Archives de catégorie : prière

Neuvaine pour l’Assomption – 8ème jour : La mission

Neuvaine pour l’Assomption – 8ème jour : La mission

Theotokos
Theotokos

L’Église qui se manifeste à la Pentecôte est essentiellement missionnaire. Par la force de l’Esprit, la première Église grandit et se construit fondamentalement par la Parole et l’Eucharistie ; mais l’Église continue de naître quotidiennement dans le cœur fidèle de Notre Dame.

Elle naît dans le silence contemplatif de Marie, engendré lui-même par la Parole à contempler. La mission exige ardeur et transparence chez le témoin ; fidélité et courage chez le prophète ; force sereine chez le martyr. À cause de cela même, elle exige contemplation, cohérence intérieure, sérénité devant la croix.

Le silence contemplatif de Marie fait croître l’Église du dedans ; sa parfaite docilité à l’Esprit assure l’unité intérieure de l’Église et l’efficacité de son expansion missionnaire.

Oraison

Père, par ton Esprit de liberté tu as transformé les Apôtres.
Par intercession de Marie, répands ce même Esprit sur ton Église en prière : devant le monde, qu’elle soit aujourd’hui le signe d’une liberté nouvelle, par Jésus, le Christ, notre Seigneur.

Neuvaine pour l’Assomption – 7ème jour : La communion

Neuvaine pour l’Assomption – 7ème jour : La communion

Marie au cénacle Ducio di Buoninsegna
Marie au cénacle Ducio di Buoninsegna

Marie nous est présentée au Cénacle alors qu’Elle préside, dans l’amour, à la prière pleine d’espérance des Apôtres et des disciples. La présence de Marie est fondamentale pour la communion. Marie est là, dans les débuts missionnaires de l’Église, comme Elle le fut dans les débuts de l’activité évangélisatrice de Jésus.

Il nous est bon de penser que Marie, la Mère de Jésus, appartient à cette communauté de disciples fidèles qui écoutent avec docilité la parole des Apôtres et participent à leur Eucharistie.

Dans notre chemin d’espérance avec Marie, cette attitude de communion est fondamentale. Marie l’a vécue dans le silence, l’oraison et la Croix. La communion exige le détachement et la mort ; elle exige la réconciliation et la rencontre ; elle exige, surtout, une entière fidélité à la Parole de Dieu.

Tout le mystère de Marie est un mystère de communion – entre le ciel et la terre, Dieu et l’homme, la contemplation et le service – parce que toute Sa vie fut pure obéissance de foi à l’adorable volonté du Père. La fidélité de Marie rend possible la communion. La communion, au fond, est un mode concret de fidélité.

Oraison

Béni sois-tu, Seigneur Dieu ! La Vierge, comblée de grâce, a été pure disponibilité à Ta Parole. Par Son intercession, ouvre nos vies à Celui qui veut naître en nous comme Il est né un jour en Elle, Marie, la Mère de Ton Fils, le Christ notre Seigneur.

Neuvaine pour l’Assomption – 6ème jour : L’offrande

Neuvaine pour l’Assomption – 6ème jour : L’offrande

mise au tombeau
mise au tombeau

Nous contemplons Marie dans l’offrande de son Fils au Père. C’est le moment providentiellement fort dans lequel Marie l’a senti le plus sien : il est non seulement son Fils mais son Rédempteur. “Près de la Croix se tenait sa mère” (Jn 19, 25-27).

Marie comprend et vit le déchirement de l’offrande, mais aussi sa mystérieuse fécondité. Jamais Marie ne s’est sentie aussi seule : son Fils meurt ; mais jamais non plus, elle ne s’est sentie plus accompagnée et plus féconde ; l’Église naît. “Voici ton Fils” (l’Église, l’humanité).

Le monde ne peut vivre sans le Christ. “Dieu a tant aimé le monde qu’il lui a donné son Fils unique”. Le monde ne peut vivre maintenant sans “l’Église qui est son Corps”. Tout est, évidement, fruit de l’amour du Père ; mais tout est aussi fruit de la générosité sereine et forte, douloureuse et féconde de Marie, “l’offrante”.

Oraison

Tu as voulu, Seigneur, que la Mère de ton Fils, debout près de la croix, fût associée à ses souffrances ; accorde à ton Église de s’unir, elle aussi, à la passion du Christ, afin d’avoir part à sa résurrection. Par ton Fils, le Christ, notre Seigneur.