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Prière de Saint Louis, roi de France

Prière de Saint Louis, roi de France

saint Louis
saint Louis

O DIEU, l’Être des êtres qui êtes mon DIEU, prosterné devant Votre divine Majesté, je Vous adore et je Vous aime. Daignez accepter l’offrande que je Vous fais de toutes mes pensées, de toutes mes paroles et de toutes mes actions.

Je me propose d’agir aujourd’hui et toujours pour Votre amour, pour Votre gloire, pour accomplir Votre sainte volonté, pour Vous servir, Vous louer et vous bénir, pour satisfaire à Votre justice, pour le soulagement des âmes du Purgatoire, pour obtenir aux pécheurs la grâce d’une véritable conversion.

Je désire faire tout en union, aux intentions et aux dispositions qu’ont eues sur la terre tous les Saints du Ciel, l’auguste Vierge Marie et Jésus-Christ, mon Sauveur. Je voudrais pouvoir signer de mon sang la protestation que je Vous fais en ce jour et la réitérer à tous les moments jusqu’à mon dernier soupir.

Recevez, ô mon Dieu, l’hommage de mon cœur et de toutes ses affections et daignez m’accorder la grâce de ne commettre aucun péché mortel au cours de ma vie, surtout en ce jour pendant lequel je désire gagner toutes les indulgences dont je serai capable.

Je Vous prie de me faire participant des fruits de toutes les messes qu’on célèbrera et que toutes les bonnes œuvres qu’on fera servent à la conversion des pécheurs.

Tout dans l’amour de DIEU, Pour l’amour de DIEU, Par amour pour DIEU.

Louis IX, roi de France

Grâce aux Chroniques écrites par Joinville, ami très proche du Roi, la mémoire populaire française garde de Louis IX l’image d’un souverain rendant la justice à l’ombre d’un vieux chêne proche de son château à Vincennes. Saint Louis a en effet frappé ses contemporains par son sens de la justice, sa profonde piété et sa grande charité envers les pauvres. A vingt ans, il épouse Marguerite de Provence et leur amour sera tendre et fidèle.

Quand il part pour délivrer la Terre Sainte en 1248, il s’embarque avec elle. Le roi est fait prisonnier. Une fois libéré et rentré dans son royaume, il y entreprend de grandes réformes en particulier l’interdiction du duel judiciaire. Il fonde des hôpitaux et des monastères. Il réalise son grand projet : construire la Sainte-Chapelle comme une châsse de lumière et de vitraux destinée à recueillir des reliques, surtout la Couronne d’épines.

Son royaume connaît une période de plein développement culturel, intellectuel et théologique. Saint Louis aime recevoir à sa table saint Bonaventure et saint Thomas d’Aquin. Avec Robert de Sorbon, il fonde la Sorbonne (1257). Il suit avec attention l’achèvement de la cathédrale Notre-Dame et surtout les grandes rosaces (1255) et les porches.

Son plus grand souci est de pacifier, de réconcilier les ennemis et d’éteindre les conflits, en particulier entre la France et l’Angleterre (1258). Mais il rêve de retourner en Terre Sainte et de convertir le sultan d’Égypte. Il n’ira pas plus loin que Carthage, l’actuelle Tunis. La maladie a raison de lui le 25 août 1270.

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Sainte Jeanne-Antide Thouret – Fondatrice des Sœurs de la Charité de Besançon

Sainte Jeanne-Antide Thouret
Fondatrice des Sœurs de la Charité de Besançon

Sainte Jeanne-Antide Thouret
Sainte Jeanne-Antide Thouret

Elle naquit à Sancey-le-Long au dio­cèse de Besançon, le 27 novembre 1765. En 1787, elle entra dans la Compagnie des Filles de la Charité où elle resta jusqu’en 1793, moment où la Compagnie fut dispersée par la Révolution française ayant supprimé les Congrégations religieuses. Jeanne retourne dans sa famille.

Là, même pendant la persécution, elle ne cessa d’exercer la charité dans l’assistance des pauvres et des malades, comme dans le maintien vivant de la foi dans sa paroisse, suppléant le curé expulsé.

Ne pouvant rejoindre la Compagnie des Filles de la Charité qui, alors, n’existe plus, en 1799, à Besançon, elle fonda la Congrégation des Sœurs de la Charité sous le patronage de saint Vincent de Paul, dont l’esprit et la tradition sont à la source des Règles de l’Institut, comme elle aimait le rappeler.

La Congrégation se développa rapide­ment et après plusieurs fondations en France, en 1810, appelée par le roi, Sœur Jeanne Antide alla à Naples avec quelques Sœurs, commençant ainsi les fondations en Italie.

L’approbation des Règles par Pie VII, en 1819, est le dé­but d’une longue période d’épreuves. Quelques changements secondaires introduits dans le texte suscitèrent des réactions et des oppositions de certains mal disposés, et même de l’arche­vêque de Besançon, qui eurent pour conséquence la division dans l’Institut et la séparation d’avec la Fondatrice, jusqu’à la mettre de côté. Jeanne Antide est rejetée par une grande partie de sa Congrégation.

Mais elle, tout en ayant été obligée de quit­ter Besançon, continua à exhorter la Communauté à persévérer dans le service des pauvres et dans la communion fraternelle. Elle sut conserver une grande sérénité spirituelle et une ferme fidélité au Pape.

Elle mourut à Naples le 24 août 1826. Pie XI la déclara bienheureuse le 23 mai 1926, et la canonisa le 14 janvier 1934. Les notes caractéristiques de sa spiritualité furent la généreuse donation au service des pauvres et des persécutés, la fidélité et la persévérance dans la vocation même dans les épreuves, l’amour et l’obéissance au Pape.

