Archives de catégorie : prière

neuvaine à l’Esprit Saint – cinquième jour

Cinquième jour de la neuvaine – La venue de l’Esprit Saint à la Pentecôte

Pentecôte du Gréco - vers 1600, Huile sur toile, Madrid, Musée dru Prado.
Pentecôte du Gréco – vers 1600, Huile sur toile, Madrid, Musée dru Prado.

Ac 2, 1-21 : « Le jour de la Pentecôte étant arrivé, ils se trouvaient tous ensemble dans un même lieu, quand, tout à coup, vint du ciel un bruit tel que celui d’un violent coup de vent, qui remplit toute la maison où ils se tenaient. Ils virent apparaître des langues qu’on eût dites de feu; elles se partageaient, et il s’en posa une sur chacun d’eux. Tous furent alors remplis de l’Esprit Saint et commencèrent à parler en d’autres langues, selon que l’Esprit leur donnait de s’exprimer. »

 

Ô Esprit-Saint,
Amour du Père et du Fils,
inspire-moi toujours ce que je dois dire,
comment je dois le dire,
ce que je dois taire,
ce que je dois écrire,
comment je dois agir,
ce que je dois faire
pour procurer ta gloire,
le bien des âmes,
et ma propre sanctification.
Ô Jésus, toute ma confiance est en Toi.

(Cardinal Verdier)

Ô Jésus, qui, avant de monter au ciel, as promis à tes Apôtres de leur envoyer le Saint-Esprit pour les instruire, les consoler et les fortifier, daigne faire descendre en nous aussi ce divin Paraclet.  

Prière pour obtenir le don de Conseil

Esprit Saint, divin Consolateur ! Je t’adore comme mon vrai Dieu, ainsi que Dieu le Père et Dieu le Fils. Je vous bénis, en m’unissant aux bénédictions que tu reçois des anges et des Séraphins. Je te rends de vives actions de grâces pour tous les bienfaits que tu répands sans cesse dans le monde.

Tu es l’auteur de tous les dons surnaturels, et as comblé d’immenses faveurs la bienheureuse Mère de Dieu, Marie, je te prie de me visiter par ta grâce et ton amour, et de m’accorder le don de Conseil, afin que je puisse bien choisir tout ce qui est le plus convenable à mon avancement spirituel et découvrir tous les pièges et toutes les ruses du tentateur.

Montre-moi la voie dans laquelle tu veux que je marche, indique-moi tes sentiers. Que ton don de Conseil me dirige pas à pas, afin que je ne m’écarte jamais de la voie que tu m’as tracée.

Qu’il m’inspire toujours ce qu’il y a de plus agréable à tes yeux, me préserve de toute illusion et me fasse avancer rapidement dans la sainteté.

Afin que je puisse reposer éternellement dans l’amour de la Trinité, dans la contemplation du Père, du Fils et de Toi-même, ô Esprit Saint, qui procéde de l’un et de l’autre. Amen.

Le mardi

Dieu de puissance et de miséricorde, nous Te supplions d’envoyer ton Esprit : qu’il habite nos cœurs et fasse de nous le temple de sa gloire. Par Jésus-Christ, notre Seigneur…

O Marie, tendre Épouse du Saint-Esprit, obtenez-moi le beau don de Conseil. Amen !

Prière à Notre-Dame du Cénacle pour préparer la Pentecôte

O Vierge très sainte du Cénacle, Marie Immaculée, notre Mère, nous vous en supplions humblement, obtenez-nous les dons du Saint-Esprit, afin qu’unis dans la charité, et persévérant tous ensemble dans la prière, nous puissions, sous votre garde et votre conduite, travailler, par nos soins et nos exemples, au salut des âmes, et mériter ainsi la vie éternelle.

Soyez-nous propice, ô Notre-Dame du Cénacle, dans la nécessité présente ; venez à notre secours et, par vos prières, obtenez-nous cette grâce que nous sollicitons avec ardeur de la toute-puissance et de la miséricorde divines. Ainsi soit-il.

 Notre-Dame du Cénacle, priez pour nous!

Ô Marie conçue sans péché, priez pour nous qui avons recours à vous

Texte présenté par l’Association de la Médaille Miraculeuse

Neuvaine de la Visitation 1

Neuvaine de la Visitation – Du 23 au 31 mai

Introduction

visitation - Frere Francois - chapelle Saint-Vincent-de-Paul Paris
visitation – Frere Francois – chapelle Saint-Vincent-de-Paul Paris

Luc 1, 39-45 : « En ces jours-là, Marie se mit en route rapidement vers une ville de la montagne de Judée. Elle entra dans la maison de Zacharie et salua Élisabeth. Or, quand Élisabeth entendit la salutation de Marie, l’enfant tressaillit en elle.

