Notre centième Lettre aux Associés

Notre Dame de la Médaille MiraculeuseNous sommes arrivés au numéro cent de notre Lettre aux associés de la Médaille Miraculeuse. Que ce soit pour nous l’occasion de remercier notre Sainte Mère de nous avoir accompagnés jusqu’ici. Que ce soit aussi le moment favorable pour lui présenter nos intentions d’une façon plus intense !

Car nous avons la profonde conviction qu’elle prend soin de nous quand nous avons recours à elle. Ne nous l’a-t-elle pas communiqué par l’intermédiaire de sainte Catherine Labouré ? C’est même inscrit sur la Médaille :

Priez pour nous qui avons recours à vous.

Beaucoup parmi nous – pour ne pas dire tous – ont besoin de la chaleur divine exprimée par les rayons émanant des mains de Marie. C’est la grâce de Dieu que transmet notre Sainte Mère, dans la mesure où nous la désirons de tout cœur. Et qui ne désire pas ? Notre rôle d’associés de la Médaille Miraculeuse nous incite à préparer ce désir chez autrui pour son bonheur, autant que pour nous-mêmes, surtout pour les petits physiquement et moralement, c’est-à-dire ceux qui en ont le plus besoin.

Voilà tout le sens de la prière qui n’est jamais seulement individuelle, mais pour nous et notre prochain, comme nous y invite de façon pressante le grand commandement exprimé juste après celui qui concerne Dieu :

Tu aimeras ton prochain comme toi-même.

Et là encore quel bel exemple nous montre la Sainte Mère de Dieu, par sa présence attentive, toujours aussi réelle que dans l’Évangile !

Oui, à nous de faire de même pour la joie de nos cœurs !  ■

P. J.-Daniel Planchot, cm

Faisons confiance à Dieu

12-11-2013 source : Radio Vatican

Faisons confiance à Dieu comme un enfant s’en remet aux mains de son père. Voilà ce qu’a affirmé le Pape François dans son homélie de la Messe de ce mardi matin en la chapelle de la Maison Sainte Marthe. Le Pape a rappelé que le Seigneur ne nous abandonne jamais et il a souligné que même lorsqu’il nous réprimande, Dieu ne nous donne pas une gifle mais une caresse. « Dieu a créé l’homme pour l’incorruptibilité », mais « à cause de la jalousie du diable, la mort est entrée dans le monde ».

Le Pape François, pour son homélie, est parti de la première lecture de la messe, un passage du Livre de la Sagesse qui rappelle notre création. La jalousie du diable, a affirmé le Pape, a permis que cette guerre puisse commencer, « cette route qui finit avec la mort ». « Cette mort, a-t-il ajouté, « est entrée dans le monde et en font l’expérience ceux qui lui appartiennent. » C’est une expérience que tous nous faisons.

Dès le commencement, nous sommes entre les mains de Dieu

« Tous nous devons passer par la mort, mais une chose est passer par cette expérience en appartenant au diable, une autre est de vivre cette expérience par la main de Dieu. Et j’aime entendre ceci : ‘Nous sommes entre les mains de Dieu dès le commencement ‘. La Bible nous explique la Création, en utilisant une image très belle : Dieu qui avec ses mains nous crée de la boue, de la terre, à Son image et ressemblance. Ce sont les mains de Dieu qui nous ont créés : le Dieu artisan. Comme un artisan il nous a créés. Ces mains du Seigneur. Les mains de Dieu, qui ne nous ont pas abandonnés ».

La Bible, a poursuivi le Pape, raconte que le Seigneur dit à son peuple : « Moi j’ai marché avec toi, comme un père avec son fils, en le tenant par la mains ». « Ce sont justement les mains de Dieu qui nous accompagne sur le chemin ».

« Notre Père, comme un Père avec son fils, nous enseigne à marcher. Il nous enseigne à prendre le chemin de la vie et du salut. Ce sont les mains de Dieu qui nous caressent dans les moments de douleur, qui nous confortent. C’est notre Père qui nous caresse ! Qui nous aime tellement. Et dans ces caresses, si souvent, il y a le pardon. Une chose que j’aime penser: ‘Jésus, Dieu, a porté avec lui ses plaies. Il les fait voir au Père. Les mains de Dieu ont des plaies par amour. Et cela nous réconforte tellement ».

Pensons aux mains de Jésus qui guérissent

« Si souvent, a poursuivi le Pape, nous entendons des personnes qui ne savent à qui se fier déclarer : ‘Je m’en remets aux mains de Dieu ‘. Une belle chose, parce que là nous sommes en sécurité, une très grande sécurité, parce que c’est la sécurité de notre Père qui nous aime ». « Les mains de Dieu, a commenté le Pape, nous guérissent de nos maladies spirituelles ». « Nous pensons aux mains de Jésus, lorsqu’il touchait les malades et les guérissait. Ce sont les mains de Dieu : elles nous guérissent. Moi je n’imagine pas Dieu en train de nous donner une gifle. Il nous réprimande, cela oui je peux l’imaginer, parce qu’il le fait. Mais jamais, jamais il ne nous blesse. Jamais ! Il nous caresse. Parce que c’est un Père. »

Les chrétiens corrompus font mal à l’Église

Aujourd’hui nous faisons mémoire de tous ceux qui sont morts durant la Première Guerre Mondiale. Nous les confions au Christ par l’intercession de sa Sainte Mère.

11-11-2013 source : Radio Vatican

Ceux qui « font semblant d’être chrétiens » font du mal à l’Église. Tel est le message central de l’homélie du Pape ce lundi matin, lors de la messe célébrée dans la chapelle de la Maison Sainte-Marthe. Une nouvelle fois, le Saint-Père a condamné l’hypocrisie qui teint parfois le comportement de certains chrétiens. Le Pape est revenu sur l’exhortation de Jésus à pardonner les péchés.

Il y a une différence en effet entre être un pécheur, et être corrompu, a-t- expliqué : ceux qui pèchent mais se repentent sincèrement, et demandent pardon sont humbles devant le Seigneur. « Nous devrions tous nous appeler pécheurs », mais ce n’est pas aussi grave que d’avoir le cœur corrompu. Et le Pape de fustiger les chrétiens qui donnent à l’Église d’une main, mais qui de l’autre, n’hésitent pas à voler l’État, au détriment des pauvres.

Ces chrétiens qui font du mal à l’Église

Le chrétien qui se vante de l’être mais qui ne vit pas chrétiennement fait partie de ces corrompus. « Les chrétiens corrompus, les prêtres corrompus, combien font-ils de mal à l’Église ! » s’est exclamé le Pape, critiquant une nouvelle fois l’esprit de mondanité contraire à celui de l’Évangile.

« Celui qui entraînera la chute d’un seul de ces petits qui croient en moi, il est préférable pour lui qu’on lui accroche au cou une de ces meules que tournent les ânes, et qu’on l’engloutisse en pleine mer » a souligné le Pape François en reprenant les paroles du Christ dans l’Évangile de Saint Matthieu. Face aux pécheurs, Jésus, dans son infinie patience ne se fatigue jamais de pardonner, mais pour aller de l’avant, il est nécessaire de se faire petit et de ne pas mener une vie trouble.

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