La célébration de sa mémoire dans la famille vincentienne, en plus du souvenir de sa présence chez les Filles de la Charité, veut être comme une approche idéale de la famille spirituelle de sainte Jeanne-Antide dans l’unique esprit de la charité vin­centienne pour le service de l’Église et des pauvres.

PRIÈRE DE SAINTE JEANNE ANTIDE

 Seigneur, en vous  seul toute  ma  confiance !

 Ô mon Dieu, Souverain Seigneur du Ciel et de la terre, Seul grand, Seul Saint et Seul tout-puissant, devant qui nul ne peut résister, levez-vous, faites éclater votre bonté et vos anciennes miséricordes. Mettez-vous entre moi et mes ennemis. Les voici qui viennent pour me chasser de l’Institut, et de la famille que vous m’avez confiée.

Ils font tous leurs efforts pour la diviser et pour la rendre rebelle à moi et à votre Sainte Église. Ils sont agités contre moi, parce que j’ai soumis à votre Vicaire, le Saint Pontife, cet Institut et la Règle que vous m’aviez dictée pour diriger saintement toutes les filles que vous m’avez associées.

Vous avez inspiré à votre représentant sur terre de l’approu­ver ; il est dirigé par votre Esprit qui lui a fait aussi ap­prouver les modifications qu’il a cru être selon la justice et l’équité. C’est en vous seul, mon Dieu et mon Seigneur, que j’ai mis toute ma confiance et ma parfaite espérance : qui espère en Vous ne sera pas confondu.

Ne considérez pas, je Vous prie, mon indignité. Ô Père Éternel, considé­rez plutôt, je vous en prie, les mérites infinis, les souf­frances et la mort de Jésus Christ. C’est au nom et par les mérites de Jésus Christ crucifié que je vous en supplie. Vous l’avez promis que tout ce que l’on vous demanderait en son Saint Nom serait accordé.

Ô mon Dieu, ayez pitié de moi, conduisez-moi et dirigez-moi par votre Esprit Saint. Je pardonne à mes ennemis le mal qu’ils me font, pour l’amour de Vous ; et je suis disposée à souffrir tout ce qu’il vous plaira, avec le secours de votre grâce, désirant que ce soit pour votre plus grande gloire et pour ma sanctification.

Vous avez daigné vous servir de moi pour établir cet Ins­titut ; je ne me décourage pas de toutes ces contradictions : ce ne sont pas les premières. Vous savez toutes celles que j’ai souffertes du passé ; vous m’avez aidée de votre toute-puissance, et je suis dans la ferme confiance que vous m’aiderez encore dans les présentes.

Vous êtes le Dieu fort, et c’est sur vous seul que je m’appuie. Vous ne vous retirerez pas de moi, vous serez Vous-même ma force et mon soutien. Si vous daignez être pour moi, je n’ai rien à craindre de mes ennemis, vous en serez victorieux.

Ô mon miséricordieux Jésus, Vous avez tout pouvoir sur les cœurs; vous pouvez les convertir. Je vous en supplie et je l’espère. Faites-moi connaître vos volontés, vos des­seins, et tout ce que vous voulez que je fasse ; je le ferai, parce que je crois fermement que je puis tout avec vous et avec votre grâce.

Et je crois aussi que je ne puis rien sans Vous, que je ne suis que faiblesse, que péché et qu’ignorance. Je remets le tout à votre bonté paternelle, à laquelle je me confie parfaitement et pour toujours. Ainsi soit-il !

Neuvaine à Marie Médiatrice 3

Neuvaine à Marie Médiatrice – troisième jour


« Femme, voici ton fils. » Puis, il dit au disciple : « Voici ta Mère. » Jn19, 26-27

Jésus en croix, Marie et Jean
Jésus en croix, Marie et Jean

Marie, vous êtes venue réconforter votre Fils sur le chemin du calvaire. Vous êtes restée debout au pied de la Croix. Et là, en ce moment où votre Fils parvenait au sommet de sa passion, où la souffrance culminait dans le don de sa vie, vous Marie, vous deveniez notre Mère par les paroles de votre Fils : « Voici ta Mère. » Désormais, tous les âges vous diront bienheureuse. Qui de mieux que vous, Vierge Marie, pouvait nous indiquer le chemin vers votre Fils.

La médiation de la Très-Sainte Vierge auprès de Jésus-Christ, si éloquemment enseignée par saint Bernard, n’est qu’un corollaire de la médiation de l’Homme-Dieu auprès de son Père. La Vierge applique à l’Église la vertu réparatrice ; elle répand sur les enfants de la régénération la vie surnaturelle dont Jésus-Christ est le principe et la source. Marie puise la grâce dans les plaies de son Fils, dans les trésors infinis du divin médiateur, dans les fontaines du Verbe incarné, toujours ouvertes pour la Mère d’un Dieu.

Toutes les grâces dont l’âme de Notre-Seigneur Jésus-Christ est remplie sans mesure, et dont les effusions inondent le monde, descendent sur l’Église militante, dans cette nuit de l’épreuve, au sein des ombres de la déchéance, au fond de cette vallée des larmes, qu’en passant par le cœur et par les mains de notre douce et tendre médiatrice auprès de Jésus-Christ.

Ô Vierge Marie, notre Mère, Médiatrice de toutes les grâces, intercédez pour nous auprès de votre Fils et obtenez-nous la grâce demandée….
Mère de Jésus et notre Mère, Mère de l’Église priez pour nous.
Notre Père….
Je vous salue…. 3
Gloire au Père….