Archives de catégorie : prière

Témoigner courageusement comme Étienne et saint Pierre Chanel, martyrs

et prier pour que le Seigneur donne de la prudence à son peuple

Lors de la messe célébrée ce mardi de la troisième semaine du Temps Pascal en la chapelle de la maison Sainte-Marthe, le Saint-Père a d’abord donné l’intention suivante: «En ce moment, alors que nous commençons à avoir des dispositions pour sortir de la quarantaine, prions le Seigneur de donner à son peuple, à nous tous, la grâce de la prudence et de l’obéissance aux dispositions, afin que la pandémie ne revienne pas».

 

Saint Étienne, premier martyr
Saint Étienne, premier martyr

Dans son homélie, le Pape a invité à ne pas tomber dans le piège des bavardages qui entraînent de faux jugements sur les personnes. Dans la lecture, issue du livre des Actes des Apôtres (Ac 7,51-8,1), Étienne parle courageusement au peuple, aux anciens et aux scribes, qui le jugent par de faux témoignages, le traînent hors de la ville et le lapident.

homélie :

«Dans la première lecture de ces derniers jours, nous avons écouté le martyre d’Étienne: une chose simple, vu la façon dont cela s’est produit. Les docteurs de la Loi ne toléraient pas la clarté de la doctrine, et lorsqu’elle est apparue, ils sont allés demander à quelqu’un de dire qu’ils avaient entendu qu’Étienne blasphémait contre Dieu, contre la Loi. Et après cela, ils l’ont attaqué et l’ont lapidé, juste comme ça.

C’est une structure d’action qui n’est pas la première: même avec Jésus, ils ont fait de même. Les gens qui étaient là ont essayé de convaincre qu’il était un blasphémateur et ils ont crié: « Crucifie-le ». C’est une bestialité. Une bestialité, partant d’un faux témoignage pour arriver à « faire justice ». C’est le schéma.

Même dans la Bible, il y a des cas comme celui-ci: à Suzanne, ils ont fait la même chose, à Nabot, ils ont fait la même chose, puis Aman a essayé de faire la même chose avec le peuple de Dieu … De fausses nouvelles, des calomnies qui réchauffent le peuple et demandent justice. C’est un lynchage, un vrai lynchage.

Et donc, [ils] l’apportent au juge, pour que le juge donne une forme juridique à cela: mais déjà il est jugé, le juge doit être très, très courageux pour aller contre un jugement aussi populaire, fait par courrier, préparé. C’est le cas de Pilate: Pilate a vu clairement que Jésus était innocent, mais il a vu le peuple, il s’en est lavé les mains. C’est une façon de faire du droit.

Aujourd’hui encore, dans certains pays, quand on veut faire un coup d’État ou éliminer un homme politique pour qu’il n’aille pas aux élections ou autre, on fait ceci : de fausses nouvelles, des calomnies, puis on tombe dans le piège de ceux qui aiment créer une jurisprudence avec ce positivisme « situationniste » qui est à la mode, et ensuite on condamne. C’est un lynchage social.

Et c’est comme cela qu’on a fait pour Étienne, c’est comme cela qu’a été fait le jugement d’Étienne: on en vient à faire juger par le peuple trompé quelqu’un que l’on a déjà jugé.

C’est également le cas des martyrs d’aujourd’hui: les juges n’ont aucune chance de rendre justice parce qu’ils sont déjà jugés. Pensons à Asia Bibi, par exemple, que nous avons vue: dix ans de prison parce qu’elle a été jugée par une calomnie et par un peuple qui a voulu sa mort. Face à cette avalanche de fausses nouvelles qui créent l’opinion, bien souvent, on ne peut rien faire: rien ne peut être fait.

Je pense beaucoup, dans cette affaire, à la Shoah. La Shoah en est un exemple: l’opinion a été créée contre un peuple et ensuite, c’était normal: « Oui, oui: il faut les tuer, il faut les tuer ». Une façon de procéder pour se débarrasser des gens qui dérangent.

Nous savons tous que ce n’est pas bon, mais ce que nous ne savons pas, c’est qu’il y a un petit lynchage quotidien qui cherche à condamner les gens, à créer une mauvaise réputation pour les gens, à les écarter, les condamner: le petit lynchage quotidien du bavardage qui crée une opinion.

