Archives de catégorie : Méditation

sur un aspect de spiritualité : Christ, Vierge Marie, Église dans le monde…

Réflexion en l’Année de la Miséricorde

« Proclame que la miséricorde est le plus grand attribut de Dieu. Toutes les œuvres de mes mains sont couronnées de miséricorde. Tout ce que tu dis au sujet de ma bonté est vrai ; la langue n’a pas d’expression adéquate pour l’exalter… » – Paroles de Jésus à sainte Faustine, tiré du journal de Sainte Faustine (n ° 301, 359).

Quand je considère le mot « miséricorde », deux aspects me viennent immédiatement à l’esprit. Le premier est celui de la Miséricorde de Dieu offerte à chacune de nos âmes. Et je peux vous assurer que j’ai grand besoin de cette miséricorde !

Cette première idée sur la Miséricorde et son effet sur nos âmes me fait penser à deux images spécifiques. La première est l’image bien-aimée de la Divine Miséricorde de Jésus telle qu’elle est décrite par sainte Faustine dans son journal, que beaucoup d’entre nous associent au Chapelet de la Miséricorde Divine.

Comme l’a souligné le défunt archevêque américain, le Vénérable Fulton Sheen : « En tant que jeune religieuse polonaise, Sœur Faustine a vu Jésus portant des vêtements blancs avec des rayures rouges et blanches irradiant à partir de l’hostie placée dans son cœur. Faustine rapporte que Jésus a dit : « Le Saint-Sacrement est le trône de miséricorde ». En contemplant le visage du Christ dans l’image de la Divine Miséricorde, je ne peux que ressentir la compassion de Jésus pour moi, Lui qui me lave avec sa miséricorde à travers les rayons de son Sang et l’eau qui jaillit de son cœur eucharistique.

Et, alors que je lutte contre la honte de mes péchés personnels et que je cherche à les surmonter, je m’efforce d’accepter humblement et de plus en plus les mots que Jésus a demandé à Faustine d’inclure au bas de l’image : « Jésus, j’ai confiance en vous ». Il est intéressant de noter que, dans sa première homélie introduisant cette Année Jubilaire de la Miséricorde, le Pape François nous a encouragés à réciter tous les jours une prière similaire, toute simple, pour appeler Jésus : « Seigneur, je suis pécheur : viens à moi avec ta Miséricorde. »

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la porte du salut étroite, mais ouverte

21-08-2016 source : Radio Vatican

La porte du salut est « une porte étroite mais toujours grande ouverte », a dit le pape François lors de l’angélus du 21 août 2016 : étroite « pour contenir notre orgueil qui nous fait enfler » et « grande ouverte parce que Dieu nous accueille sans distinction ».

La porte étroite du salut « nous demande de restreindre et contenir notre orgueil et notre peur, pour nous ouvrir à [Dieu] avec un cœur humble et confiant, en nous reconnaissant pécheurs, ayant besoin de son pardon ».

« En entrant par la porte de Jésus, (…) nous pourrons sortir des attitudes mondaines, des mauvaises habitudes, des égoïsmes et des fermetures ». Et le pape a invité les chrétiens à un examen de conscience sur ce qui les empêche de franchir la porte : « Mon orgueil, ma suffisance, mes péchés ».

Au fil de sa méditation, le pape François a appelé à ne pas gâcher l’occasion de franchir la porte en se contentant « de discours académiques sur le salut », mais à « saisir les occasions de salut ». « La vie n’est pas un jeu vidéo ni un feuilleton télévisé ; notre vie est sérieuse et l’objectif à atteindre est important : le salut éternel. » 

L’intégrale du pape avant l’angélus
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miséricorde et multiplication des pains

C’est sur le miracle de la multiplication des pains que le Pape François a développé sa catéchèse lors de l’audience générale de ce mercredi 17 août 2016. Un miracle en forme de témoignage de la miséricorde du Christ, et qui invite les chrétiens à rester au contact des hommes et des femmes de notre temps pour leur offrir un signe concret de miséricorde.

PAPE FRANÇOIS

AUDIENCE GÉNÉRALE

Mercredi 17 août 2016


 

Dans ce récit du miracle de la multiplication des pains, que nous venons d’entendre, nous voyons à quel point le peuple, redoutant d’être abandonné, s’en remet avec confiance à Jésus. Et le Seigneur en est bouleversé. Il se sent lié à cette foule ; il se donne à elle. La compassion du Maître n’est pas un sentiment vague, mais il prend vraiment soin de ceux qui le suivent et il se préoccupe de donner à manger à ceux qui ont faim. Mais il fait participer ses disciples à sa compassion. Il doit en être de même pour nous. Les signes que Jésus utilise pour accomplir le miracle sont les mêmes que dans l’Eucharistie qui réalise l’unité de la communauté chrétienne et qui la soutient. Vivre dans cette communion signifie offrir aux autres le signe concret de la miséricorde et de l’attention du Christ qui demande à ses disciples de nourrir son peuple et de le garder dans l’unité.

Que Notre-Dame de l’Assomption intercède pour nous, et qu’elle nous aide à être des instruments de communion et des signes de la miséricorde de Dieu partout où nous vivons.

Que Dieu vous bénisse !

 


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