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prier pour les familles en crise et pour la conversion des usuriers qui en profitent

prier pour les familles en crise et pour la conversion des usuriers qui en profitent

Durant la messe  de la seconde semaine du Temps pascal, ce jeudi 24 avril 2020, à Sainte-Marthe, le Pape François a pensé aux nombreuses familles en crise à cause du Covid-19, mises encore plus en difficulté par ceux qui profitent de cette situation de nécessité. Dans son homélie, le Pape a rappelé que Jésus prie pour nous devant le Père en montrant ses blessures, prix de notre salut : ayons confiance en la prière de Jésus.

 

En introduction,

il a adressé ses pensées aux familles en difficulté en cette période de pandémie :

«À tant d’endroits, l’un des effets de cette pandémie se fait sentir : de nombreuses familles sont dans le besoin, affamées et, malheureusement, des groupes d’usuriers leur vient en « aide ». Il s’agit d’une nouvelle pandémie. La pandémie sociale : des familles qui ont un travail quotidien ou, malheureusement, un travail au noir, qui ne peuvent plus travailler et n’ont plus de quoi manger… avec des enfants à charge. Et ensuite les usuriers prennent le peu qu’ont ces familles. Prions. Prions pour ces familles, pour les nombreux enfants de ces familles, pour la dignité de ces familles, et prions aussi pour les usuriers : que le Seigneur touche leur cœur et les convertisse.»

Saint Pierre - Rubens
Saint Pierre – Rubens – musée du Prado

Dans le passage des Actes des Apôtres (Ac 5,27-33),  Pierre, face aux reproches et aux menaces du grand-prêtre qui veut lui interdire d’enseigner au peuple, répond qu’il faut obéir à Dieu plutôt qu’aux hommes et annonce ouvertement devant tous la résurrection de Jésus, le Sauveur, que les chefs religieux ont voulu mettre à mort.

Le courage de Pierre, qui était un faible, vient de la prière de Jésus pour lui, afin que sa foi ne faiblisse pas. Jésus prie pour Pierre. Et Jésus prie aussi pour nous devant le Père en montrant ses blessures, le prix de notre salut. Jésus est l’intercesseur : nous devons avoir plus de confiance en la prière de Jésus, qu’en nos propres prières.

homélie :

«La première lecture poursuit l’histoire qui a commencé avec la guérison de l’infirme à la Belle Porte du Temple. Les apôtres ont été amenés devant le Sanhédrin, puis ils ont été envoyés en prison, puis un ange les a libérés.

Et ce matin-là, juste ce matin-là, ils ont dû sortir de la prison pour être jugés, mais ils avaient été libérés par l’ange et ont prêché dans le Temple. « En ce temps-là, le commandant et les infirmiers conduisaient les apôtres et les présentaient au Sanhédrin » ; ils sont partis les chercher au Temple et les ont emmené au Sanhédrin.

Et là, le grand prêtre leur reprochait : « Ne vous avons-nous pas expressément interdit d’enseigner en ce nom ? – c’est-à-dire au nom de Jésus – et vous, vous avez rempli Jérusalem de votre enseignement et vous voulez aussi faire retomber sur nous le sang de cet homme », car les apôtres, Pierre avant tout, leur reprochaient ; Pierre et Jean reprochaient aux chefs, aux prêtres, d’avoir tué Jésus.

Alors Pierre a répondu de concert avec les apôtres: « Nous devons obéir à Dieu, nous sommes obéissants à Dieu et vous êtes coupables de cela ».  Et il accuse, mais avec un courage, avec une franchise, que l’on se demande : « Mais est-ce là le Pierre qui a renié Jésus ? Ce Pierre qui avait si peur, ce Pierre qui était aussi un lâche ? Comment est-il arrivé ici ?

