l’attentat d’Orlando, une folie meurtrière

Une fusillade meurtrière a fait 50 victimes à Orlando, en Floride, aux États-Unis dans la nuit du samedi au dimanche 12 juin 2016. Il s’agit de la plus grave fusillade de l’histoire des États-Unis et du pire attentat depuis le 11 septembre 2001. Une cinquantaine de personnes ont également été blessées dans cette attaque qui a frappée une boite de nuit fréquentée par la communauté homosexuelle. L’assaillant, un Américain d’origine afghane, a été tué dans les échanges de tirs avec la police. L’attaque a été revendiquée par l’État islamique.

Le Saint-Siège a condamné cette attaque très meurtrière. Il dénonce un «terrible massacre qui a suscité chez le Pape François et chez chacun de nous des sentiments très profonds d’exécration et de condamnation, de douleur, de trouble devant cette nouvelle manifestation d’une folie meurtrière et d’une haine insensée. Le Pape François s’unit dans la prière et dans la compassion à la souffrance indicible des familles des victimes et des blessés et il les confie au Seigneur afin qu’ils puissent trouver du réconfort. Nous souhaitons tous que les causes de cette violence horrible et absurde, qui trouble profondément le désir de paix du peuple américain et de toute l’humanité, puissent être déterminées et combattues efficacement et au plus vite.»

contre le travail des enfants

12-06-2016 source : Radio Vatican

Lors de la prière de l’Angélus, le Pape François a évoqué la Journée mondiale contre le travail des enfants, célébrée ce dimanche 12 juin 2016. Le Saint-Père a exhorté à poursuivre ensemble «l’effort pour éliminer les causes de cet esclavage moderne, qui prive des millions d’enfants de certains droits fondamentaux et les expose à de graves dangers. Aujourd’hui il y a dans le monde tant d’enfants esclaves !»

Le Saint-Père a par ailleurs rappelé que, dans le cadre du Jubilé des malades et des personnes handicapées, s’est tenu à Rome cette semaine un congrès international consacré aux malades de la lèpre. Le Pape a salué «avec reconnaissance» les organisateurs et participants souhaitant «un engagement efficace dans la lutte contre cette maladie.»

Le Pape a également rappelé qu’avait lieu ce dimanche 12 juin 2016 à Monreale, en Sicile, la béatification de Carolina Santocanale, religieuse italienne fondatrice des Capucines de l’Immaculée de Lourdes. Née dans une famille noble de Palerme, en Italie, «elle abandonna le confort et se fit pauvre parmi les pauvres.» Elle pris le nom de sœur Marie de Jésus et se distingua par sa «tendresse envers les plus faibles.» Les sœurs capucines de l’Immaculée de Lourdes s’efforcent d’incarner le charisme hérité dans les domaines de l’éducation, de l’accueil, de l’animation, dans l’assistance aux malades et aux handicapés.

Le Pape a également évoqué la béatification, ce samedi 11 juin 2016 à Vercelli, dans le nord de l’Italie de  Giacomo Abbondo, prêtre diocésain, né en 1720 «amoureux de Dieu et toujours disponible pour ses paroissiens.»

Au terme de l’angélus, le Saint-Père a chaleureusement salué les fidèles venus participer à cette «journée jubilaire» remerciant en particulier les personnes malades et handicapées mais aussi les médecins et le personnel de santé qui dans les «points santé» érigés autour des quatre basiliques majeures «offrent des visites spécialisées à des centaines de personnes qui vivent aux marges de la société.»

Que la Vierge Marie, vers qui nous nous tournons maintenant dans la prière, nous accompagne toujours sur notre chemin.

Angelus …

L’ange du Seigneur apporta l’annonce à Marie,

R. Et elle conçut du Saint-Esprit.

Je vous salue Marie……

Voici la servante du Seigneur,

R. Qu’il me soit fait selon ta parole

Je vous salue Marie……

Et le Verbe s’est fait chair,

R. Et Il a habité parmi nous

Je vous salue Marie……

Priez pour nous, Sainte Mère de Dieu,

R. Afin que nous soyons dignes des promesses du Christ

Prions.
Que ta grâce, Seigneur, se répande en nos cœurs. Par le message de l’ange, tu nous as fait connaître l’incarnation de ton Fils bien-aimé. Conduis-nous, par sa passion et par sa croix, jusqu’à la gloire de la résurrection. Par Jésus, le Christ, notre Seigneur. Amen.

