La vie est un présent qui ne se répétera pas et qui se joue dans le cœur. Le Pape l’a dit et a exhorté à ne pas avoir le cœur endurci, sans foi, mais ouvert au Seigneur, lors de la messe de ce jeudi 12 janvier à la Maison Sainte-Marthe au Vatican.
Cet « aujourd’hui » dont parle le Saint-Esprit dans la Lettre aux Hébreux, est en effet « notre vie ». C’est une journée « pleine de jours », mais « dont il n’y aura pas de rediffusion, un lendemain ». C’est « une journée pendant laquelle nous avons reçu l’amour de Dieu» et «nous pouvons renouveler notre alliance avec la fidélité de Dieu. »
Mais il n’y a « seulement qu’un aujourd’hui dans notre vie», alors que la tentation est de dire « je le ferais demain ». « Je ne dis pas ça pour vous faire peur, mais simplement pour vous dire que notre vie est un aujourd’hui : c’est aujourd’hui ou jamais », car « le demain sera éternel, sans crépuscule, avec le Seigneur pour toujours. »
Après cette réflexion sur l’« aujourd’hui » de nos vies, l’autre parole qui revient à de nombreuses reprises dans la Lettre aux Hébreux, c’est « le cœur ». En effet, c’est avec le cœur que « nous rencontrons le Seigneur ».
« Dans notre cœur se joue le présent. Le crépuscule de ma vie pourrait être aujourd’hui même, mais comment se passe ma journée, en présence du Seigneur ? Et mon cœur, est-il ouvert ? Est-il ancré dans la foi ? Se laisse-t-il conduire par l’amour du Seigneur ? Avec ces questions, nous demandons au Seigneur la grâce dont chacun de nous a besoin. »
Jésus avait de l’autorité parce qu’il servait les gens, il était proche des personnes, et il était cohérent, au contraire des docteurs de la loi qui se sentaient comme des princes. Ces trois caractéristiques de l’autorité de Jésus ont été mises en lumière par le Pape dans l’homélie de la messe matinale à la Maison Sainte-Marthe. Il a souligné que, à l’inverse, les docteurs de la loi enseignaient avec une autorité cléricale, détachés des gens. Ils ne vivaient pas ce qu’ils prêchaient.