Et il finit : « Et de ces faits, nous sommes témoins, nous et le Saint-Esprit qui est avec nous, que Dieu a donné à ceux qui lui obéissent ». Comment ce Pierre a-t-il pu en arriver là, à ce courage, à cette franchise, à s’exposer ? Parce qu’il pourrait trouver des compromis et dire aux prêtres : « Mais ne vous inquiétez pas, nous irons, nous parlerons un peu plus bas, nous ne vous accuserons jamais en public, mais vous nous laissez tranquilles… », et trouver des compromis.

Dans l’Histoire, l’Église a dû faire cela à de nombreuses reprises pour sauver le peuple de Dieu. Et bien souvent, elle l’a fait aussi pour se sauver elle-même – mais pas la Sainte Eglise ! – jusqu’aux dirigeants. Les compromis peuvent être bons ou mauvais. Mais eux pourraient-ils sortir d’un compromis ? Non, Pierre a dit avec courage : « Pas de compromis. Vous êtes les coupables ».

Et comment Pierre est-il arrivé à ce point ? Parce qu’il était un homme enthousiaste, un homme qui aimait avec force, même un homme craintif, un homme qui était ouvert à Dieu au point que Dieu lui révèle que Jésus est le Christ, le Fils de Dieu. Mais peu après – de suite – il se laisse tomber dans la tentation de dire à Jésus : « Non, Seigneur, par cette voie-là non, prenons l’autre » : la rédemption sans la Croix.

Et Jésus lui dit : « Satan ». Un Pierre qui est passé de la tentation à la grâce, un Pierre qui est capable de s’agenouiller devant Jésus [et de dire] : « Éloigne-toi de moi qui suis pécheur », et puis un Pierre qui essaie de s’enfuir sans être vu, et pour ne pas finir en prison renie Jésus. C’est un Pierre instable, mais parce qu’il a été très généreux et aussi très faible.

Quel est le secret, quelle force Pierre avait-il pour arriver jusqu’ici ? Il y a un verset qui nous aidera à comprendre cela. Avant la Passion, Jésus a dit aux apôtres : « Satan vous a cherchés pour vous tamiser comme le grain de blé. » C’est le moment de la tentation : « Vous serez comme ça, comme le blé. »

Et à Pierre, Jésus dit : « Et je prierai pour toi, afin que ta foi ne faiblisse pas ». C’est le secret de Pierre : la prière de Jésus. Jésus prie pour Pierre, afin que sa foi ne faiblisse pas et qu’il puisse – dit Jésus – confirmer ses frères dans la foi. Jésus prie pour Pierre.

Et ce que Jésus a fait avec Pierre, il le fait avec nous tous. Jésus prie pour nous, il prie devant le Père. Nous sommes habitués à prier Jésus de nous donner cette grâce, cette autre grâce, de nous aider, mais nous ne sommes pas habitués à contempler Jésus qui montre les blessures au Père, à Jésus, l’intercesseur, à Jésus qui prie pour nous. Et grâce à la prière de Jésus, Pierre a pu passer de lâche à courageux avec le don du Saint-Esprit.

Réfléchissons un peu à cela. Tournons-nous vers Jésus, en remerciant Celui qui prie pour nous. Pour chacun de nous, Jésus prie. Jésus est l’intercesseur. Jésus voulait emporter les blessures avec lui pour que le Père puisse les voir. C’est le prix de notre salut.

Nous devons avoir davantage confiance ; plus que dans nos prières, dans la prière de Jésus. « Seigneur, prie pour moi » – « Mais je suis Dieu, je peux te donner… » – « Oui, mais prie pour moi, car tu es l’intercesseur ». Et voici le secret de Pierre : « Pierre, je prierai pour toi afin que ta foi ne faiblisse pas ».

Que le Seigneur nous enseigne à lui demander la grâce de prier pour chacun d’entre nous.»

Le Pape a terminé la célébration par une adoration et une bénédiction eucharistique, nous invitant à la communion spirituelle.