Dieu vient nous relever…

… dans les moments de découragement

La vie du chrétien peut s’assumer dans trois attitudes : être «debout» pour accueillir Dieu, dans un patient «silence» pour en écouter la voix, «en sortie» pour l’annoncer aux autres. Le Pape François l’a expliqué lors de l’homélie de la messe matinale célébrée à la Maison Sainte-Marthe, ce vendredi 10 juin 2016.

«Tu peux être un pécheur repenti qui a décidé de recommencer avec Dieu ou un élu choisi à l’avance, dans tous les cas la peur peut t’assaillir, tu peux entrer dans un état de dépression quand la foi se brouille.»

Debout et en chemin

Pour approfondir cet aspect et indiquer comment sortir du tunnel, le Pape a évoqué pendant un instant la situation du fils prodigue, déprimé pendant qu’il garde les cochons, affamé, mais il s’est surtout concentré sur le personnage de la liturgie du jour, le prophète Élie. Il l’a présenté comme «un vainqueur», qui «a beaucoup lutté pour la foi», qui a défait des centaines d’idolâtres sur le mont Carmel. Ensuite, lors d’une nouvelle persécution qui l’a pris pour cible, il s’est découragé. Il s’est caché, découragé, sous un arbre, en attendant de mourir, mais Dieu ne le laisse pas dans cet état de prostration. Il lui envoie un ange avec un impératif : «lève-toi, mange, sors».

«Pour rencontrer Dieu, il est nécessaire de revenir à la situation dans laquelle l’homme était au moment de la création : debout et en chemin. C’est ainsi que Dieu nous a créés : à sa hauteur, à son image et ressemblance, et en chemin. « Allez, avance ! Cultive la terre, fais-la croître, et multipliez-vous… Sors, sors et va sur la montagne, arrête-toi sur la montagne en ma présence. » Élie s’est mis debout. Il s’est mis debout, il est sorti.»

Le murmure d’une brise légère

Sortir, donc se mettre à l’écoute de Dieu. Mais comment passe le Seigneur? Comment je peux rencontrer le Seigneur pour être sûr que ce soit Lui ? L’extrait du Livre des Rois est éloquent. Élie a été invité par l’ange à sortir de la caverne sur le mont Horeb où il a trouvé un repère pour être en «présence» de Dieu. Toutefois, pour le pousser à sortir, ce ne sont pas le vent « impétueux et vigoureux » qui brise les rochers, ni le tremblement de terre qui suit et pas non plus le feu :

«Tellement de bruit, tellement de majesté, tellement de mouvement, et le Seigneur n’était pas là. Et après le feu, le murmure d’une brise légère. Et là était le Seigneur. Pour rencontrer le Seigneur, il faut entrer en nous-mêmes et écouter ce silence « sonore », et Lui nous parle là.»

L’heure de la mission

La troisième demande de l’ange à Élie : « sors ! » Le prophète est invité à retourner sur ses pas, vers le désert, parce qu’il lui est confié une charge à accomplir. En cela s’accueille l’impulsion à «être en chemin, pas fermés dans notre égoïsme ou notre confort», mais «courageux» dans le fait de «porter aux autres le message du Seigneur», c’est-à-dire aller en «mission».

«Nous devons toujours chercher le Seigneur. Nous tous, nous savons comment sont les mauvais moments : des moments qui nous tirent en arrière, des moments sans foi, obscurs, des moments dans lesquels nous ne voyons pas l’horizon, nous ne sommes pas capables de nous lever. Nous savons tous cela ! Mais c’est le Seigneur qui vient, nous restaure avec le pain et avec sa force et nous dit : « Lève-toi et avance ! Chemine ! » Pour rencontrer le Seigneur nous devons être comme ça : debout et en chemin. Ensuite, attendre que Lui nous parle, le cœur ouvert. Et Lui nous dira : « c’est Moi », et là la foi devient forte. La foi est pour moi, pour la cultiver ? Non ! Elle est pour la donner aux autres, pour oindre les autres, pour la mission.»

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