le trésor du pardon réciproque

PAPE FRANÇOIS

AUDIENCE GÉNÉRALE

Place Saint-Pierre
Mercredi 4 novembre 2015
condensé


Frères et sœurs, dans un monde qui est souvent aride et qui manque d’amour, les familles nous parlent du don et du pardon réciproques et elles nous y entraînent. On ne peut pas vivre sans se pardonner, surtout en famille, car des torts partagés provoquent des blessures réciproques tous les jours. Il est très important de les guérir au plus vite, car, si l’on attend trop, tout devient plus difficile. Par le pardon mutuel, la famille se fortifie et devient de plus en plus solide. Mais pardonner est une grâce ; et c’est en recevant le pardon de Dieu que l’on peut à son tour pardonner aux autres. Le pardon vécu en famille – et c’est l’une de ses vocations – rend capable d’aider la société à être moins cruelle et moins mauvaise. Les familles aident aussi l’Église elle-même à rendre témoignage de la force rénovatrice du pardon de Dieu, et à progresser sur la voie des Béatitudes.


Chères familles, je souhaite que vous puissiez redécouvrir, à l’occasion de l’Année de la Miséricorde, le trésor du pardon réciproque, et je prie pour que vous en soyez toujours les joyeux témoins. Que Dieu vous bénisse !


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Le serpent élevé

03-11-2015 source : L’Osservatore Romano

le serpent d'airain« Nous sommes appelés à renouveler le choix de servir dans l’Église »: c’est ce qu’a rappelé le Pape François en célébrant dans la matinée du mardi 3 novembre dans la basilique vaticane, la Messe d’intention aux cardinaux et évêques morts dans l’année. En centrant sa réflexion sur la signification de la parole « administrer, à savoir servir », le Souverain Pontife a souligné que bien que « celui qui sert et donne » puisse sembler « perdant aux yeux du monde », en réalité « celui qui sert, sauve » et par conséquent « celui qui ne vit pas pour servir, ne sert pas pour vivre. »

Une mise en garde sévère qui trouve un écho dans les lectures proclamées durant la célébration. En les commentant, le Pape a expliqué que « dans l’Évangile, le Christ se compare au ‘serpent élevé’ », d’après une image qui « renvoie à l’épisode des serpents venimeux » qui, « dans le désert, attaquaient le peuple en chemin ». Toutefois, les israélites mordus par les serpents ne mouraient pas mais restaient en vie s’ils regardaient « le serpent de bronze que Moïse, par ordre de Dieu, avait élevé sur un bâton. » En somme, « un serpent sauvait des serpents ». Et « la même logique est présente dans la croix » du Christ.

« A nos yeux aussi la mort apparaît toujours sombre et angoissante. Jésus ne l’a toutefois pas fuie, mais l’a assumée pleinement sur lui avec toutes ses contradictions ». C’est pourquoi « nous, en le regardant, en croyant en Lui, nous sommes sauvés par Lui. » C’est en fait le « style de Dieu », qui « nous sauve en nous servant et en s’anéantissant » et « a beaucoup à nous enseigner ». Quoi en particulier? « Nous nous attendrions à une victoire divine triomphante; Jésus en revanche nous montre une victoire très humble. Élevé sur sa croix, il laisse que le mal et la mort s’acharnent contre lui tandis qu’il continue à aimer. » Pourtant « il est difficile pour nous d’accepter cette réalité », car nous sommes tendanciellement « portés à aimer ce dont nous sentons le besoin et que nous désirons », tandis que « Dieu aime jusqu’au bout. »

D’où l’invitation à demander au Seigneur dans la prière la capacité de savoir penser « à l’amour de Dieu et du prochain, plus qu’à nos besoins. Que nous n’ayons pas à nous inquiéter pour ce qui manque ici-bas, mais pour le trésor d’en-haut; non pour ce qui nous sert, mais pour ce qui sert vraiment. » Il n’y a qu’ainsi que nous serons des serviteurs selon le cœur du Christ, et « non des fonctionnaires qui prêtent un service. »

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03-11-2015 source : Radio Vatican

Le Pape François  a fait part de ses condoléances après l’incendie, vendredi 30 octobre, dans une discothèque de Bucarest, la capitale roumaine. Le drame a fait 32 morts et plus de 200 blessés alors que se déroulait un spectacle pyrotechnique dans l’établissement. Dans un télégramme, envoyé à l’archevêque de Bucarest, il évoque sa profonde douleur après ce tragique accident et fait part de sa proximité spirituelle aux familles des victimes ainsi qu’à toute la nation roumaine.

Avion russe et Centrafrique

Le Pape François a adressé un télégramme de condoléances au président Vladimir Poutine et à toute la population russe suite à la catastrophe aérienne, survenue samedi 31 octobre 2015, dans le désert égyptien du Sinaï.

Le Saint-Père exprime sa tristesse et offre l’assurance de ses prières pour toutes les victimes et leurs familles. Il demande à Dieu d’accorder la force et la paix aux personnes engagées dans les recherches et à la nation russe tout entière.

En Russie, les drapeaux ont été mis en berne ce dimanche 1er novembre sur les bâtiments officiels. Une journée de deuil national a été décrétée par le président Vladimir Poutine.

Le Saint-Père s’est dit très préoccupé aussi, ce dimanche 1er novembre 2015, par la situation en République centrafricaine, espérant pouvoir se rendre dans le pays à la fin du mois. À l’issue de la prière de l’Angélus, il a lancé un appel aux parties en conflit. «Les douloureux épisodes, qui ces derniers jours ont envenimé la situation délicate de la République centrafricaine, suscite en mon âme une vive préoccupation» a déclaré le Pape François qui a dit faire appel aux parties en conflit «afin de mettre fin à ce cycle de violences».

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