Archives de catégorie : prière

SOIXANTE-TREIZIÈME LECTURE : Des sacrements en général

SOIXANTE-TREIZIÈME LECTURE : Des sacrements en général

Abbe-Charles-Francois-LHOMOND-1727-1794
Abbe-Charles-Francois-LHOMOND-1727-1794

Haurietis aquas de fontibus Salvatoris.

Vous puiserez des eaux dans les sources du Sauveur, Isaïe 12.

Je vous remercie, ô mon Dieu ! de ce que vous avez mis dans votre Église des sources inépuisables de grâces et de bénédictions : en me fournissant tant de moyens de salut, vous me faites connaître que vous voulez me sauver. Serai-je assez ennemi de moi-même pour les négliger, et pour me perdre au milieu de tant de secours si puissants ?

Non, mon Dieu ; je veux en profiter ; je ne serai point insensible à vos bontés. Vous voulez me sauver ! mon désir le plus empressé sera de répondre aux vues de votre miséricorde sur moi : j’irai puiser, dans ces sources sacrées, l’eau vivifiante qui purifie l’âme de toute souillure ; j’irai y chercher des lumières dans mes ténèbres, de la force dans mes faiblesses, des consolations dans mes peines.

Mais pour y trouver des avantages si précieux, il faut que j’y apporte de saintes dispositions ; vos dons ne tombent que sur les cœurs bien préparés : faites, Seigneur, que je ne m’approche jamais des choses saintes qu’avec les sentiments de respect, de religion et de piété que vous exigez de tous ceux qui les reçoivent.

Texte présenté par l’Association de la Médaille Miraculeuse

NB : à ceux qui le demanderont – par contact -, je donnerai gratuitement la version de ces prières, mise en EPUB.
P. J.-Daniel Planchot, cm

SOIXANTE-DOUZIÈME LECTURE – Nécessités de la grâce, et moyens de l’obtenir

TROISIÈME PARTIE : DES SACREMENTS ET DE LA PRIÈRE.

SOIXANTE-DOUZIÈME LECTURE :
Nécessités de la grâce, et moyens de l’obtenir.

Abbe-Charles-Francois-LHOMOND-1727-1794
Abbe-Charles-Francois-LHOMOND-1727-1794

Omne datum optimum et omne donum perfectum desursum est, descendens a Patre lumimum.

Toute grâce excellente et tout don parfait vient d’en haut, et descend du Père des lumières.

Oui, mon Dieu, il me serait impossible de vivre chrétiennement et de me sauver, sans le secours puissant de votre grâce.

Ce fonds de corruption que je sens en moi, les attaques multipliées que me livrent les ennemis de mon salut, tout me convainc de cette vérité ; mais vous me l’offrez, cette grâce si nécessaire, et il ne tient qu’à moi de la recevoir et d’en faire un bon usage.

Si je suis si faible, je ne dois l’imputer qu’à moi-même ; c’est que j’ai négligé les moyens d’attirer votre grâce ; c’est que je l’ai même rejetée, et que je n’ai pas voulu en profiter.

Quand j’ai eu le malheur de perdre la vie spirituelle par le péché, ne pouvais-je pas réparer cette perte en recourant au sacrement que vous avez établi pour me la rendre ? Quand je suis assailli par des tentations, ne puis-je pas crier vers vous ? ne puis-je pas vous invoquer et vous demander la force de les vaincre ?

Vous avez promis d’accorder votre secours à ceux qui vous adresseraient leur prière, pourquoi n’ai-je pas employé cette arme victorieuse que vous me mettiez entre les mains, et qui aurait dissipé tous mes ennemis ?

Oubliez, ô mon Dieu ! les résistances que j’ai opposées jusqu’à présent à votre grâce ; rendez mon esprit attentif aux lumières que vous me donnerez ; rendez mon cœur docile aux salutaires impressions que vous y exciterez ; faites que, par ma fidélité à suivre vos divines inspirations, j’embrasse avec courage le parti de la vertu, et que j’y persévère constamment jusqu’à la mort.

Texte présenté par l’Association de la Médaille Miraculeuse

NB : à ceux qui le demanderont – par contact -, je donnerai gratuitement la version de ces prières, mise en EPUB.
P. J.-Daniel Planchot, cm

Nul n’est disciple hormis le Serviteur

Nul n’est disciple
Hormis le serviteur.
Nul n’est lumière
Sans l’amour indicible
Qui dans le frère
Découvre le Seigneur.

Nul ne console
A moins d’avoir souffert.
Nul ne témoigne
S’il ne vit la Parole
Où l’homme gagne
Sa joie quand il se perd.

Nul n’est tendresse
À moins d’être blessé.
Nul ne pardonne
S’il n’a vu sa faiblesse
Qui l’abandonne
Aux mains du Transpercé.

Nul ne partage
S’il n’a donné son tout.
Nul ne peut dire
La folie du message,
S’il ne se livre
Lui-même jusqu’au bout.

Nul n’est semence
A moins d’être semeur :
Point de récolte
Sans le temps du silence,
Car tout apôtre
Devient le grain qui meurt.

Hymne pour les pasteurs