attention au consumérisme

le grand don de la pauvre veuve
le grand don de la pauvre veuve

« Le consumérisme est l’ennemi de la générosité », c’est ce qu’a développé le Pape François, lors de la messe à Sainte-Marthe.

 

Comment être plus généreux envers les pauvres, même au travers des «petites choses» ? La générosité élargit le cœur et amène à la magnanimité. Dans les Évangiles, Jésus compare souvent les riches aux pauvres pour mieux montrer combien il est difficile à un riche d’entrer dans le royaume des cieux.

On peut coller l’étique de «communiste» à Jésus, «mais le Seigneur, quand il dit ces choses, savait que derrière les richesses, se cachait toujours le mauvais esprit». «On ne peut pas servir deux maîtres : servir Dieu et servir les richesses.»

La générosité nait de la confiance en Dieu

Dans l’Évangile du jour (Lc 21, 1-4), il s’agit «d’une invitation à la générosité». Les riches font leurs offrandes au trésor du Temple. Or, Jésus affirme que la veuve a donné bien plus qu’eux. «La veuve, l’orphelin et le migrant, l’étranger, étaient les plus pauvres dans la vie d’Israël, à tel point que quand on voulait parler des plus pauvres on se référait à eux.» Cette femme, veuve, «a donné le peu qu’elle avait pour vivre» parce qu’elle avait confiance en Dieu. «Elle donne tout parce que le Seigneur est plus que tout.»

Cette générosité, on peut la pratiquer chaque jour. Même les petits gestes sont nécessaires et utiles, malgré nos petits moyens, autant que les «deux petites pièces de monnaie de la veuve». «Combien de paires de chaussures ai-je ? Une, deux, trois, quatre, quinze, vingt… Tout le monde peut le dire. Un peu trop… Moi j’ai connu un monsignore qui en avait quarante. Mais si tu as tant de chaussures, donnes-en la moitié !» raconte le Pape.

Gare au consumérisme

«On peut faire des miracles avec la générosité. La générosité des petites choses» insiste le Pape qui relate l’histoire de cette femme qui, quand elle faisait ses courses au supermarché consacrait toujours dix pour cent de ce qu’elle dépensait pour les pauvres. Mais il y a «une maladie contre la générosité»  : celle du «consumérisme», le fait d’acheter plus que ce que l’on a besoin. C’est un manque d’austérité dans la vie. Or la générosité élargit le cœur.

Il s’agit donc d’avoir un cœur magnanime où tous peuvent entrer. Que faut-il pour cela ? Parcourir le chemin de la générosité, en commençant par «une inspection chez soi», trouver ce qui ne nous sert pas mais qui pourra être utile à un autre, il faut aussi prier le Seigneur pour qu’il «nous libère» du dangereux mal qu’est «la maladie» du consumérisme.