Prière récitée par le Pape :

«À tes pieds, ô mon Jésus, je me prosterne et je t’offre le repentir de mon cœur contrit qui s’abandonne dans son néant et en ta sainte présence. Je T’adore dans le sacrement de ton amour, (l’Eucharistie). Je désire te recevoir dans la pauvre demeure que t’offre mon cœur; en attente de la félicité de la communion sacramentelle, je veux te posséder en esprit. Viens à moi, ô Jésus, que je vienne à Toi. Que ton amour puisse enflamme tout mon être pour la vie et la mort. Je crois en Toi, j’espère en Toi, je T’aime».

Avant de quitter la chapelle dédiée au Saint-Esprit, l’antienne mariale « Regina caeli« , chantée pendant le Temps Pascal, a été entonnée:

«Regína caeli laetáre, allelúia.

Quia quem merúisti portáre, allelúia.

Resurréxit, sicut dixit, allelúia.

Ora pro nobis Deum, allelúia».

Prier pour que les politiques recherchent toujours le bien du peuple

Prier pour que les politiques recherchent toujours le bien du peuple

En ce lundi de la deuxième semaine du Temps Pascal, le Saint-Père a introduit la messe en la chapelle de la maison Sainte-Marthe au Vatican, en priant pour ceux, des différents pays du monde, qui sont engagés en politique : «Prions aujourd’hui pour les hommes et les femmes qui ont une vocation politique: la politique est une forme élevée de charité. Pour les partis politiques des différents pays, afin qu’en ce moment de pandémie, ils puissent chercher ensemble le bien de leur pays et non celui de leur propre parti.»

 

Dans son homélie, il a rappelé que le chrétien doit non seulement observer les commandements mais se laisser conduire avec docilité par l’Esprit, qui nous guide là où nous ne le savons pas: c’est la renaissance d’en haut, c’est entrer dans la liberté de l’Esprit.

Le Christ enseigne à Nicodème, de Crijn Hendricksz Volmarijn (Rotterdam), tableau inspiré de Jean 3.
Le Christ enseigne à Nicodème, de Crijn Hendricksz Volmarijn (Rotterdam), tableau inspiré de Jean 3.

Il a commenté l’Évangile du jour (Jn 3, 1-8), dans lequel Jésus rencontre le pharisien Nicodème. Il l’a fait aussi  sur la lecture, issue du livre des Actes des Apôtres (Ac 4, 23-31) dans laquelle, après la libération de Pierre et de Jean, les disciples de Jésus adressent ensemble une prière à Dieu afin de pouvoir annoncer sa parole malgré les difficultés.

homélie :

«Cet homme, Nicodème, est un chef des Juifs, un homme d’autorité ; il a ressenti le besoin d’aller vers Jésus. Il y est allé la nuit, parce qu’il devait un peu faire un exercice d’équilibre, car ceux qui allaient parler avec Jésus n’étaient pas bien regardés.

C’est un pharisien juste, car tous les pharisiens ne sont pas mauvais: non, non ; il y avait aussi des pharisiens justes. C’est un pharisien vertueux. Il ressentait un malaise, car c’est un homme qui avait lu les prophètes et il savait que ce que Jésus faisait avait été annoncé par les prophètes.

Il a ressenti un trouble et il est allé parler à Jésus. « Rabbi, nous savons que tu es venu de Dieu comme Maître »: c’est une confession, jusqu’à un certain point. « Personne, en effet, ne peut accomplir ces signes que Tu accomplis si Dieu n’est pas avec Lui ». Il s’arrête avant le « donc ». Si je dis cela … alors …

Et Jésus a répondu. Il a répondu mystérieusement, car lui, Nicodème, ne s’y attendait pas. Il a répondu avec cette image de naissance: si l’on ne naît pas d’en haut, on ne peut pas voir le Royaume de Dieu. Et lui, Nicodème, ressent de la confusion, il ne comprend pas et prend ad litteram cette réponse de Jésus: mais comment peut-on naître si l’on est un adulte, une grande personne? Naître d’en haut, naître de l’Esprit.

