invitation à la Miséricorde divine

Le pape Jean-Paul II sera canonisé avec Jean XXIII le dimanche de la Miséricorde, ce 27 avril 2014. Voici le Message proposé dans le cadre de la grande neuvaine à la Miséricorde divine (18 avril-27 avril).

***

Les Associations, congrégations, mouvements dédiés à la Miséricorde, et leurs évêques accompagnateurs, invitent à une « pause – miséricorde » de trois façons:
– en lisant l’Évangile du Dimanche de la Miséricorde proclamé dans le monde entier (Jean 20,19-31).
– en faisant une pause d’une minute en union avec tous les chrétiens remplis de la joie pascale pour dire la prière enseignée par Jésus à sainte Faustine : ‘Jésus, j’ai confiance en toi‘.
– en saisissant cette occasion pour voir comment habiller la société avec le manteau de la miséricorde.

Le Pape François, comme Jean-Paul II et Benoît XVI, invite, sans cesse, à la Miséricorde.
Jésus a besoin du cœur et des mains de l’homme pour transmettre sa miséricorde. Chacun peut :

– Vivre pleinement la Miséricorde de Dieu pour ne pas seulement survivre sur la terre,
– Laisser la miséricorde imprégner sa vie, qui guérit tout l’homme et tout homme,
– Prier et implorer la miséricorde de Dieu pour le monde, vivre la réconciliation,
– Porter la miséricorde aux autres, au cœur des familles, en particulier aux plus pauvres, aux hommes et femmes qui souffrent ou en situation de fragilité (début et fin de vie…),
– Témoigner que chaque personne est aimée par la tendresse de Dieu, de façon unique, infinie,
– Œuvrer pour que notre civilisation devienne plus humaine et pleine de miséricorde !
– Se réjouir, car le mot miséricorde est un pont entre diverses religions,
– Chanter la Miséricorde de Dieu, comme la Vierge Marie, qui proclame : ‘Sa Miséricorde s’étend d’âge en âge sur tous ceux…‘ (Lc 1,50)

‘En fixant notre regard sur le Seigneur, en nous mettant en parfaite harmonie avec son cœur de Père, nous devenons capables de regarder nos frères avec des yeux nouveaux, dans une attitude de gratuité, de partage, de générosité et de pardon. Tout cela est miséricorde.’ (Jean-Paul II – Homélie, canonisation de la Bienheureuse Faustyna Kowalska, 2000)

‘L’amour c’est la fleur, la miséricorde c’est le fruit. ‘ (Sainte Faustine Kowalska – Petit Journal N° 949).

Ne soyons pas des chrétiens chauves-souris

24-04-2014 source : Radio Vatican

Évitons d’être des « chrétiens chauves-souris » qui ont peur de la joie de la Résurrection : leur vie ressemble à un enterrement, mais le Seigneur Ressuscité est toujours avec nous. Une nouvelle formule haute en couleur inventée par le Pape François ce jeudi matin, lors de la messe célébrée en la Chapelle de la Maison Sainte Marthe. L’Évangile du jour raconte l’apparition du Christ ressuscité aux disciples. « Ils restent atterrés et remplis de peur », pensant « voir un fantôme ». Jésus cherche alors à leur faire comprendre que ce qu’ils voient est bien réel. Et il les invite à toucher son corps, et il se fait servir à manger. Il désire les conduire à la « joie de la Résurrection, la joie de sa présence parmi eux. »

