Neuvaine à la Nativité de Marie 6

Sixième jour de la neuvaine – Sainte Marie, redoutable Combattante

Vierge à l'Enfant terrassant le serpent - biscuit de Boizot fin XVIIIe siècle
Vierge à l’Enfant terrassant le serpent – biscuit de Boizot fin XVIIIe siècle

Nous vous saluons, redoutable combattante, qui, comme une armée rangée en bataille, avez seule mis en fuite l’enfer tout entier.

De l’évangile (apocryphe) de la nativité de Sainte Marie :

Lorsque le terme de trois ans fut révolu et que le temps de la sevrer fut accompli, Anne et Joachim, les parents amenèrent au temple du Seigneur cette Vierge avec des offrandes. Or, il y avait autour du temple quinze marches à monter, selon les quinze Psaumes des degrés. Car, parce que le temple était bâti sur une montagne, il fallait monter des marches pour aller à l’autel de l’holocauste qui était au dehors.

Les parents placèrent donc la petite bienheureuse Vierge Marie sur la première marche. Comme ils quittaient les habits qu’ils avaient eus en chemin, et qu’ils en mettaient de plus beaux et de plus propres selon l’usage, la Vierge du Seigneur monta toutes les marches, une à une, sans qu’on lui donnât la main pour la conduire ou la soutenir, de manière qu’en cela seul on eût pensé qu’elle était déjà d’un âge parfait.

Car le Seigneur, dès l’enfance de sa Vierge, opérait déjà quelque chose de grand et faisait voir d’avance par ce miracle quelle serait la sublimité des merveilles futures. Ayant donc célébré le sacrifice selon la coutume de la loi, et accompli leur vœu, ils l’amenèrent dans l’enclos du temple pour y être élevée avec les autres Vierges et ils retournèrent à leur maison.

Évangile (apocryphe) de la nativité de Sainte Marie ch. VI

Homélie de Saint Jean Damascène

« Venez, toutes les nations ; venez, hommes de toute race, de toute langue, de tout âge, de toute dignité. Avec allégresse, fêtons la nativité de l’allégresse du monde entier ! Si même les païens honorent l’anniversaire de leur roi, que devrions-nous faire, nous, pour honorer celui de la Mère de Dieu, par qui toute l’humanité a été transformée, par qui la peine d’Eve, notre première mère, a été changée en joie ? Eve, en effet, a entendu la sentence de Dieu : « Tu enfanteras dans la peine » (Gn 3,16) ; et Marie : « Réjouis-toi, toi qui es pleine de grâce… Le Seigneur est avec toi » (Lc 1,28).

Prières quotidiennes