FÊTE DU SACRÉ-CŒUR

Sacré-CoeurQu’est-ce que la fête du Sacré-Cœur ? En sa généralité la plus fondamentale, c’est l’affirmation que le Christ nous aime, infiniment puisqu’il est Dieu, chaleureusement de tout son cœur d’homme, efficacement jusqu’à donner sa vie pour nous sauver. C’est donc une invitation à entrer dans l’intimité de notre Seigneur. Un cœur à cœur, voilà ce que doit être notre religion, nos relations avec Dieu.

Quand les mystiques, à partir du XIIe siècle et surtout aux XVIe-XVIIe, se virent plongés, ravis, « dans le cœur de Jésus », ils ne faisaient que traduire suivant le langage de leur temps le refrain de saint Paul : « être dans le Christ Jésus », aimer les autres « dans les entrailles du Christ ». Le Seigneur lui-même l’avait recommandé : « Demeurez en moi et moi en vous… Demeurez dans mon amour ».

Si, dans une telle intimité, se produit une identification et comme un « échange des cœurs », saint Paul en témoigne le premier (Galates 2, 19-20) : « Ce n’est plus moi qui vis, écrit-il, c’est le Christ qui vit en moi… Je suis crucifié avec le Christ, qui m’a aimé et s’est livré pour moi »… ce qui est toute la réparation. Ainsi, la dévotion au Sacré-Cœur nous aide à vivre le mystère d’amour et d’union qui est le fond du christianisme.

Dom Claude Jean-Nesmy

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Partagez vos connaissances scientifiques

26-06-2014 source : Radio Vatican

Le Pape François a reçu ce jeudi en audience les jeunes astronomes participant au cours d’été organisé par l’École d’Astrophysique de l’Observatoire du Vatican. Voici quelques extraits de ce qu’il leur a dit :

galaxies« Il est juste que tous les peuples aient accès à la recherche et à la formation scientifique. Nous souhaitons que tous les peuples puissent jouir des bénéfices de la science et c’est un défi qui nous engage tous, en particulier les scientifiques.»« En voyant vos visages, il me semble d’admirer une mosaïque qui comprend les peuples de chaque coin du monde »

L’École d’Astrophysique de l’Observatoire du Vatican « devient ainsi un lieu où les jeunes du monde dialoguent, collaborent et s’aident mutuellement dans la recherche de la vérité qui se concrétise dans ce cas-ci par l’étude des galaxies. Cette initiative simple et concrète montre comment les sciences peuvent être un instrument adapté et efficace pour promouvoir la paix et la justice ».

« Je voudrais également vous encourager à partager les connaissances acquises sur l’univers avec les gens de vos pays respectifs. Seule une très petite partie de la population mondiale a accès à de telles connaissances, qui ouvrent le cœur et l’esprit à de grandes interrogations que l’humanité se pose depuis toujours : D’où venons-nous ? Où allons-nous ? Quel est le sens de cet univers composé de cent mille millions de galaxies ?… La recherche des réponses à ces questions nous prédispose pour la rencontre avec le Créateur ».

ceux qui parlent sans autorité

26-06-2014 source : L’Osservatore Romano

Le bon PasteurLes gens ont besoin du «bon pasteur» qui sait comprendre et toucher le cœur. Précisément comme Jésus. C’est lui que nous devons suivre de près, sans nous laisser influencer par ceux qui «parlent de choses abstraites ou de casuistiques morales», par ceux «qui n’ont pas la foi et qui négocient tout avec les pouvoirs politiques et économiques», par les «révolutionnaires» qui veulent entreprendre «des guerres dites de libération» politique ou par les «contemplatifs éloignés du peuple».

C’est contre ces quatre attitudes que le Pape François a mis en garde au cours de la Messe célébrée jeudi 26 juin, dans la chapelle de la Maison Sainte-Marthe, se référant au passage évangélique de Matthieu proposé par la liturgie (7, 21-29).

Le Pape François a voulu s’arrêter sur «ces scribes, qui a cette époque parlaient au peuple», mais «leur message ne touchait pas le cœur du peuple et le peuple les écoutait et s’en allait». Et il en a indiqué quatre catégories.

Assurément «le groupe le plus connu était celui des pharisiens», cependant «il y avait aussi de bons pharisiens». Mais «Jésus, quand il se réfère aux pharisiens, parle des mauvais pharisiens, pas des bons». C’était des personnes qui «faisaient du culte de Dieu , de la religion, une collection de commandements».

Un autre groupe «était celui des sadducéens: ces derniers n’avaient pas la foi, ils avaient perdu la foi». Et ainsi, «ils faisaient leur métier religieux en suivant la route des accords avec les pouvoirs: les pouvoirs politiques, les pouvoirs économiques». En quelques mots, «c’était des hommes de pouvoir et ils négociaient avec tous». Mais «le peuple ne les suivait pas» eux non plus.

«Un troisième groupe était celui des révolutionnaires» qui à cette époque s’appelaient souvent zélotes. C’était «ceux qui voulaient faire la révolution pour libérer le peuple d’Israël de l’occupation romaine». Ainsi, «là, il y avait aussi les guerriers», mais «le peuple a du bon sens et sait distinguer quand les fruits sont mûrs et quand ils ne le sont pas». C’est pourquoi «il ne les suivait pas».

Enfin «le quatrième groupe» était composé de braves gens: les esséniens. «C’était des moines, des personnes bonnes qui consacraient leur vie à Dieu: ils pratiquaient la contemplation et la prière dans les monastères». Mais «ils étaient éloignés du peuple et le peuple ne pouvait pas les suivre».

Donc «telles étaient les voix qui parvenaient au peuple». Pourtant, «aucune de ces voix n’avait la force de réchauffer le cœur du peuple». Jésus, en revanche, y réussissait. C’est pourquoi «les foules étaient émerveillées: elle écoutaient Jésus et leur cœur était réchauffé», car son message «arrivait au cœur» et il «enseignait comme quelqu’un qui a autorité». Enfin «Jésus s’approchait du peuple; Jésus guérissait le cœur du peuple; Jésus comprenait les difficultés du peuple; Jésus n’avait pas honte de parler avec les pécheurs, il allait les voir; Jésus ressentait de la joie, cela lui faisait plaisir d’aller avec son peuple».

C’est exactement «pour cela que le peuple suivait Jésus: parce qu’il était le bon pasteur».

Précisément «en contemplant Jésus bon pasteur» il est opportun de faire un examen de conscience: «Qui est-ce que j’aime suivre? Qui m’influence?». Une question qui doit nous pousser à demander «à Dieu, le Père, qu’il nous conduise près de Jésus, pour suivre Jésus, pour nous émerveiller de ce que dit Jésus».

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