être des signes lumineux de l’espérance qui est en nous

« Notre espérance, c’est le Seigneur vivant et présent en nous », a dit le pape François lors de l’audience générale du 5 avril 2017, place Saint-Pierre à Rome, poursuivant ses catéchèses sur l’espérance chrétienne.

PAPE FRANÇOIS

AUDIENCE GÉNÉRALE

Mercredi 5 avril 2017

condensé


Frères et sœurs, l’Apôtre Pierre nous invite avec force à adorer le Seigneur ressuscité et vivant dans nos cœurs. C’est là qu’il a fait sa demeure depuis notre baptême en nous comblant de son amour et de la plénitude de l’Esprit Saint. Voilà pourquoi nous sommes appelés à rendre raison de l’espérance qui est en nous. Car, notre espérance, c’est le Seigneur vivant et présent en nous et dans nos frères.

Ainsi, si le Christ habite dans nos cœurs, nous devons apprendre à nous comporter comme lui, en témoignant d’humilité, de miséricorde, de respect et de bienveillance envers le prochain. Quand nous souffrons pour le bien, nous sommes en communion avec le Seigneur qui a souffert pour notre salut. Notre espérance n’est pas un sentiment, un concept, un portable, un tas de richesses, c’est une personne : le Seigneur vivant et présent en nous et dans nos frères.

Aussi, chaque fois que nous prenons le parti des petits et des marginalisés, ou que nous ne répondons pas au mal par le mal, mais en pardonnant et en bénissant, nous resplendissons comme des signes vivants et lumineux de l’espérance, devenant ainsi instruments de consolation et de paix, selon le cœur de Dieu.

Le pape François a exprimé sa proximité vis-à-vis de la population russe, deux jours après l’attentat perpétré dans le métro de Saint-Pétersbourg.

Je pense en ce moment au grave attentat de ces derniers jours dans le métro de Saint-Pétersbourg, qui a provoqué des victimes et le désarroi parmi la population. Tandis que je confie à la miséricorde de Dieu ceux qui ont tragiquement disparu, j’exprime ma proximité spirituelle à leurs proches et à tous ceux qui souffrent à cause de cet événement dramatique.

Le pape François en a une nouvelle fois appelé à la « conscience » des responsables politiques, pour mettre fin au conflit syrien,, condamnant le « massacre inacceptable » advenu à Idleb.

Nous assistons horrifiés aux derniers événements en Syrie, le massacre inacceptable où ont été tuées des dizaines de personnes sans défense, dont beaucoup d’enfants.  Je prie pour les victimes et leurs familles. J’en appelle à la conscience de ceux qui ont des responsabilités politiques, au niveau local et international, afin que cesse cette tragédie et que l’on soulage cette chère population depuis trop longtemps épuisée par la guerre. J’encourage également les efforts de ceux qui, malgré l’insécurité et les désagréments, s’efforcent de faire parvenir de l’aide aux habitants de cette région.

Le pape François a encouragé les chrétiens du Moyen-Orient à répondre au mal « en pardonnant et en bénissant ». Il a salué les pèlerins de langue arabe présents, en particulier ceux provenant du Moyen-Orient.

Que le Seigneur ressuscité et vivant dans nos cœurs nous aide à être des signes lumineux de l’amour dont Dieu nous a comblés et de l’espérance qui est en nous, auprès de tous, en particulier des petits et des pauvres. Que Dieu vous bénisse !


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