Archives de catégorie : prière

CINQUANTE-DEUXIÈME LECTURE : Vous ne déroberez point

CINQUANTE-DEUXIÈME LECTURE : Vous ne déroberez point.

Abbe-Charles-Francois-LHOMOND-1727-1794
Abbe-Charles-Francois-LHOMOND-1727-1794

Non facies furtum. Exode 20.

Vous me défendez, ô mon Dieu, de faire tort à mon prochain ; et s’il m’arrivait de commettre quelque injustice, vous m’ordonnez de la réparer. Je sens l’équité de cette loi, et je m’y soumets de tout mon cœur. Je veux que l’on soit juste à mon égard, je dois donc l’être moi-même envers les autres.

Grâce au fond de droiture que vous avez mis dans mon cœur, et à la bonne éducation que votre providence me procure, le vol me fait horreur, et il n’y a point de crime pour lequel je me sente plus d’éloignement.

Conservez et fortifiez en moi ces sentiments, ô mon Dieu ! faites que je ne m’écarte jamais des lois de la plus exacte probité ; et que toute ma vie, dans quelque état, dans quelque situation que je me trouve, elles soient la règle de ma conduite, et que je sanctifie, par des motifs chrétiens, une probité qui, sans cela, serait toute humaine, toute naturelle, et qui, en m’attirant l’estime des hommes, ne mériterait pas cette récompense éternelle à laquelle vous m’appelez.

Texte présenté par l’Association de la Médaille Miraculeuse

NB : à ceux qui le demanderont – par contact -, je donnerai gratuitement la version de ces prières, mise en EPUB.
P. J.-Daniel Planchot, cm

CINQUANTE-UNIÈME LECTURE : Des spectacles

CINQUANTE-UNIÈME LECTURE : Des spectacles.

Abbe-Charles-Francois-LHOMOND-1727-1794
Abbe-Charles-Francois-LHOMOND-1727-1794

Nolite diligere mundum, neque ea quae in mundo sunt.

N’aimez point le monde, ni les divertissements du monde. 1 Jean 2.

Que d’écueils dans le monde, ô mon Dieu ! qu’il y a de pièges tendus à la vertu ! mais avec votre grâce, je puis les éviter tous. Si le monde étale ses charmes trompeurs pour me séduire, s’il cherche à m’éblouir par l’éclat de ses pompes, vous m’instruisez du danger, et vous me donnez la force de le fuir, vous m’avertissez que ma faiblesse y succomberait, et qu’il n’y a pour moi de sûreté que dans la fuite.

Je ne devrais donc m’en prendre qu’à moi-même de ma perte, si j’avais la témérité de m’y exposer. Pourrais-je, ô mon Dieu ! m’aveugler au point de regarder comme innocents des spectacles profanes, où tout est propre à allumer et à nourrir des passions funestes, où l’on débite des maximes opposées à votre sainte loi, où ma présence seule autoriserait une profession que votre Église condamne et proscrit ?

Si je tombais jamais dans cette illusion, daignez la dissiper ; ne permettez pas que je me laisse séduire par l’exemple et par les discours de ceux qui les fréquentent, et qui ne cherchent à les justifier, que parce qu’ils y trouvent l’aliment d’une passion chérie, ou parce qu’ils n’ont pas le courage d’y renoncer.

Faites-moi connaître que le vice n’en est que plus séduisant pour être plus déguisé, et que le poison n’en est que plus dangereux pour être préparé par des mains habiles.

Texte présenté par l’Association de la Médaille Miraculeuse

NB : à ceux qui le demanderont – par contact -, je donnerai gratuitement la version de ces prières, mise en EPUB.
P. J.-Daniel Planchot, cm

CINQUANTIÈME LECTURE : Des mauvais livres

CINQUANTIÈME LECTURE : Des mauvais livres.

Abbe-Charles-Francois-LHOMOND-1727-1794
Abbe-Charles-Francois-LHOMOND-1727-1794

Multi qui fuerant curiosa sectati contulerunt libros, et combusserunt coram omnibus.

Plusieurs de ceux qui avaient suivi leur curiosité [pratiqué les sciences occultes] apportèrent leurs livres et les brûlèrent devant tout le monde. Actes 19.

C’est vous, ô mon Dieu ! qui nous parlez dans les bons livres : les lire, c’est vous écouter, vous êtes la source de toute lumière, le principe de toute vérité. C’est le démon, au contraire, qui nous parle dans les mauvais livres, c’est lui qu’on écoute quand on les lit : Ceux qui les ont écrits sont les organes du démon.

Serais-je donc assez malheureux, assez ennemi de moi-même, pour me livrer à un tel maître, pour recevoir ses leçons ? qu’apprendrai-je à son école ? il est le père de l’erreur, du mensonge et du vice ; il répandrait les ténèbres dans mon esprit et la corruption dans mon cœur ; il y exciterait des passions funestes, qui feraient mon malheur dès cette vie même, et qui me perdraient éternellement dans l’autre.

Je renonce de bon cœur à toute curiosité que je ne pourrais satisfaire que par la perte de votre grâce, de mon innocence et de mon bonheur éternel.

Texte présenté par l’Association de la Médaille Miraculeuse

NB : à ceux qui le demanderont – par contact -, je donnerai gratuitement la version de ces prières, mise en EPUB.
P. J.-Daniel Planchot, cm