Baptême du Christ

La seule mission de l’Église est d’annoncer le Christ

Baptême du Christ

Dans sa méditation de l’Évangile du jour, place Saint-Pierre à Rome ce dimanche 15 janvier 2017, le Pape a parlé sur la scène du baptême de Jésus par Jean-Baptiste, qui avait reconnu en lui le Messie.

«Les gens venaient pour se repentir de leurs péchés», et Jésus vient de faire baptiser dans le Jourdain au milieu du peuple : «Jésus est le Messie, le roi d’Israël, mais pas avec la puissance de ce monde, mais comme Agneau de Dieu qui prend sur lui et enlève le péché du monde.»

Cette scène «n’est pas une anecdote, mais un fait historique». Elle exprime la mission de l’Église : répéter lors de chaque eucharistie «voici l’Agneau de Dieu, qui enlève le péché du monde», c’est faire porter le regard du peuple de Dieu vers «le Seigneur, humble au milieu des pécheurs».

«Ce geste liturgique représente toute la mission de l’Église, qui n’est pas de s’annoncer elle-même. Quand l’Église s’annonce elle-même, elle perd la boussole, elle ne sait pas où elle va. La seule mission de l’Église est d’annoncer le Christ, parce que c’est Lui et seulement Lui qui sauve le peuple du péché, le libère et le guide vers la terre de la vraie liberté.»

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des âmes assises

Jésus et la femme de Samarie au puits de Jacob

«Pour suivre Jésus, il faut savoir prendre des risques», sans craindre d’«apparaître ridicules» et sans être «trop bien élevés»; et en cela «les femmes sont plus fortes que les hommes».

L’invitation «à ne pas rester assis dans la vie, immobiles à regarder», a été relancée par le Pape lors de la Messe célébrée vendredi 13 janvier, dans la chapelle de la Maison Sainte-Marthe au Vatican.

Le Pape François s’est inspiré du passage évangélique de Marc (2, 1-12) proposé par la liturgie, qui raconte l’arrivée de Jésus à Capharnaüm: «Beaucoup de gens suivent Jésus, toujours, ici il n’y avait de place pour personne, jusqu’à la porte.»

L’Évangile nous parle donc de «ces personnes» qui «suivaient Jésus, qui marchaient, qui le cherchaient parce qu’il y avait quelque chose en Jésus qui les attirait: cette autorité avec laquelle il parlait, les choses qu’il disait et comment il les disait, comment il se faisait comprendre.» Et en outre, Jésus «guérissait et beaucoup de personnes le suivaient pour se faire guérir.»

«Le problème le plus grand n’était pas ceux qui suivaient Jésus, mais ceux qui restaient immobiles», les hommes «immobiles, qui étaient sur le bord du chemin, qui regardaient, assis».

Marc, dans son Évangile, écrit précisément «qu’étaient assis là plusieurs scribes», qui «ne suivaient pas» Jésus mais «regardaient du balcon; ils n’avançaient pas en marchant dans leur vie, ils ‘étaient au balcon’ de la vie; ils ne prenaient jamais de risques, ils jugeaient seulement; ils étaient purs et ne se mêlaient de rien.»

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La vie se joue aujourd’hui dans nos cœurs

La vie est un présent qui ne se répétera pas et qui se joue dans le cœur. Le Pape l’a dit et a exhorté à ne pas avoir le cœur endurci, sans foi, mais ouvert au Seigneur,  lors de la messe de ce jeudi 12 janvier à la Maison Sainte-Marthe au Vatican.

Cet « aujourd’hui » dont parle le Saint-Esprit dans la Lettre aux Hébreux, est en effet « notre vie ». C’est une journée « pleine de jours », mais « dont il n’y aura pas de rediffusion, un lendemain ». C’est « une journée pendant laquelle nous avons reçu l’amour de Dieu» et «nous pouvons renouveler notre alliance avec la fidélité de Dieu. »

Mais il n’y a « seulement qu’un aujourd’hui dans notre vie», alors que la tentation est de dire « je le ferais demain ». « Je ne dis pas ça pour vous faire peur, mais simplement pour vous dire que notre vie est un aujourd’hui : c’est aujourd’hui ou jamais », car « le demain sera éternel, sans crépuscule, avec le Seigneur pour toujours. »

Après cette réflexion sur l’« aujourd’hui » de nos vies, l’autre parole qui revient à de nombreuses reprises dans la Lettre aux Hébreux, c’est « le cœur ». En effet, c’est avec le cœur que « nous rencontrons le Seigneur ».

« Dans notre cœur se joue le présent. Le crépuscule de ma vie pourrait être aujourd’hui même, mais comment se passe ma journée, en présence du Seigneur ? Et mon cœur, est-il ouvert ? Est-il ancré dans la foi ? Se laisse-t-il conduire par l’amour du Seigneur ? Avec ces questions, nous demandons au Seigneur la grâce dont chacun de nous a besoin. »

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