Archives de catégorie : Méditation

sur un aspect de spiritualité : Christ, Vierge Marie, Église dans le monde…

La vie se joue aujourd’hui dans nos cœurs

La vie est un présent qui ne se répétera pas et qui se joue dans le cœur. Le Pape l’a dit et a exhorté à ne pas avoir le cœur endurci, sans foi, mais ouvert au Seigneur,  lors de la messe de ce jeudi 12 janvier à la Maison Sainte-Marthe au Vatican.

Cet « aujourd’hui » dont parle le Saint-Esprit dans la Lettre aux Hébreux, est en effet « notre vie ». C’est une journée « pleine de jours », mais « dont il n’y aura pas de rediffusion, un lendemain ». C’est « une journée pendant laquelle nous avons reçu l’amour de Dieu» et «nous pouvons renouveler notre alliance avec la fidélité de Dieu. »

Mais il n’y a « seulement qu’un aujourd’hui dans notre vie», alors que la tentation est de dire « je le ferais demain ». « Je ne dis pas ça pour vous faire peur, mais simplement pour vous dire que notre vie est un aujourd’hui : c’est aujourd’hui ou jamais », car « le demain sera éternel, sans crépuscule, avec le Seigneur pour toujours. »

Après cette réflexion sur l’« aujourd’hui » de nos vies, l’autre parole qui revient à de nombreuses reprises dans la Lettre aux Hébreux, c’est « le cœur ». En effet, c’est avec le cœur que « nous rencontrons le Seigneur ».

« Dans notre cœur se joue le présent. Le crépuscule de ma vie pourrait être aujourd’hui même, mais comment se passe ma journée, en présence du Seigneur ? Et mon cœur, est-il ouvert ? Est-il ancré dans la foi ? Se laisse-t-il conduire par l’amour du Seigneur ? Avec ces questions, nous demandons au Seigneur la grâce dont chacun de nous a besoin. »

se confier et espérer en Dieu

Lors de l’audience générale de ce mercredi matin 11 janvier, tenue en salle Paul VI, le Pape a poursuivi sa série de catéchèses sur l’espérance, en évoquant cette fois-ci un passage de l’Ancien Testament : le Psaume 115, qui dénonce les «fausses espérances dans les idoles».  Le Pape a rappelé qu’il fallait se méfier des faux prophètes qui diffusent des illusions.

PAPE FRANÇOIS

AUDIENCE GÉNÉRALE

Mercredi, 11 janvier 2017


Frères et sœurs, les Saintes Écritures nous mettent en garde contre les fausses espérances que le monde nous présente, en démasquant leur inutilité et en en montrant l’absurdité en dénonçant, en particulier, les idoles en lesquelles nous sommes tentés de mettre notre confiance.

Face aux difficultés de la vie, l’homme fait l’expérience de la fragilité de sa foi et sent le besoin de certitudes diverses, de sécurités et de consolations concrètes qui semblent remplir le vide de la solitude et adoucir la peine à croire. Au lieu de favoriser la vie elles conduisent à la mort.

Telles sont les idéologies avec leur prétention d’absolu, les richesses, le pouvoir et le succès avec leur illusion d’éternité et de puissance, la santé et la beauté physiques auxquelles tout est parfois sacrifié.

Il est nécessaire, bien que demeurant dans le monde, de nous défendre de ces illusions du monde, et de nous en remettre à Dieu vivant et vrai, né de Marie, mort sur la Croix et ressuscité dans la gloire, qui, seul, donne sa bénédiction. Espérer en Dieu nous fait partager sa vie et fait de nous ses enfants ; nous recevons sa bénédiction et nous sommes sauvés.

Le temps de Noël qui vient de s’achever a réveillé notre espérance. Que cette espérance entre maintenant dans notre vie de tous les jours, qu’elle nous soutienne dans les difficultés et donne sens à notre existence.

Que Dieu vous bénisse !


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Jésus est proche des gens, il les sert, d’où sa cohérence et son autorité

Jésus avait de l’autorité parce qu’il servait les gens, il était proche des personnes, et il était cohérent, au contraire des docteurs de la loi qui se sentaient comme des princes. Ces trois caractéristiques de l’autorité de Jésus ont été mises en lumière par le Pape dans l’homélie de la messe matinale à la Maison Sainte-Marthe. Il a souligné que, à l’inverse, les docteurs de la loi enseignaient avec une autorité cléricale, détachés des gens. Ils ne vivaient pas ce qu’ils prêchaient.

L’autorité de Jésus et celle des pharisiens sont les deux pôles autour desquels s’est fixée l’homélie du Pape. Jésus avait une autorité réelle, les autres une simple autorité formelle. Dans l’Évangile d’aujourd’hui on parle de l’étonnement des gens parce que Jésus enseignait «comme quelqu’un qui a de l’autorité», et non pas comme les scribes : ils étaient les autorités du peuple, mais ce qu’ils enseignaient n’entrait pas dans le cœur, alors que Jésus avait une autorité réelle : il n’était pas un «séducteur», il enseignait la Loi «jusqu’au dernier point», il enseignait la Vérité, mais avec autorité. Lire la suite →