C’est le saut que doit faire la confession de Nicodème et il ne sait pas comment le faire. Parce que l’Esprit est imprévisible. La définition de l’Esprit que Jésus donne ici est intéressante: « Le vent souffle où il veut et vous entendez sa voix, mais vous ne savez pas d’où il vient ni où il va : Il en est ainsi pour qui est né du souffle de l’Esprit », c’est-à-dire qui est libre.

Une personne qui se laisse porter de toute part par l’Esprit Saint: c’est la liberté de l’Esprit. Et celui qui fait cela est une personne docile, et ici nous parlons de docilité à l’Esprit.

Être chrétien, ce n’est pas seulement accomplir les Commandements: ils doivent être suivis, c’est vrai; mais si vous vous arrêtez là, vous n’êtes pas un bon chrétien. Être un bon chrétien, c’est laisser l’Esprit entrer en vous et vous emmener, vous emmener là où Il vous veut.

Dans notre vie chrétienne, nous nous arrêtons souvent comme Nicodème, avant le « donc », nous ne savons pas quel pas faire, nous ne savons pas comment le faire ou nous n’avons pas la confiance en Dieu pour faire ce pas et laisser l’Esprit entrer. Naître de nouveau, c’est laisser l’Esprit entrer en nous et laisser l’Esprit me guider et non pas moi, et ici, libre, avec cette liberté de l’Esprit qui fait que tu ne sauras jamais où tu finiras.

Les apôtres, qui étaient au Cénacle, lorsque l’Esprit est venu, ils sont sortis prêcher avec ce courage, avec cette assurance… ils ne savaient pas que cela allait arriver; et ils l’ont fait, parce que l’Esprit les guidait. Le chrétien ne doit jamais s’arrêter à l’accomplissement des Commandements: il faut faire, mais aller plus loin, vers cette nouvelle naissance qui est la naissance dans l’Esprit, qui te donne la liberté de l’Esprit.

C’est ce qui est arrivé à cette communauté chrétienne de la première lecture, après que Jean et Pierre soient revenus de l’interrogatoire qu’ils avaient eu avec les prêtres. Ils sont allés voir leurs frères dans cette communauté et ont rapporté ce que les chefs des prêtres et les anciens leur avaient dit. Et la communauté, lorsqu’elle a entendu cela, a été un peu effrayée.

Et qu’ont-ils fait ? Ils ont prié. Ils ne se sont pas arrêtés à des mesures de précaution, « non, faisons ça maintenant, allons un peu plus doucement … » : non. Prier. Que l’Esprit leur dise ce qu’ils devaient faire. Ils ont élevé leur voix vers Dieu en disant « Seigneur » et ils ont prié.

Cette belle prière d’un moment sombre, d’un moment où ils doivent prendre des décisions et ne savent pas quoi faire. Ils veulent naître de l’Esprit, ils ouvrent leur cœur à l’Esprit: que ce soit Lui qui le dise…

Et ils demandent : « Seigneur, Hérode, Ponce Pilate avec les nations et les peuples d’Israël se sont alliés contre ton Esprit Saint et Jésus», ils racontent l’histoire et disent : « Seigneur, fais quelque chose ! Et maintenant, Seigneur, tourne tes yeux vers leurs menaces», celles du groupe des prêtres, « et accorde à tes serviteurs de proclamer ta Parole avec une totale assurance» – ils demandent de l’assurance, du courage, de ne pas avoir peur – « Étends donc ta main pour que se produisent guérisons, signes et prodiges, par le nom de Jésus, ton Saint, ton Serviteur».

« Quand ils eurent fini de prier, le lieu où ils étaient réunis se mit à trembler, ils furent tous remplis du Saint-Esprit et ils disaient la parole de Dieu avec assurance ». Une deuxième Pentecôte a eu lieu ici.

Face aux difficultés, devant une porte fermée, ils ne savaient pas comment continuer, alors ils sont allés vers le Seigneur, ils ont ouvert leur cœur et l’Esprit est venu et leur a donné ce dont ils avaient besoin, et ils sont sortis pour prêcher, avec courage, en allant de l’avant.

