premier envoi des disciples de Jésus en mission

Jésus envoie ses disciples en mission

Les disciples missionnaires sont le lien avec Jésus et en font le témoignage, a dit le Pape François lors de la prière de l’Angélus ce dimanche 2 juillet. Dans l’Évangile de ce jour, au sujet du premier envoi des disciples en mission, Jésus souligne deux aspects essentiels de la vie du disciple missionnaire : la puissance de la relation avec Jésus et l’importance du témoignage et de la transparence.

«Celui qui aime son père ou sa mère plus que moi, n’est pas digne de moi.» Le premier aspect essentiel de la vie d’un disciple missionnaire envoyé par Jésus c’est : «que les liens entre Jésus et le disciple soit plus fort que tout autre lien.»

«L’affection d’un père, la tendresse d’une mère, la douce amitié entre frère et sœur, tout cela est légitime», mais «la condition d’un disciple exige un rapport prioritaire avec le maître.» C’est presque une paraphrase de la Genèse, «c’est pourquoi l’homme quittera son père et sa mère, et s’unira à Jésus, et ils ne feront qu’une seule chair

«Celui qui se laisse attirer dans cet engagement d’amour et de vie avec Jésus, en devient son représentant, son ambassadeur.» C’est le deuxième aspect essentiel de la vie d’un disciple missionnaire : «le missionnaire ne se porte pas lui-même mais porte Jésus et à travers Lui l’amour du Père céleste.»

Cela signifie que celui qui accueille le disciple chez lui, accueille aussi Jésus, peu importe «ses limites ou ses fautes, tant qu’il a l’humilité de les reconnaitre» et soit un cœur simple et honnête envers lui-même et les autres. Ces deux aspects essentiels sont «connectés», car «plus Jésus est au centre du cœur et de la vie du disciple, plus ce disciple est transparent à sa présence.»

Voilà un enseignement pour les prêtres: «c’est cet accueil du saint peuple fidèle de Dieu qui aide à être un bon pasteur.» La mission est réciproque : «si tu lâches tout pour Jésus, les gens reconnaissent en toi le Seigneur, et en même temps cela t’aide à te purifier des compromis et à dépasser les tentations.»

La Vierge Marie a connu la première ce que cela signifie aimer Jésus en se détachant de soi-même, donnant ainsi un nouveau sens aux liens familiaux fondés sur la foi en Lui. Avec son intercession maternelle,  qu’elle nous aide à être des missionnaires libres et joyeux de l’Évangile.

silence complice autour des persécutions

silence complice autour des persécutions

En ce jour, nous faisons mémoire des premiers saints martyrs de l’Église de Rome. Injustement accusés par Néron de la responsabilité de l’incendie de Rome, cité qui, selon l’Apocalypse, « se saoulait du sang des témoins de Jésus. » Ils furent livrés aux bêtes, éclairèrent les fêtes de Néron en brûlant comme des torches dans les jardins de Rome où ils furent torturés pour le plaisir sadique de leurs bourreaux.

En 64, après l’incendie de la ville de Rome, l’empereur Néron accusa faussement les chrétiens de ce forfait et en fit cruellement périr un grand nombre: les uns, revêtus de peaux de bêtes, furent exposés aux morsures des chiens; d’autres crucifiés; d’autres transformés en torches, afin qu’à la chute du jour ils servissent d’éclairage nocturne dans le cirque. Tous étaient disciples des Apôtres; ils furent les premiers des martyrs que l’Église romaine offrit au Seigneur. (Martyrologe romain)

Nous pouvons continuer à méditer à partir de quelques extraits de l’homélie du Pape François lors de la messe qu’il a célébrée en la Solennité des saints Pierre et Paul ce jeudi matin 29 juin 2017 place Saint-Pierre à Rome.

Confession, persécution et prière : ce sont les trois mots qui ont été au cœur de celle-ci. Le Pape a demandé à l’ensemble des fidèles, si notamment, ils étaient devenus des « chrétiens de salon ».

Quand Pierre répond que Jésus est le Fils du Dieu vivant, il donne une réponse de vie. C’est ce genre de réponse entière à donner. Il nous est demandé de devenir des « apôtres en chemin qui confessent Jésus par la vie parce qu’ils l’ont dans le cœur », et non des « chrétiens de salon qui bavardent sur la manière dont vont les choses dans l’Église et dans le monde. »

Celui qui confesse Jésus « ne peut pas croire de manière tiède », « il doit risquer de prendre le large, renouvelant chaque jour le don de soi ». Il suit également Jésus jusqu’à la fin sur son chemin, celui « de la vie nouvelle, de la joie et de la résurrection, le chemin qui passe aussi par la croix et par les persécutions ».

Les persécutions, elles, n’ont pas visé que Pierre et Paul. « Aujourd’hui aussi en diverses parties du monde, parfois dans un climat de silence – un silence souvent complice – beaucoup de chrétiens sont marginalisés, calomniés, discriminés, faits l’objet de violences même mortelles, souvent en l’absence d’engagement de la part de ceux qui pourraient faire respecter leurs droits sacrosaints. »

Tous supportent le mal, à l’image de Paul. Car « supporter, c’est imiter Jésus : c’est porter le poids, le porter sur ses épaules pour lui et pour les autres » ; « c’est accepter la croix ». « Supporter, c’est savoir vaincre avec Jésus à la manière de Jésus, non pas à la manière du monde ».

Le Pape est enfin revenu sur la prière. C’est « l’eau indispensable qui nourrit l’espérance et fait grandir la confiance. » « Dans l’Église, c’est la prière qui nous soutient tous et nous fait surmonter les épreuves. » « Sans prière les prisons intérieures qui nous retiennent captifs ne s’ouvrent pas. ». D’urgence , qu’il y ait  dans l’Église « des maîtres de prière » qui « vivent la prière ».

comme pour les saints Pierre et Paul, Dieu toujours à nos côtés

Saint Pierre et Saint Paul – église de Monclar d’Agenais 47

Après avoir célébré la messe place Saint-Pierre en la Solennité des saints Pierre et Paul, le Pape François a  prié l’angélus. Dans son commentaire de l’Évangile de ce jeudi 29 juin 2017, il est revenu sur les deux « libérations » des deux saints Pierre et Paul. Elles révèlent « le chemin commun des deux Apôtres qui furent envoyés par Jésus pour annoncer l’Évangile dans des environnements difficiles et dans certains cas, hostiles. »

Ces deux exemples nous parlent aujourd’hui : « le Seigneur est toujours à notre côté, il marche avec nous, il ne nous abandonne jamais. » « Dieu nous tend la main, particulièrement quand nous traversons des épreuves, il nous vient en aide et nous libère des menaces de nos ennemis. » Mais « notre vrai ennemi est le péché. »

Heureusement, « en recevant la grâce du pardon, nous sommes libérés des liens du mal et allégés du poids de nos erreurs. Ainsi nous pouvons continuer notre parcours de joyeux annonciateurs et témoins de l’Évangile, démontrant que nous, les premiers, nous avons reçu la miséricorde. »

Bénédiction des palliums

Après la prière, le Pape est revenu sur la célébration de la matinée, lors de laquelle il a béni les palliums des archevêques métropolitains nommés au cours de l’année. Il les a encouragés à « poursuivre avec joie leur mission au service de l’Évangile, en communion avec toute l’Église ». Il a également salué la délégation du Patriarcat œcuménique de Constantinople dont la « présence est le signe des liens fraternels existant entre nos Églises. »

 

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