La dévotion à la Vierge Marie

En ce samedi, jour marial, voici une exhortation de Sainte Louise de Marillac sur la dévotion à la Vierge Marie aux Filles de Charité qu’elle a instituées avec Saint Vincent de Paul. En tant qu’associés de la Médaille Miraculeuse, nous pouvons la  prendre pour nous-mêmes.

Louise de Marillac Austria, Zams, Srs. CharityToutes les âmes vraiment chrétiennes doivent avoir un grand amour à la sainte Vierge, et l’honorer beaucoup pour sa qualité de Mère de Dieu, et pour les vertus que Dieu lui a données à ce dessein.

Cette qualité nous oblige tous les jours à lui rendre quelque honneur; et le plus grand que nous pouvons lui rendre, est d’unir notre esprit à l’intention de la sainte Église dans l’ordre qu’elle tient en divers temps pour la saluer; nous réjouissant et la congratulant du choix que Dieu a fait d’elle, pour unir dans son sein la nature humaine à sa divinité, avec désir de ne jamais rompre cette union en nous.

Quand nous serons touchés de reconnaissance pour les grâces de Dieu, reçues par le moyen de l’Incarnation, et des exemples de la vie de Jésus-Christ, regardons la sainte Vierge comme le canal par lequel tout ce bien nous a été communiqué, et faisons pour ce sujet des actes d’amour envers elle.

Dans la conduite de nos actions, jetons les yeux sur celles de la sainte Vierge, et pensons que le plus grand honneur que nous lui saurions rendre est d’imiter ses vertus; particulièrement sa pureté, puisque nous sommes épouses de Jésus-Christ; son humilité, puisque par elle Dieu a fait en sa personne des choses si grandes; son détachement de toutes choses sur la terre, puisque dès ses premières années elle a été séparée de ses parents. Dédiant aussi à ces trois vertus en elle toutes les actions de notre vie, et la suppliant de les offrir à son Fils.

Nous devons célébrer les fêtes que la sainte Église a ordonnées en son honneur, appliquant notre esprit, tout ce jour-là, au sujet qu’elle nous propose, et la prier chaque jour de nous aider à rendre à Dieu le service que nous lui avons promis, et à faire sa sainte volonté, dans la même soumission qu’elle avait pour elle.

Il est bon de faire choix de quelques prières pour lui adresser, et de n’y pas manquer tous les jours; quelquefois faire des actes d’amour pour elle; quelquefois se réjouir en son cœur de la gloire qu’elle a au ciel, avec désir d’y être un jour pour lui rendre tout l’honneur que Dieu voudra que nous lui rendions.

Sainte Louise, Entretiens  777-778

Saint Benoît

saint Benoit enluminure | DRÀ l’audience générale du mercredi 8 avril 2008, place saint Pierre à Rome, le Pape émérite Benoit XVI a parlé du grand saint dont il porte le nom :

« La vie et l’œuvre de saint Benoît, père du monachisme occidental, ont exercé une influence fondamentale sur la civilisation et sur la culture européennes. Né vers 480 à Nursie, il étudie à Rome, puis il se retire dans la solitude, ne voulant plaire qu’à Dieu. Ce temps fut pour lui une période de maturation intérieure, qui lui permit de lutter contre les tentations. Il décide alors de fonder ses premiers monastères près de Subiaco. En 529, il s’établit à Montecassino, sur une hauteur, montrant ainsi qu’un monastère, tout en étant loin, a aussi une finalité publique dans la vie de l’Église et de la société. »

« À sa mort, en 547, Benoît laisse, avec sa Règle et la famille bénédictine, un patrimoine qui portera du fruit dans le monde entier. L’engagement premier du disciple de saint Benoît est la recherche sincère de Dieu, sur le chemin tracé par le Christ humble et obéissant, à l’amour duquel il ne doit rien préférer. La Règle demeure étonnamment moderne, offrant des indications utiles pour tous ceux qui cherchent un guide sur leur chemin vers Dieu. En 1964, le Pape Paul VI a proclamé saint Benoît Patron de l’Europe. »

« À l’exemple de saint Benoît, donnez une place importante à la prière et à la contemplation du visage du Christ ressuscité présent et agissant dans votre vie! »

Pour nous, associés de la médaille miraculeuse, c’est une invitation à prendre en compte.

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Le regard de Jésus

 Pour parler du terrible scandale des abus sur des mineurs par des membres du clergé, le Pape François a médité sur un moment poignant de la passion du Christ, sur l’instant où le regard de Jésus croise celui de Pierre, qui venait de le renier et pleure. Et il l’a fait dans l’homélie pendant la Messe célébrée hier au début du jour à Sainte-Marthe, où étaient présentes plusieurs victimes, avec lesquelles il a ensuite passé toute la matinée dans une série de longs entretiens privés.

 

images_5A eux, mais en ne s’adressant pas seulement aux catholiques, l’Évêque de Rome a ouvert son cœur devant cet abîme du mal : non seulement des actes déplorables, mais même un « culte sacrilège » qui a profané chez ces innocents l’image de Dieu même, a dit avec angoisse le Pape. Et on avait l’impression d’entendre les paroles de son prédécesseur Benoît XVI prononcées avec honte et humilité, prenant sur lui les péchés et les crimes de membres de l’Église, dans les différentes rencontres avec des groupes de victimes.

Et le Pape François lui aussi, devant Dieu et son peuple, a déclaré avec force la gravité et l’ignominie d’actes qui laissent des cicatrices pour toute la vie, et qui ont parfois causé le désespoir du suicide. En demandant ensuite pardon pour « les actes d’omission de la part des chefs de l’Église », il a remercié le courage de qui a fait émerger la vérité et déchiré ainsi les ténèbres d’une obscurité qui peut être guérie « par le baiser de l’enfant Jésus ».

Mais surtout le Pape a demandé la grâce des larmes, pour que « l’Église pleure et répare pour ses fils et ses filles qui ont trahi. Pour se relever après les chutes, en implorant que les loups ne dévastent plus le troupeau de Dieu.

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