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Voici ta Mère!

« Voici ta Mère! » (Jn 19, 27).

Roger van den Weyden La Crucifixion vers 1460 Escorial Palace Madrid.
Roger van den Weyden La Crucifixion vers 1460 Escorial Palace Madrid.C’est Jésus, ô Vierge Marie, qui, de la croix,

C’est Jésus, ô Vierge Marie, qui, de la croix,
a voulu nous confier à Toi,
non pour atténuer, mais pour confirmer
son rôle exclusif de Sauveur du monde.
Si à travers le disciple Jean
tous les fils de l’Église t’ont été confiés,
j’ai d’autant plus plaisir à Te voir confiés, ô Marie,
les jeunes du monde.
A toi, douce Mère, dont j’ai toujours ressenti la protection,
je les confie à nouveau ce soir.
Sous ton manteau, sous ta protection,
ils cherchent refuge.
Toi, Mère de la grâce divine,
fais-les resplendir de la beauté du Christ!

Ce sont les jeunes de ce siècle,
qui à l’aube du nouveau millénaire,
vivent encore les tourments dérivant du péché,
de la haine, de la violence,
du terrorisme et de la guerre.
Mais ce sont également les jeunes
vers lesquels l’Église se tourne avec confiance consciente que,
avec l’aide de la grâce de Dieu ils réussiront à croire et à vivre
en témoins de l’Évangile dans l’aujourd’hui de l’histoire.

O Marie,
aide-les à répondre à leur vocation.
Guide-les vers la connaissance de l’amour véritable
et bénis ceux qu’ils aiment.
Soutiens-les dans les moments de souffrance.
Fais d’eux des annonciateurs courageux du salut du Christ
le jour de Pâques:  Paix à vous!
Avec eux, je me confie moi aussi encore une fois à Toi
et avec une affection pleine de confiance je te répète:
Totus tuus ego sum! Je suis tout à toi!

Et chacun d’eux s’exclame également avec moi:
Totus tuus!
Totus tuus!

Amen.

Le saint Pape Jean-Paul II confie les jeunes à la Vierge ( jeudi 10 avril 2003)


© Copyright – Libreria Editrice Vaticana

Texte présenté par l’Association de la Médaille Miraculeuse

12 Promesse d’un Sauveur – Lhomond

DOUZIÈME LECTURE : Promesse d’un Sauveur.

Quae repromissio ad patres nostros facta est, hanc Deus adimplevit.

abbé Charles François LHOMOND 1727-1794
abbé Charles François LHOMOND 1727-1794

Dieu a accompli la promesse qu’il avait faite à nos pères. Actes 13.

Qu’elle était profonde, ô mon Dieu, cette plaie que le péché avait faite à l’homme. Mais quelque grands que soient nos maux, vous pouvez les guérir ; il n’y a point de maladie incurable pour un médecin tout-puissant.

Si les effets de votre justice sont incompréhensibles, ceux de votre miséricorde ne le sont pas moins. Vous exigez, à la vérité, une réparation égale à l’offense, mais vous vous chargez de nous fournir la victime.

Vous exigez le paiement d’une dette immense, mais vous nous mettez vous-même entre les mains le prix qui doit nous acquitter envers vous. Vous avez consolé l’homme pécheur par l’espérance d’un Sauveur qui viendrait le délivrer de ses misères, et le réconcilier avec vous.

Ce vainqueur du démon, que vous aviez promis à Adam, vous l’aviez annoncé ensuite à Abraham, comme celui qui répandrait la bénédiction sur tous les peuples de la terre ; vous l’avez encore montré à Jacob, comme votre envoyé par excellence, comme l’objet des désirs et de l’attente des nations.

Vous avez alors marqué l’époque de sa venue ; vous avez entretenu et fortifié cette précieuse espérance, en le désignant à Moïse sous de nouveaux traits ; vous le lui avez montré comme le prophète par excellence, comme le libérateur de ses frères, le médiateur d’une nouvelle alliance, et vous nous avez ordonné de l’écouter.

Nous sommes, ô mon Dieu, dociles à sa voix, nous faisons profession de suivre sa doctrine. Nous sommes donc les enfants de la promesse, puisque nous croyons en lui. Vous avez dit à Abraham que vous seriez son Dieu et le Dieu de sa postérité. Vous comptez parmi ses enfants tous ceux qui imitent sa foi.

Nous sommes donc votre peuple ; c’est sur nous que s’est répandue la bénédiction qui devait faire le bonheur des nations. Nous ne cesserons jamais de célébrer votre miséricorde, qui a préparé à nos maux un remède si puissant et si admirable.

Charles François LHOMOND – DOCTRINE CHRÉTIENNE EXPLIQUÉE (1783)

Texte présenté par l’Association de la Médaille Miraculeuse

NB : à ceux qui le demanderont – par contact -, je donnerai gratuitement la version de ces prières, mise en EPUB.
P. J.-Daniel Planchot, cm

11 Chute de l’homme, péché originel – Lhomond

ONZIÈME LECTURE : Chute de l’homme, péché originel.

Per unum hominem peccatum intravit in mundum… in quo omnes peccaverunt.

abbé Charles François LHOMOND 1727-1794
abbé Charles François LHOMOND 1727-1794

Le péché est entré dans le monde par un seul homme… en qui tous ont péché, Rom. 5.

De quel bonheur sommes-nous déchus, ô mon Dieu, et dans quel abîme de maux avons-nous été précipités ! Vous aviez créé l’homme pour le rendre éternellement heureux, lui et toute sa postérité.

Il était juste et saint, quand il est sorti de vos mains ; il ne tenait qu’à lui de conserver ces précieux avantages, et de les faire passer à ses enfants ; il ne fallait pour cela que demeurer fidèle.

S’il eût persévéré dans la justice, il aurait communiqué le même bonheur à tous ses descendants. Nous serions tous nés justes comme lui, et assurés d’une fidélité éternelle. Hélas ! en vous désobéissant, il a tout perdu. La mort du corps, à laquelle il a été condamné, n’est qu’une faible image de la mort de l’âme, qui est une suite de son péché.

Vous êtes, ô mon Dieu ! la vie de notre âme, et le péché en est la mort : il la sépare de vous, et dès lors elle tombe dans le plus grand des malheurs, qui est d’être éternellement bannie de votre présence. Ce malheur épouvantable est retombé sur toute sa postérité, parce qu’elle a péché en lui.

Nous naissons tous enfants de colère, condamnés à la mort, et à toutes sortes de misères spirituelles et corporelles, assujettis aux révoltes de la concupiscence, et exclus du ciel pour toujours, si, par une miséricorde infinie, vous n’aviez préparé un remède à nos maux, et si vous ne nous aviez fourni un moyen de réconciliation.

J’adore, ô mon Dieu ! J’adore en tremblant la sévérité de votre justice. Faites que, par ce châtiment terrible, je comprenne combien le péché est affreux à vos yeux, et combien les suites en sont funestes à l’homme. Faites que je le craigne plus que la mort, et que, aidé du secours de votre grâce, je n’abuse jamais de la liberté que le péché n’a point détruite.

Charles François LHOMOND – DOCTRINE CHRÉTIENNE EXPLIQUÉE (1783)

Texte présenté par l’Association de la Médaille Miraculeuse

NB : à ceux qui le demanderont – par contact -, je donnerai gratuitement la version de ces prières, mise en EPUB.
P. J.-Daniel Planchot, cm