Alors, Élisabeth fut remplie de l’Esprit Saint, et s’écria d’une voix forte : « Tu es bénie entre toutes les femmes, et le fruit de tes entrailles est béni. Comment ai-je ce bonheur que la mère de mon Seigneur vienne jusqu’à moi ? Car, lorsque j’ai entendu tes paroles de salutation, l’enfant a tressailli d’allégresse au-dedans de moi. Heureuse celle qui a cru à l’accomplissement des paroles qui lui furent dites de la part du Seigneur. »

La Vierge Marie, à l’annonce de la grossesse de sa cousine par l’archange Gabriel, se met en route pour être aux côtés d’Élisabeth, enceinte de six mois de Jean-Baptiste. Les deux femmes se retrouvent. A peine la salutation de Marie retentit-elle aux oreilles d’Élisabeth que l’enfant qu’elle porte tressaille de joie en elle. L’évangéliste Luc précise qu’aussitôt, Élisabeth fut remplie de l’Esprit-Saint, déclarant Marie « pleine de grâce » et « Mère du Seigneur ».

Le mystère de la Visitation nous propose, en condensé, toutes les dimensions du Salut apporté par Jésus : Leçons de charité et de zèle, de prévenance et d’amabilité ! Leçons de mortification, d’humilité, de sanctification des actions communes et des relations nécessaires avec le monde !

Marie se déplace, en hâte pour aider Élisabeth. Cette neuvaine, proposée par l’Association de la Médaille Miraculeuse, nous fera comprendre qui est notre Mère du ciel. Elle vient toujours au secours de ses enfants de la terre qui ont besoin d’aide. Elle le fait guidée par Jésus et l’Esprit Saint.

Premier jour de la neuvaine – Marie, très humble

Lc 2,25 : « Syméon, attendait la consolation d’Israël »

Sainte Marie, vous apparteniez aux âmes humbles et grandes en Israël. Et c’est vous qui avez apportez à Élisabeth, et à tout le peuple, la consolation tant attendue. Je ne prétends pas et je ne suis pas digne que vous me visitiez sur la terre par votre présence visible, comme vous avez visité tant de vos serviteurs.

Je borne mon désir à vous voir un jour face à face régner dans le ciel, pour vous aimer davantage et vous remercier de tout le bien que vous m’avez fait. A présent, je ne vous demande que de me visiter par votre miséricorde, il me suffit que vous priiez pour moi.

« Nous célébrons aujourd’hui la fête de la Visitation de la Bienheureuse Vierge Marie à sa cousine Élisabeth. Je voudrais méditer avec vous ce mystère qui montre comment Marie affronte le chemin de sa vie, avec beaucoup de réalisme, d’humanité, de sens du concret. Trois mots résument le comportement de Marie : écoute, décision, action ; ce sont des mots qui indiquent une route pour nous aussi devant ce que le Seigneur nous demande dans notre vie. » Pape François le 31 mai 2013

Priez donc, ô Marie ! Et recommandez-moi à votre Fils. Vous connaissez mieux que moi mes misères et mes besoins.

Ô Marie, conçue sans péché, priez pour nous qui avons recours à vous !

Prières quotidiennes –> voir page 2

Sainte Jeanne-Antide Thouret – Fondatrice des Sœurs de la Charité de Besançon

Sainte Jeanne-Antide Thouret
Fondatrice des Sœurs de la Charité de Besançon

Sainte Jeanne-Antide Thouret
Sainte Jeanne-Antide Thouret

Elle naquit à Sancey-le-Long au dio­cèse de Besançon, le 27 novembre 1765. En 1787, elle entra dans la Compagnie des Filles de la Charité où elle resta jusqu’en 1793, moment où la Compagnie fut dispersée par la Révolution française ayant supprimé les Congrégations religieuses. Jeanne retourne dans sa famille.

Là, même pendant la persécution, elle ne cessa d’exercer la charité dans l’assistance des pauvres et des malades, comme dans le maintien vivant de la foi dans sa paroisse, suppléant le curé expulsé.

Ne pouvant rejoindre la Compagnie des Filles de la Charité qui, alors, n’existe plus, en 1799, à Besançon, elle fonda la Congrégation des Sœurs de la Charité sous le patronage de saint Vincent de Paul, dont l’esprit et la tradition sont à la source des Règles de l’Institut, comme elle aimait le rappeler.

La Congrégation se développa rapide­ment et après plusieurs fondations en France, en 1810, appelée par le roi, Sœur Jeanne Antide alla à Naples avec quelques Sœurs, commençant ainsi les fondations en Italie.

