Le Pape François a présidé dimanche 1er janvier 2017 la messe en la solennité de Sainte Marie, Mère de Dieu, en la basilique Saint-Pierre à Rome.. Dans son homélie, il a rappelé le sens de cette fête le premier jour de la nouvelle année. «Célébrer la maternité de Marie comme Mère de Dieu et notre mère au début d’une année nouvelle signifie rappeler une certitude qui accompagnera nos journées: nous sommes un peuple qui a une Mère, nous ne sommes pas des orphelins.»
À l’occasion de ce premier angélus de l’année, Place Saint-Pierre à Rome, le Pape a rappelé la signification de la Solennité de Sainte Marie Mère de Dieu, qui symbolise le lien de la Vierge Marie avec toute la grande famille formée par le Peuple de Dieu.
La Mère de Jésus est «associée intimement» à la mission de son Fils et comme le raconte l’Évangile de ce jour, elle assume cette responsabilité avec discrétion, elle «conserve et médite, elle scrute et approfondit». «Silencieuse et attentive, elle cherche à comprendre ce que Dieu lui demande, jour après jour.»
Dans la visite des bergers à la crèche, rendant gloire à Dieu à la vue de l’Enfant Jésus, elle discerne «le mouvement de salut qui jaillira de l’œuvre du Christ», et elle s’y adapte, prête à répondre à toute demande du Seigneur.
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Le Pape a dit cette prière de remerciement :
«Merci, O Sainte Mère du Fils de Dieu, Jésus, Sainte Mère de Dieu !
Merci pour ton humilité qui a attiré le regard de Dieu ;
Merci pour la foi avec laquelle tu as accueilli sa Parole ;
Merci pour le courage avec lequel tu as dit « Me voici » ;
Oubliée de toi-même, fascinée par l’Amour Saint, faite tout en un avec son espérance ;
Merci, O Sainte Mère de Dieu,
Prie pour nous, pèlerins du temps,
Aide-nous à cheminer sur la voie de la paix. Amen.»
En cette veille au soir de l’année 2017, le Pape François a présidé, dans la basilique Saint-Pierre, les premières Vêpres de la Solennité de Marie Mère de Dieu, suivies du Te Deum d’action de grâce de fin d’année.
Il a invité ce samedi 31 décembre à ne pas avoir une logique du privilège car « Dieu vient lui-même rompre la chaine du privilège qui produit toujours l’exclusion. La crèche nous invite à abandonner la logique des exceptions pour les uns et des exclusions pour les autres. »
Plus que « la responsabilité que nous avons envers les jeunes », il s’agit d’une dette envers eux. « Nous les avons marginalisés de la vie publique », ce qui les oblige à émigrer ou à mendier des occupations n’existant pas, ou bien des travaux ne leur permettant pas de se projeter dans un lendemain.
Nous attendons des jeunes « qu’ils soient fermes d’avenir » mais en même temps, nous les « condamnons » à frapper à des portes qui demeurent fermées. Alors, que faut-il faire ?
Il faut les aider à retrouver, ici sur leur terre, dans leur patrie, des horizons concrets pour leur avenir à construire. En somme, « parier sur une vraie inclusion : celle qui donne le travail digne, libre, créatif, participatif et solidaire ». Les stimuler aussi pour qu’ils soient capables de « rêver et de lutter pour leur rêve ».
PREMIÈRES VÊPRES DE LA SOLENNITÉ DE MARIE MÈRE DE DIEU
ET TE DEUM D’ACTION DE GRÂCES POUR LA FIN D’ANNÉE