vite compris. Seule une Église au féminin pourra avoir «une attitude de fécondité», selon les intentions de Dieu qui «a voulu naitre d’une femme pour nous enseigner cette route de femme».

«Une Église qui est mère va sur la voie de la tendresse. Elle connait le langage de la sagesse des caresses, du silence, du regard plein de compassion, du silence». Une personne qui vit cette appartenance à l’Église doit, elle aussi, suivre cette même voie est devenir «une personne douce, tendre, souriante, pleine d’amour».