Souvent on entend le discours de quelqu’un, qui dit: « Mais non, cette personne est une bonne personne ! – « Non, non : on dit que … », et avec ce « on dit que » vous créez une opinion pour en finir avec une personne. La vérité en est une autre: la vérité est le témoignage de la vérité, des choses qu’une personne croit ; la vérité est claire, elle est transparente. La vérité ne tolère pas la pression.

Regardons Étienne, martyr: premier martyr après Jésus. Premier martyr. Pensons aux apôtres: tous ont rendu témoignage. Et pensons à de nombreux martyrs qui – même celui d’aujourd’hui, Saint Pierre Chanel… une réputation est créée, et il doit être tué.

Et pensons à nous, à notre langue: tant de fois, avec nos commentaires, nous commençons nous-mêmes un lynchage du même genre. Et dans nos institutions chrétiennes, nous avons vu tant de lynchages quotidiens qui sont nés du bavardage.

Que le Seigneur nous aide à être justes dans nos jugements, à ne pas commencer ou suivre cette condamnation massive que provoque le bavardage».

Le Pape a terminé la messe par un temps d’adoration puis la bénédiction eucharistique, invitant aussi à la communion spirituelle.

Prière dite par le Pape:

«À tes pieds, ô mon Jésus, je me prosterne et je t’offre le repentir de mon cœur contrit qui s’abandonne dans son néant et en ta sainte présence. Je T’adore dans le sacrement de ton amour, (l’Eucharistie). Je désire te recevoir dans la pauvre demeure que t’offre mon cœur; en attente de la félicité de la communion sacramentelle, je veux te posséder en esprit. Viens à moi, ô Jésus, que je vienne à Toi. Que ton amour puisse enflamme tout mon être pour la vie et la mort. Je crois en Toi, j’espère en Toi, je T’aime».

Avant que le Saint-Père ne quitte la chapelle, dédiée à l’Esprit-Saint, l’antienne mariale de ce temps pascal, Regina Coeli, a été entonnée:

«Regína caeli laetáre, allelúia.

Quia quem merúisti portáre, allelúia

.Resurréxit, sicut dixit, allelúia.

Ora pro nobis Deum, allelúia».

prier pour que le Seigneur donne à tous la grâce de la créativité

prier pour que le Seigneur donne à tous la grâce de la créativité

Lors de la messe célébrée en la chapelle de la Maison Sainte-Marthe ce lundi de la 3e semaine du Temps Pascal, 27 avril, le Pape François a prié pour les artistes, en rappelant combien la beauté et la créativité peuvent nous aider dans ce moment difficile.

 

Le Saint-Père a introduit la messe par la prière suivante: «Prions aujourd’hui pour les artistes, qui ont cette très grande capacité de créativité et qui, par le chemin de la beauté, nous montrent la voie à suivre. Que le Seigneur nous accorde à tous la grâce de la créativité en ce moment».

multiplication des pains
multiplication des pains

Dans son homélie, il a invité à demander la grâce de toujours revenir au premier appel, lorsque Jésus nous a regardés avec amour. Dans l’Évangile du jour (Jn 6, 22-29), Jésus, après la multiplication des pains et des poissons, reproche à la foule de ne le chercher que parce qu’elle a été rassasiée. Il l’exhorte à travailler «non pas pour la nourriture qui se perd, mais pour la nourriture qui demeure jusque dans la vie éternelle.»

homélie :

« Les gens qui avaient écouté Jésus tout au long de la journée, puis qui ont eu cette grâce de la multiplication des pains et ont vu la puissance de Jésus, ont voulu le faire roi. Ils sont d’abord allés vers Jésus pour entendre sa parole et aussi pour lui demander la guérison des malades. Ils sont restés toute la journée à écouter Jésus sans s’ennuyer, sans se fatiguer ou être fatigués : ils étaient là, heureux.

Mais quand ils ont vu que Jésus les nourrissait, ce à quoi ils ne s’attendaient pas, ils ont pensé : «Mais ce serait un bon chef pour nous, et il pourra sûrement nous libérer du pouvoir des Romains et faire avancer le pays». Et ils se sont enthousiasmés à l’idée de le faire roi.

