Archives de catégorie : Méditation

sur un aspect de spiritualité : Christ, Vierge Marie, Église dans le monde…

Le rosaire accompagne toujours ma vie, c’est la prière de mon cœur.

Comme chaque année au Vatican, le mois de Marie se conclue ce jeudi 31 mai , fête de la Visitation, par une procession aux flambeaux jusqu’à la « Grotte de Lourdes » des Jardins pontificaux et par la prière du chapelet récitée par les employés du Vatican.

«Cultivez votre dévotion à la Vierge avec la prière quotidienne du chapelet, afin que comme la Mère de Dieu, en accueillant les mystères du Christ dans votre vie, vous puissiez être toujours plus un don d’amour pour tous.» Audience générale du 9 mai dernier place Saint-Pierre.

Notre Dame qui défait les noeuds
Notre Dame qui défait les noeuds

Comme ses prédécesseurs, le Pape François a toujours manifesté son amour pour la Vierge. Dès son élection au siège de Pierre, en mars 2013, il a confié son ministère à l’icône de Marie «Salut du peuple romain», qui se trouve dans la basilique de Sainte-Marie-Majeure, à Rome. Il a également fait connaitre au monde «la Vierge qui défait les nœuds» découverte en 1986 lors d’un séjour en Bavière dans le sud de l’Allemagne. « Notre-Dame,délivre-nous du mal et défais les nœuds qui nous empêchent de nous unir à Dieu. »

Lors des nombreuses fois où il a prié la Vierge, par exemple en hommage à l’Immaculée Conception sur la place d’Espagne, il a toujours remarqué l’aide que la Mère du Christ offre à chacun pour dépasser les difficultés de la vie. « Nous avons besoin de tes mains immaculées pour caresser la chair de Jésus dans les frères pauvres, malades, méprisés. » Prière de vénération à l’Immaculée – place d’Espagne jeudi, 8 décembre 2016

Marie, salut du peuple romain
Marie, salut du peuple romain

«Que de fois le cœur est une mer dans la tempête, où les vagues des problèmes se chevauchent et les vents des préoccupations ne cessent pas de souffler ! Marie est l’arche sûre au milieu du déluge. Ce ne seront pas les idées ou la technologie qui nous donneront réconfort et espérance, mais le visage de la Mère, ses mains qui caressent la vie, son manteau qui nous abrite. Apprenons à trouver refuge, en allant chaque jour vers la Mère ». Homélie fin janvier 2018 à l’occasion de la fête de la Translation de l’image de Marie «Salut du Peuple romain».

« Un chrétien qui ne perçoit pas la Vierge Marie comme une mère est un orphelin. Sans l’Église, il est orphelin. Il a besoin de ces deux femmes et mères. » Tweet publié le 2 septembre 2014 et salut aux jeunes du diocèse de Rome en recherche vocationnelle – grotte de Lourdes dans les jardins du Vatican – samedi 28 juin 2014

« Le rosaire accompagne toujours ma vie. C’est aussi la prière des simples et des saints. C’est la prière de mon cœur. »

Confirmation : imposition des mains et onction d’huile sur le front

PAPE FRANÇOIS

AUDIENCE GÉNÉRALE

Place Saint-Pierre
Mercredi 30 mai 2018

Frères et sœurs,

Aujourd’hui, en poursuivant notre méditation sur la Confirmation, je voudrais mettre en lumière le lien étroit entre ce sacrement et l’ensemble de l’initiation chrétienne. Avant de recevoir l’onction, les confirmands sont appelés à renouveler les promesses faites un jour par leurs parents et leurs parrains et marraines. Maintenant, ce sont eux qui professent la foi de l’Église.

Les mains étendues, l’évêque prie sur eux, demandant à Dieu de répandre son Esprit, auteur de la diversité des charismes dans l’Église, qui vient à nous avec la richesse de ses dons : sagesse, intelligence, conseil, force, science, piété et crainte de Dieu. L’Esprit qui complète la grâce du Baptême est communiqué par le geste biblique de l’imposition des mains.

A ce geste est ajouté l’onction sur le front d’huile parfumée pour exprimer l’effusion de l’Esprit qui remplit ceux qui le reçoivent, qui consacre et pénètre le baptisé, l’embellissant de ses charismes. En recevant ainsi sur le front le signe de la croix, le confirmé reçoit une marque spirituelle indélébile, « le caractère », qui le configure plus parfaitement au Christ et lui donne la grâce de répandre sa « bonne odeur » parmi les hommes.