L’approbation des Règles par Pie VII, en 1819, est le dé­but d’une longue période d’épreuves. Quelques changements secondaires introduits dans le texte suscitèrent des réactions et des oppositions de certains mal disposés, et même de l’arche­vêque de Besançon, qui eurent pour conséquence la division dans l’Institut et la séparation d’avec la Fondatrice, jusqu’à la mettre de côté. Jeanne Antide est rejetée par une grande partie de sa Congrégation.

Mais elle, tout en ayant été obligée de quit­ter Besançon, continua à exhorter la Communauté à persévérer dans le service des pauvres et dans la communion fraternelle. Elle sut conserver une grande sérénité spirituelle et une ferme fidélité au Pape.

Elle mourut à Naples le 24 août 1826. Pie XI la déclara bienheureuse le 23 mai 1926, et la canonisa le 14 janvier 1934. Les notes caractéristiques de sa spiritualité furent la généreuse donation au service des pauvres et des persécutés, la fidélité et la persévérance dans la vocation même dans les épreuves, l’amour et l’obéissance au Pape.

La célébration de sa mémoire dans la famille vincentienne, en plus du souvenir de sa présence chez les Filles de la Charité, veut être comme une approche idéale de la famille spirituelle de sainte Jeanne-Antide dans l’unique esprit de la charité vin­centienne pour le service de l’Église et des pauvres.

PRIÈRE DE SAINTE JEANNE ANTIDE

 Seigneur, en vous  seul toute  ma  confiance !

 Ô mon Dieu, Souverain Seigneur du Ciel et de la terre, Seul grand, Seul Saint et Seul tout-puissant, devant qui nul ne peut résister, levez-vous, faites éclater votre bonté et vos anciennes miséricordes. Mettez-vous entre moi et mes ennemis. Les voici qui viennent pour me chasser de l’Institut, et de la famille que vous m’avez confiée.

Ils font tous leurs efforts pour la diviser et pour la rendre rebelle à moi et à votre Sainte Église. Ils sont agités contre moi, parce que j’ai soumis à votre Vicaire, le Saint Pontife, cet Institut et la Règle que vous m’aviez dictée pour diriger saintement toutes les filles que vous m’avez associées.

Vous avez inspiré à votre représentant sur terre de l’approu­ver ; il est dirigé par votre Esprit qui lui a fait aussi ap­prouver les modifications qu’il a cru être selon la justice et l’équité. C’est en vous seul, mon Dieu et mon Seigneur, que j’ai mis toute ma confiance et ma parfaite espérance : qui espère en Vous ne sera pas confondu.

Ne considérez pas, je Vous prie, mon indignité. Ô Père Éternel, considé­rez plutôt, je vous en prie, les mérites infinis, les souf­frances et la mort de Jésus Christ. C’est au nom et par les mérites de Jésus Christ crucifié que je vous en supplie. Vous l’avez promis que tout ce que l’on vous demanderait en son Saint Nom serait accordé.

Ô mon Dieu, ayez pitié de moi, conduisez-moi et dirigez-moi par votre Esprit Saint. Je pardonne à mes ennemis le mal qu’ils me font, pour l’amour de Vous ; et je suis disposée à souffrir tout ce qu’il vous plaira, avec le secours de votre grâce, désirant que ce soit pour votre plus grande gloire et pour ma sanctification.

Vous avez daigné vous servir de moi pour établir cet Ins­titut ; je ne me décourage pas de toutes ces contradictions : ce ne sont pas les premières. Vous savez toutes celles que j’ai souffertes du passé ; vous m’avez aidée de votre toute-puissance, et je suis dans la ferme confiance que vous m’aiderez encore dans les présentes.

Vous êtes le Dieu fort, et c’est sur vous seul que je m’appuie. Vous ne vous retirerez pas de moi, vous serez Vous-même ma force et mon soutien. Si vous daignez être pour moi, je n’ai rien à craindre de mes ennemis, vous en serez victorieux.

Ô mon miséricordieux Jésus, Vous avez tout pouvoir sur les cœurs; vous pouvez les convertir. Je vous en supplie et je l’espère. Faites-moi connaître vos volontés, vos des­seins, et tout ce que vous voulez que je fasse ; je le ferai, parce que je crois fermement que je puis tout avec vous et avec votre grâce.

Et je crois aussi que je ne puis rien sans Vous, que je ne suis que faiblesse, que péché et qu’ignorance. Je remets le tout à votre bonté paternelle, à laquelle je me confie parfaitement et pour toujours. Ainsi soit-il !