Leur intention a changé, parce qu’ils ont vu et pensé : «Une personne qui accomplit ce miracle, qui nourrit le peuple, peut être un bon dirigeant». Mais ils avaient oublié à ce moment-là l’enthousiasme que la parole de Jésus faisait naître dans leur cœur.

Jésus est parti et est allé prier. Ces gens sont restés là, et le lendemain ils cherchaient Jésus, «parce qu’il doit être ici» disaient-ils, parce qu’ils avaient vu qu’il n’était pas monté dans le bateau avec les autres. Et il y avait un bateau, resté là…

Mais ils ne savaient pas que Jésus avait rejoint les autres en marchant sur l’eau. Ils ont donc décidé d’aller de l’autre côté de la mer de Tibériade pour chercher Jésus et quand ils l’ont vu, le premier mot qu’ils lui ont dit a été : «Rabbi, quand es-tu arrivé ici ?», comme pour dire : «Nous ne comprenons pas, cela semble étrange».

Et Jésus les fait revenir à leur sentiment initial, qu’ils avaient éprouvé avant la multiplication des pains, en entendant la parole de Dieu : «En vérité, en vérité je vous le dis : vous me cherchez non pas parce que vous avez vu des signes – comme au commencement, les signes de la parole, qui les enthousiasmaient, les signes de guérison – non pas parce que vous avez vu des signes mais parce que vous avez mangé de ces pains et vous vous êtes rassasiés».

Jésus révèle leur intention et dit : «C’est ainsi, vous avez changé d’attitude. Et eux, au lieu de se justifier – «Non, Seigneur, non…»-, sont restés humbles. Jésus poursuit : «Travaillez non pas pour la nourriture qui se perd, mais pour la nourriture qui demeure jusque dans la vie éternelle, celle que vous donnera le Fils de l’homme, lui que Dieu, le Père, a marqué de son sceau.»

Et eux, de braves gens, ont répondu : «Que devons-nous faire pour travailler aux œuvres de Dieu ?». «Que vous croyez au Fils de Dieu.» C’est un cas où Jésus corrige l’attitude des gens, de la foule, parce qu’à mi-chemin, elle s’était un peu écarté du premier moment, de la première consolation spirituelle et avait pris une route qui n’était pas la bonne, une route plus mondaine qu’évangélique.

Ceci nous fait souvent penser que, dans la vie, nous commençons à suivre Jésus, derrière Jésus, avec les valeurs de l’Évangile, et qu’à mi-chemin, nous avons une autre idée, nous voyons des signes et nous nous éloignons et nous nous conformons à quelque chose de plus temporel, de plus matériel, de plus mondain, peut-être, et nous perdons le souvenir de ce premier enthousiasme que nous avions eu en entendant Jésus parler.

Le Seigneur nous fait toujours revenir à la première rencontre, au premier moment où Il nous a regardés, où Il nous a parlé et a fait naître en nous le désir de le suivre. C’est une grâce à demander au Seigneur, car dans la vie nous aurons toujours cette tentation de nous éloigner parce que nous voyons autre chose: «Mais ça va bien se passer, mais cette idée est bonne…».

Nous nous éloignons. La grâce de toujours revenir au premier appel, au premier moment : ne pas oublier, ne pas oublier mon histoire, quand Jésus m’a regardé avec amour et m’a dit : «Ce chemin, c’est le tien» ; quand Jésus à travers tant de personnes m’a fait comprendre ce qu’était la voie de l’Évangile et non d’autres voies un peu mondaines, avec d’autres valeurs. Revenir à la première rencontre.

J’ai toujours été frappé, parmi ce qu’a dit Jésus au matin de la résurrection, par ces paroles: «allez annoncer à mes frères qu’ils doivent se rendre en Galilée: c’est là qu’ils me verront». Or la Galilée a été le lieu de la première rencontre. Là, ils avaient rencontré Jésus. Chacun de nous a sa propre «Galilée» à l’intérieur, ce moment où Jésus s’est approché de nous et nous a dit: «Suis-moi».