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rester en chemin vers la sainteté, vers la lumière du Seigneur

Dans les moments d’épreuve, il ne faut pas revenir vers les schémas du monde, qui retirent la liberté. Au contraire, il faut rester en chemin vers la sainteté. Le Pape l’a rappelé ce matin lors de la messe à la chapelle de la Maison Sainte-Marthe au Vatican.

Être saint n’est pas avoir un visage de carte postale

Le Pape a parlé sur la Première Lecture du jour, dans laquelle Pierre invite à cheminer vers la sainteté :

«Et l’appel de la sainteté, qui est l’appel normal, est l’appel à vivre en chrétien, c’est-à-dire que vivre en chrétien, c’est la même chose que de vivre en saint. Tant de fois, nous pensons à la sainteté comme à une chose extraordinaire, comme avoir de grandes visions ou des prières très élevées… ou certaines personnes pensent qu’être saint signifie avoir un visage de carte postale… non. Être saint, c’est une autre chose. C’est cheminer sur ce que le Seigneur nous dit sur la sainteté. Et qu’est-ce que c’est, cheminer dans la sainteté ? Pierre le dit : “Mettez toute votre espérance dans cette grâce qui vous sera donnés quand Jésus-Christ se manifestera.”»

Cheminer vers la lumière

«Cheminer vers la sainteté» consiste donc dans le fait de cheminer vers cette grâce qui devient une rencontre, un chemin vers l’espérance, une mise en tension vers la rencontre avec Jésus-Christ. C’est comme quand on chemine vers la lumière, souvent on ne voit pas bien la route parce que la lumière nous éblouit. «Mais n’oublions pas pourquoi nous voyons la lumière et connaissons la route».

Ne pas retourner aux schémas du monde

Pour cheminer vers la sainteté, il est nécessaire «d’être libre et de se sentir libre». Mais il y a beaucoup de choses qui rendent esclaves. Pierre exhorte donc à ne pas se conformer aux désirs «d’un temps où vous étiez dans l’ignorance». Aussi Paul, dans la Première Lettre aux Romains, dit : «Ne vous conformez pas», c’est-à-dire «n’entrez pas dans les schémas».

«Ceci est la traduction correcte de ce conseil : n’entrez pas dans les schémas du monde, n’entrez pas dans les schémas, dans la façon de pensée mondaine, dans la façon de penser et de juger que t’offre le monde, parce que ceci te retire la liberté. Et pour aller vers la sainteté, il faut être libres. La liberté d’aller en regardant la lumière, d’aller de l’avant. Et quand nous revenons, comme il le dit ici, à la façon de vivre que nous avions avant la rencontre avec Jésus-Christ, ou quand nous revenons aux schémas du monde, nous perdons la liberté.»

Sans liberté, on ne peut pas être saints

Dans le Livre de l’Exode, on voit que souvent le Peuple de Dieu n’a pas voulu regarder en avant, vers le salut, mais revenir en arrière. Ils se plaignaient et «imaginaient la belle vie qu’ils passaient en Égypte», où ils mangeaient des oignons et de la viande. «Dans les moments de difficulté, le peuple retourne en arrière», il «perd la liberté». Il est vrai qu’ils mangeaient de bonnes choses mais «à la table de l’esclavage».

«Dans les moments d’épreuve, nous avons toujours la tentation de regarder en arrière, de regarder vers les schémas du monde, que nous avions avant de commencer le chemin du salut : sans liberté. Et sans liberté on ne peut pas être saint. La liberté est la condition pour pouvoir cheminer en regardant la lumière devant. Ne pas entrer dans les schémas de la mondanité : cheminer en avant, en regardant la lumière qui est la promesse, dans l’espérance. C’est la promesse, comme pour le Peuple de Dieu dans le désert : quand ils regardaient en avant ils allaient bien. Quand la nostalgie leur venait parce qu’ils ne pouvaient pas manger les bonnes choses qui leur étaient données, ils se trompaient et oubliaient que là-bas ils n’avaient pas la liberté.»

Les schémas mondains promettent tout et ne donnent rien

Le Seigneur appelle donc à la sainteté de tous les jours. Et il y a deux paramètres pour savoir si nous sommes en chemin vers la sainteté. Avant tout si nous regardons vers la lumière du Seigneur dans l’espérance de le trouver, et ensuite, quand viennent les épreuves, regardons en avant et ne perdons pas la liberté en nous réfugiant dans les schémas mondains, qui «te promettent tout et ne te donnent rien».

«Vous serez saints parce que moi Je suis saint». C’est le commandement du Seigneur. Demandons la grâce de bien comprendre ce qu’est le chemin de la sainteté : «une voie de liberté, mais en tension d’espérance vers la rencontre avec Jésus».