Mais les disciples « ne réussissaient pas à y croire, parce qu’ils avaient peur de la joie. » « C’est une maladie des chrétiens, nous avons peur de la joie. Il vaut mieux penser : ‘Oui, oui, Dieu existe, mais il est là. Jésus Ressuscité est là. Un peu de distance quand même. Nous avons peur de la proximité de Jésus, parce que cela nous procure de la joie. Et voilà pourquoi nous avons tant de chrétiens d’enterrement, non ? Leur vie ressemble à un enterrement perpétuel. Ils préfèrent la tristesse et non pas la joie. Ils préfèrent ne pas être dans la lumière de la joie, mais dans l’ombre, comme ces animaux qui ne réussissent à sortir que la nuit, mais pas à la lumière du jour, non, car ils ne voient rien. Comme les chauve-souris. Et avec un certain sens de l’humorisme nous pouvons dire qu’il y a des chrétiens chauve-souris qui préfèrent l’ombre à la lumière de la présence du Seigneur. » « Comme les chauve-souris. »

Jésus nous offre la joie d’être chrétiens

« Mais Jésus, avec la Résurrection,  nous offre la joie: la joie d’être chrétiens, la joie de le suivre de près, la joie d’aller sur le chemin des Béatitudes, la joie d’être avec Lui. » « Et nous, si souvent, ou nous sommes atterrés, quand cette joie se présente à nous, ou pleins de peur, ou nous croyons voir un fantôme. Alors qu’il faudrait parler avec Jésus . » « Parles-tu avec Jésus ? Lui dis-tu ‘Je crois que Tu vis, que Tu es ressuscité, que tu es près de moi, que Tu ne m’abandonnes pas ?’ La vie chrétienne doit être ce dialogue avec Jésus parce que Jésus est toujours avec nous, il est est proche de nos problèmes, de nos difficultés, de nos bonnes actions.»

« Si souvent nous chrétiens ne sommes pas joyeux parce que nous avons peur. » « Des chrétiens qui ont été terrassés dans la croix. » « Dans mon pays, un proverbe dit :’Quand quelqu’un se brûle avec le lait bouillant, après, quand il voit la vache, il pleure. » Et ces chrétiens-là se sont brûlés avec le drame de la croix et ont pensé : ‘Non non, arrêtons-nous ici ; Lui est au Ciel, mais très bien, il est ressuscité, mais surtout qu’il ne vienne pas une autre fois ici, parce que nous n’y réussissons pas’. « Demandons donc au Seigneur qu’Il ouvre nos esprits afin que nous comprenions qu’Il est une réalité vivante, qu’Il est avec nous, qu’Il nous accompagne, qu’Il a vaincu la mort. Demandons au Seigneur la grâce de ne pas avoir peur de la joie. »

Jésus est vivant et agissant

PAPE FRANÇOIS

AUDIENCE GÉNÉRALE

Place Saint-Pierre
Mercredi 23 avril 2014

  « Pourquoi cherches tu parmi les morts celui qui est vivant ?»

Frères et sœurs, la joie de Pâques est fondée sur la certitude que Jésus est vivant et agissant dans l’Église et dans le monde. « Pourquoi cherches tu parmi les morts celui qui est vivant ?» : nous avons besoin d’entendre cette parole, pour nous sauver de situations difficiles ou désespérées ; ou bien lorsque nous oublions Dieu, alors qu’il est tout proche, et que nous mettons nos espoirs dans les vanités mondaines de l’argent et du succès. Jésus n’est plus dans le tombeau, mais il est ressuscité, il est vivant, il renouvelle l’Église et la fait cheminer en l’attirant à lui. Quand nous nous sentons fermés sur nous-mêmes, seuls ou abandonnés, prisonniers de nos péchés, réentendons cette parole de l’ange, afin qu’elle nous libère de la tristesse et nous ouvre à la joie et à l’espérance.

Je vous salue cordialement, chers amis de langue française, en particulier les prêtres de Sens, avec Monseigneur Patenôtre, et les pèlerins de Saint Denis, avec Monseigneur Delannoy.

Je vous invite à vous laisser rencontrer par le Christ ressuscité et vivant, à vous ouvrir à celui qui donne la vie et la véritable espérance. Joyeuses fêtes de Pâques.

 

 


 

© Copyright – Libreria Editrice Vaticana

site officiel en France