Dans la vie, cela arrive à ces gens qui lui disent – et c’est bien : «Mais que devons-nous faire ?», ils obéissent immédiatement. Mais il arrive que nous partions à la recherche d’autres valeurs, d’autres herméneutiques, d’autres choses, et nous perdons la fraîcheur du premier appel.

L’auteur de la lettre aux Hébreux nous le rappelle également : «Souvenez-vous des premiers jours». Le souvenir, le souvenir de la première rencontre, le souvenir de «ma Galilée», quand le Seigneur m’a regardé avec amour et m’a dit : «Suis-moi».»

Comme chaque matin, le Pape a terminé la célébration par un temps d’adoration et la bénédiction eucharistique, en invitant à la communion spirituelle.

prière dite par le Pape:

«Mon Jésus, je crois à votre présence dans le Très Saint Sacrement. Je vous aime plus que toute chose et je désire que vous veniez dans mon âme. Je ne puis maintenant vous recevoir sacramentellement dans mon cœur : venez‐y au moins spirituellement. Je vous embrasse comme si vous étiez déjà venu, et je m’unis à vous tout entier. Ne permettez pas que j’aie jamais le malheur de me séparer de vous.»

Avant que le Saint-Père ne quitte la chapelle dédiée au Saint-Esprit, l’antienne mariale « Regina caeli« , chantée pendant le Temps Pascal, a été entonnée :

«Regína caeli laetáre, allelúia.

Quia quem merúisti portáre, allelúia.

Resurréxit, sicut dixit, allelúia.

Ora pro nobis Deum, allelúia».

Le Pape François invite à prier le chapelet en mai

Le Pape François invite à prier le chapelet en mai

Datée de ce samedi 25 avril, une lettre du Pape François adressée à tous les fidèles rappelle la dimension mariale du mois de mai, il encourage à «redécouvrir la beauté de la prière du chapelet chez soi» et invite à le prier avec ses proches ou de manière individuelle en particulier en ce temps d’épreuve, de contexte du confinement.

Le Saint-Père propose également deux prières à la Vierge Marie, spécialement composées par lui-même pour l’implorer dans la pandémie : la première est celle qui avait été diffusée au Sanctuaire du Divin Amour, à Rome, le 11 mars dernier ; la seconde, plus longue, invoque le secours de la Mère de Dieu face aux nombreux défis et situations de détresse provoqués par la pandémie de coronavirus.

« Contempler ensemble le visage du Christ avec le cœur de Marie, notre Mère, nous rendra encore plus unis en tant que famille spirituelle et nous aidera à surmonter cette épreuve »,

La lettre et les deux prières du Pape :

– Lettre à tous les fidèles pour le mois de mai 2020

Chers frères et sœurs,

Le mois de mai est maintenant proche, un mois au cours duquel le peuple de Dieu exprime avec une intensité particulière son amour et sa dévotion à la Vierge Marie. Il est de tradition, durant ce mois, de prier le chapelet à la maison, en famille. Une dimension, la dimension domestique, que les restrictions de la pandémie nous ont « forcés » à valoriser, également du point de vue spirituel.

C’est pourquoi j’ai pensé à proposer à chacun de redécouvrir la beauté de la prière du chapelet chez soi au mois de mai. Vous pouvez le faire ensemble, ou personnellement ; choisissez vous-mêmes, en fonction de la situation, en considérant les deux possibilités. Mais dans chaque cas, il y a un secret pour le faire: la simplicité ; et il est facile de trouver, même sur Internet, de bons modèles de prière à suivre.

Je vous offre également les textes de deux prières à la Sainte Vierge, que vous pouvez réciter à la fin du Rosaire, et que je réciterai moi-même au mois de mai, spirituellement uni à vous. Je les joins à cette lettre afin qu’ils soient mis à la disposition de tous.

Chers frères et sœurs, contempler ensemble le visage du Christ avec le cœur de Marie, notre Mère, nous rendra encore plus unis en tant que famille spirituelle et nous aidera à surmonter cette épreuve. Je prierai pour vous, surtout pour les plus souffrants, et vous, s’il vous plaît, priez pour moi. Je vous remercie et de tout mon cœur je vous bénis.