Cela naît de l’Esprit, cela ne s’arrête pas au « donc», au « donc » des choses que j’ai toujours faites, au « donc » après les Commandements, au « donc » après les habitudes religieuses: non ! C’est en train de renaître. Et comment prépare-t-on la renaissance  Par la prière. La prière est ce qui ouvre la porte à l’Esprit et nous donne cette liberté, cette assurance, ce courage de l’Esprit Saint. Dont vous ne saurez jamais où Il vous mènera. Mais c’est l’Esprit.

Que le Seigneur nous aide à être toujours ouverts à l’Esprit, car c’est Lui qui nous fera avancer dans notre vie de service au Seigneur».

Le Pape a conclu la messe par l’adoration et la bénédiction eucharistique, invitant aussi à la communion spirituelle.

Prière dite par le Saint-Père:

«À tes pieds, ô mon Jésus, je m’incline et je t’offre le repentir de mon cœur contrit qui s’abîme dans son néant et Ta sainte présence. Je t’adore dans le Saint Sacrement de ton amour, désireux de te recevoir dans la pauvre demeure que mon cœur t’offre. En attente du bonheur de la communion sacramentelle, je veux te posséder en esprit. Viens à moi, ô mon Jésus, pour la vie et pour la mort. Que ton amour enflamme tout mon être, pour la vie et la mort. Je crois en toi, j’espère en toi, je t’aime. Ainsi soit‐il.»

Avant que le Pape ne quitte la chapelle, dédiée à l’Esprit-Saint, l’antiphone marial de ce temps pascal, Regina Coeli, a été chantée:

«Regína caeli laetáre, allelúia.

Quia quem merúisti portáre, allelúia.

Resurréxit, sicut dixit, allelúia.

Ora pro nobis Deum, allelúia».

Un an après l’incendie : prière à Notre Dame de Paris

Prière à Notre Dame de Paris, un an après l’incendie

Prosternés au pied de votre antique statue, Mère Immaculée de Dieu, nous nous plaisons à vous saluer du nom de Notre-Dame de Paris.

C’est dans cette vénérable basilique que, pendant de longs siècles, nos pères vous ont invoquée ; les Saints de la France, les plus illustres Saints des autres contrées, se sont agenouillés ici ; c’est ici que la France vous a été solennellement consacrée par l’un de ses souverains.

Cette église a été associée à toutes les joies et à toutes les tristesses de notre nation : on y a célébré nos plus glorieux triomphes, on y a pleuré nos désastres. Aux jours de nos plus coupables égarements, on y a remplacé par un culte sacrilège l’adoration de votre Fils Jésus ; et, quand vous nous avez obtenu miséricorde, votre peuple est venu de nouveau se mettre à vos pieds et vous reconnaître comme sa Mère et sa Reine.

Ô Notre-Dame de Paris, au nom de tous ces grands souvenirs, au nom du maternel amour que vous avez toujours eu pour Paris et pour la France, nous vous supplions de garder dans nos âmes l’amour de Jésus-Christ et de son Église ! Défendez-nous de la contagion de l’impiété et du vice ; faites que nous soyons toujours des enfants qui vous aiment ! Donnez-nous des Saints qui nous rendent la foi et les vertus des anciens jours.

Ô Reine, Ô Mère, à genoux devant votre image, à la place même où les Saints, nos pères et les protecteurs de notre France, vous ont si souvent invoquée, nous voulons prier comme eux et surtout vivre et mourir comme eux. Exaucez-nous ! Ainsi soit-il

Prière du Cardinal François-Marie-Benjamin Richard lors de cérémonies de commémorations  des profanations de 1793, le 15 août 1893. (Il a été l’archevêque de Paris de 1886 à sa mort en 1908. Durant son épiscopat, il  a participé activement à la défense des congrégations religieuses. Il a fait également face aux offensives anticléricales et la séparation de l’Église et de l’État en 1905.)