La croix est un signe d’amour

le serpent d’airain

Le Pape François a invité les fidèles à s’interroger sur le sens de la croix lors de la messe matinale à la Maison Sainte-Marthe ce mardi 4 avril au Vatican. Il appelé à changer de regard sur le Crucifix, pas seulement symbole d’appartenance mais surtout signe de l’amour de Dieu.

Le Pape s’appuie sur le récit des serpents mortels, venus mordre ceux qui s’éloignaient du chemin, lors de la traversée du désert de Moïse. Le Seigneur dit alors à Moïse de faire un serpent de bronze et de le mettre en hauteur, et quiconque sera mordu, sera guéri en regardant ce serpent.

Ce serpent est «le symbole du diable», «le père du mensonge», «le père du péché, ce qui a rendu l’humanité pécheresse. » et pourtant, il guérit comme Jésus : « quand je serai élevé, tout le monde va venir à moi.» Voilà le mystère du Christ,  «ce serpent était le signe de croix du Christ, c’était une prophétie.»

Ainsi, Jésus a pris sur lui toute les impuretés de l’humanité, il s’est élevé pour que tous ceux qui ont été blessés par le péché le regarde. C’est Dieu qui s’est fait pécheur pour nous guérir. Et la croix en est le symbole, c’est «de cette croix de Dieu faite de chair que  vient le salut», «il n’y pas de salut dans les idées, dans la bonne volonté, dans l’envie d’être bien, non !» «L’unique salut est dans le Christ crucifié, car seul lui, comme le serpent de bronze, est capable de prendre tout le venin des péché et nous en guérir».

Le Pape appelle donc chacun à retrouver la foi en cette croix,  en mémoire à celui qui s’est fait pécheur, et à s’interroger sur le sens de la croix, et «la façon dont nous la portons» : comme un signe d’appartenance à un groupe religieux, un signe d’équipe, «un ornement ou un pierre précieuse qu’il faut faire voir?» Souvenons-nous que «à chaque fois que vous regardez le Crucifix, vous regardez celui qui s’est fait pécheur, pour que nous, nous ne mourions pas dans nos péchés.»