Rome, Saint Jean de Latran, 25 avril 2020 – Fête de saint Marc, évangéliste

– La première prière proposée :

Ô Marie, Tu brilles toujours sur notre chemin comme un signe de salut et d’espoir.

Nous nous confions à toi, Santé des malades, qui auprès de la Croix, a été associée à la douleur de Jésus, en restant ferme dans la foi.

Toi, Salut du peuple romain, tu sais de quoi nous avons besoin et nous sommes sûrs que tu y pourvoiras pour que, comme à Cana de Galilée, la joie et la fête reviennent après cette épreuve.

Aide-nous, Mère de l’amour divin, à nous conformer à la volonté du Père et à faire ce que nous dira Jésus, qui a pris sur lui nos souffrances et s’est chargé de nos douleurs pour nous conduire à travers la Croix, à la joie de la résurrection. Amen.

Sous l’abri de ta miséricorde, nous nous réfugions, Sainte Mère de Dieu.
Ne méprise pas nos prières quand nous sommes dans l’épreuve, mais de tous les dangers délivre-nous toujours, Vierge glorieuse et bénie.

– La seconde prière proposée :

« Sous l’abri de ta miséricorde, nous nous réfugions, Sainte Mère de Dieu. »

Dans la situation dramatique actuelle, chargée de souffrances et d’angoisses qui tourmentent le monde entier, nous avons recours à Toi, Mère de Dieu et notre Mère, et nous cherchons refuge sous Ta protection.

Ô Vierge Marie, tourne vers nous tes yeux miséricordieux en cette pandémie de coronavirus, et réconforte tous ceux qui sont perdus et pleurent leurs proches décédés, parfois enterrés d’une manière qui blesse l’âme.

Soutiens ceux qui sont inquiets pour les personnes malades auprès desquelles ils ne peuvent se rendre, pour éviter la contagion. Inspire confiance à ceux qui sont dans l’angoisse en raison d’un avenir incertain et des conséquences pour l’économie et le travail.

Mère de Dieu et notre Mère, implore pour nous de la part de Dieu, Père de miséricorde, que cette dure épreuve se termine et qu’un horizon d’espoir et de paix revienne. Comme à Cana, interviens auprès de ton Divin Fils, en lui demandant de réconforter les familles des malades et des victimes, et d’ouvrir leur cœur à la confiance.

Protège les médecins, les infirmières, les travailleurs de la santé, les bénévoles qui, en cette période d’urgence, sont en première ligne et mettent leur vie en danger pour sauver d’autres vies. Accompagne leurs efforts héroïques et donne leur force, bonté et santé.

Sois proche de ceux qui s’occupent jour et nuit des malades, et des prêtres qui, avec une sollicitude pastorale et un engagement évangélique, cherchent à aider et à soutenir chacun.

Vierge Sainte, éclaire l’esprit des hommes et des femmes de science, afin qu’ils trouvent les solutions justes pour vaincre ce virus.

Aide les dirigeants des nations afin qu’ils puissent travailler avec sagesse, sollicitude et générosité, en aidant ceux qui manquent du nécessaire pour vivre, en planifiant des solutions sociales et économiques avec prévoyance et dans un esprit de solidarité.

Très Sainte Marie, touche les consciences afin que les sommes énormes utilisées pour augmenter et perfectionner les armements soient plutôt utilisées pour promouvoir des études appropriées afin d’éviter des catastrophes similaires à l’avenir.

Mère bien-aimée, fais naître dans le monde un sentiment d’appartenance à une grande famille, dans la conscience du lien qui unit tous les hommes, afin qu’avec un esprit fraternel et solidaire nous venions en aide aux nombreuses pauvretés et situations de misère. Encourage la fermeté dans la foi, la persévérance dans le service, la constance dans la prière.

O Marie, consolatrice des affligés, embrasse tous tes enfants dans la tribulation et obtiens que Dieu intervienne de sa main toute-puissante pour nous libérer de cette terrible épidémie, afin que la vie puisse reprendre son cours normal dans la sérénité.

Nous nous confions à Toi, qui brille sur notre chemin comme un signe de salut et d’espérance, ô miséricordieuse, ô pieuse, ô douce Vierge Marie. Amen.