Ordinations

Ordinations

Les nouveaux ordonnés Eric et Alexis avec Mgr BouilleretLe jour de l’Ascension est le jour des ordinations dans la Congrégation de la Mission en France depuis une vingtaine d’années.

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Ainsi, dans la Chapelle Saint Vincent de Paul, où reposent les reliques du saint, rue de Sèvres à Paris, nous avons eu deux ordonnés au ministère de prêtre cet après-midi à 16 heures par Mgr Jean-Luc Bouilleret, évêque d’Amiens. Il s’agit d’Alexis Cerquera et d’Eric Jacquet.

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Comme associés de la Médaille Miraculeuse, nous souhaitons maintenant un bon ministère presbytéral à nos nouveaux ordonnés que nous confions à la bienveillance maternelle de la Vierge Marie, la Sainte Mère de Dieu, pour qu’ils soient de fidèles prêtres de Jésus-Christ.

Terre sainte

Terre sainte

Associés de la Médaille Miraculeuse, nous ne sommes pas insensibles au voyage du pape Benoît XVI au Proche Orient.  Dimanche 17 mai, à la prière mariale du Regina caeli, il a fait un premier compte-rendu de ce voyage aux sources terriennes de notre foi. Avant le texte traduit, en voici un petit condensé en français :

Je suis heureux de vous accueillir chers pèlerins francophones. La liturgie de ce dimanche du temps pascal nous invite à vivre le grand commandement de l’amour. Le Christ lui-même nous en a montré le chemin en aimant tous les hommes, jusqu’à donner sa vie pour que tous l’aient en abondance, et il a fait de nous ses amis.

Avec vous ce matin, je veux rendre grâce à Dieu pour mon pèlerinage en Terre Sainte. Qu’en vivant ce commandement de l’amour, les habitants de cette région bien-aimée puissent enfin connaître la paix et vivre dans la fraternité! Que Dieu vous bénisse!

– Texte original traduit – Lire la suite →

l’Athos sainte montagne

l’Athos sainte montagne

A Paris, au Petit Palais, existe actuellement une exposition sur le Mont Athos et l’Empire Byzantin – Trésors de la Sainte Montagne, qui est à voir jusqu’au 5 juillet 2009.

Certes nous ne trouvons plus guère que des reflets de la splendeur byzantine dans les églises orientales d’aujourd’hui. Depuis le deuil de la Russie mystique (qui cependant renaît actuellement), l’Athos, la «sainte montagne» des moines, demeure un des grands exemples de la liturgie byzantine.

Entièrement vouée à la Vierge, sanctifiée par un millier de sanctuaires, elle penche sur de vertigineuses roches fleuries, entre le double abîme de la terre et du ciel, ses monastères et ses petites églises symboliquement peintes de ce rouge apporté aussi à Venise et qui célèbre à la fois le sang rédempteur et la pourpre impériale. Les chants qu’on y peut entendre évoquent, mieux que partout ailleurs ces deux gloires de l’église byzantine : la musique et la poésie.

L’hymne « chéroubikon », sorte de « Sanctus », qui doit remonter à 574, ferait croire à un splendide et délicieux concert d’anges. Pour les poètes de l’église orientale, il suffit de nommer, après l’initiateur Romanos, Jean Damascène, Grégoire de Nazianze, Théodore Studite, Ephrem, intarissables chantres de Marie dont la louange se trouve ainsi célébrée comme par deux chœurs qui se répondent de l’Orient à l’Occident.

– LA LITURGIE ORIENTALE –

L’Orient condense dans une liturgie splendide le culte de Marie, qui, pour elle, est la «Panagia», la «Théotokos», la Toute Sainte, la Mère de Dieu, seule digne d’adorer son Fils, effroi des séraphins.

La liturgie orientale s’est développée dans le plus magnifique temple chrétien qui fut jamais, Sainte-Sophie, dédié à la Divine Sagesse dont Marie partage symboliquement les attributs et les hommages. Là, sous une coupole haute de cinquante-six mètres, devant un autel d’or pétri de pierreries, dans un énorme sanctuaire tout entier pareil aux plus purs joyaux, Marie était célébrée par des hymnes d’un lyrisme intarissable, d’une ingéniosité technique qui ne se lasse pas de combiner les mots, les lettres, autant que les rythmes et les jeux du vers.

Sous le règne de l’empereur Héraclius qui, en reprenant aux Perses le bois de la croix, devint un croisé si longtemps avant les croisades, le patriarche Serge avait inauguré à Constantinople, pour remercier la Vierge d’avoir protégé la ville, tout un ensemble liturgique appelé « l’hymne acathiste » parce que, dans un esprit de révérence, aucun repos n’était accordé aux prêtres ni aux fidèles pendant sa longue récitation.

On peut rapprocher l’hymne acathiste des grandes supplications latines, de l’adoration solennelle, bientôt perpétuelle du Très Saint Sacrement, établie au XVIe siècle. Constituant, dès le VIIe siècle, comme une « vénération perpétuelle de la Vierge », l’hymne acathiste célèbre l’Annonciation, le mystère par excellence de Marie, celui qui lui confère le titre de Mère de Dieu et que l’Église latine bénit trois fois chaque jour au signal des cloches de l’Angelus.

Ce fut sans doute pour le monde une heure de beauté sans pareille lorsque l’empereur, couvert d’or, entouré de sa cour et d’un clergé non moins paré qu’elle, au milieu d’une atmosphère de chants, de flammes et de parfums, entonna l’hymne souveraine d’action de grâces pour avoir obtenu une fois de plus la délivrance de la ville avec laquelle finit par s’écrouler, sous le poids de ses fautes, l’inimaginable splendeur byzantine.

E. Joly

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