que signifie ressusciter ?

PAPE FRANÇOIS

AUDIENCE GÉNÉRALE

Place Saint-Pierre
Mercredi 4 décembre 2013
condensé

Chers frères et sœurs, il n’est pas facile de comprendre la réalité future de la résurrection de la chair. L’Écriture Sainte est un chemin vers la pleine foi dans la résurrection des morts. Elle nous dit que notre résurrection est liée à celle de Jésus. C’est lui qui, au dernier jour, ressuscitera ceux qui auront cru en lui. Mais que signifie ressusciter ? Avec la mort, le corps se décompose alors que l’âme va à la rencontre du Seigneur, dans l’attente d’être de nouveau réunie à son corps, au dernier jour, par la puissance de Dieu. De la même manière que Jésus est ressuscité dans son propre corps, parce que nous sommes ses disciples, nous ressusciterons nous aussi, dans notre propre corps, un corps désormais glorieux et transfiguré. Seule la foi nous rend accessible cette certitude. Mais, dès ici-bas, par le Baptême, nous avons reçu une semence de cette résurrection à venir, et nous y participons déjà.

Le Pape prie pour les religieuses et toutes les personnes enlevées en Syrie

Le Pape François a lancé ce mercredi un appel pour les sœurs orthodoxes emmenées par des hommes armés dans le nord de la Syrie, et « toutes les personnes enlevées en raison du conflit » dans ce pays. A l’issue de l’audience générale sur la place Saint-Pierre, le Pape a évoqué le sort « des religieuses du monastère gréco-orthodoxe de Sainte Thècle à Maaloula en Syrie, qui ont été emmenées par la force par des hommes armés ». « Nous prions pour ces sœurs et pour toutes les personnes enlevées en raison du conflit. Continuons à prier et à opérer ensemble pour la paix. » Les sœurs ont été contraintes de quitter leur couvent et emmenées vers Yabroud.

Une Église sans joie est impensable

03-12-2013 source : Radio Vatican

Une Église sans joie est impensable. Dans la joie, elle annonce le nom du Christ avec le sourire. L’Église doit toujours être joyeuse comme Jésus. C’est ce qu’a affirmé le Pape François lors de la messe célébrée ce mardi matin en la chapelle de la Maison Sainte Marthe. L’Église est appelée à transmettre la joie du Seigneur à ses enfants, une joie qui donne la vraie paix. Paix et joie. Dans la première lecture tirée du livre d’Isaïe, nous apercevons le désir de paix que nous avons tous. Une paix que nous apportera le Messie. Dans l’Évangile, par contre, « nous pouvons entrevoir un peu l’âme de Jésus, le cœur de Jésus : un cœur joyeux. »

Jésus était un homme joyeux, souriant

« Nous pensons toujours à Jésus lorsqu’il prêchait, lorsqu’il guérissait, lorsqu’il marchait à travers les rues, également durant le Cène. Mais nous ne sommes pas vraiment habitués à penser à Jésus souriant, joyeux. Jésus était plein de joie. Dans cette intimité avec son Père : « J’exulte de joie dans l’Esprit Saint et je loue le Père ». C’est vraiment le mystère intérieur de Jésus, ce rapport avec le Père dans l’Esprit. Et c’est sa joie intérieure qu’il nous donne ».

« Et cette joie est la paix véritable : ce n’est pas une paix statique, calme, tranquille. La paix chrétienne est une paix joyeuse car notre Seigneur est joyeux ». Et il est également joyeux lorsqu’il parle du Père : « il aime tellement le Père qu’il ne peut pas parler du Père sans joie ». Notre Dieu « est joyeux ». Et Jésus « a voulu que son épouse, l’Église, soit-elle aussi joyeuse. »

La joie de l’Église c’est d’évangéliser, de parler de son Époux

« On ne peut pas penser à une Église sans joie et la joie de l’Église, c’est cela : annoncer le nom de Jésus. Dire : « Il est le Seigneur. Mon époux est le Seigneur. C’est Dieu. Il nous sauve, il marche avec nous ». Et c’est cela, la joie de l’Église, qui dans cette joie d’épouse, devient mère. Paul VI disait : la joie de l’Église est justement d’évangéliser, d’aller de l’avant et de parler de son Époux. Et aussi, de transmettre cette joie aux enfants à qui elle donne naissance, qu’elle fait grandir ». Et ainsi nous voyons que la paix dont nous parle Isaïe « est une paix qui se déplace beaucoup, c’est une paix de joie, une paix de louange », une paix que nous pouvons dire « bruyante, dans la louange, une paix féconde dans la maternité de nouveaux enfants ». Une paix « qui vient justement dans la joie de la louange à la Trinité et de l’évangélisation, du fait d’aller à la rencontre des peuples et de dire qui est Jésus ». « Paix et joie. »

Le Pape a encore mis l’accent sur ce que dit Jésus, « une déclaration dogmatique » lorsqu’il affirme : « Tu as décidé ainsi, de te révéler non pas aux sages mais aux petits » : « Même pour les choses sérieuses, comme celle-là, Jésus est joyeux, l’Église est joyeuse. Elle doit être joyeuse. Même dans son veuvage- car l’Église a un rôle de veuve qui attend le retour de son époux- même dans son veuvage, l’Église est joyeuse dans l’espérance. Que le Seigneur nous donne cette joie, cette joie de Jésus, en louant le Père dans l’Esprit. Cette joie de notre mère l’Église dans l’évangélisation, dans l’annonciation de son Époux ».

A Noël, se laisser rencontrer par Jésus

02-12-2013 source : Radio Vatican

« Noël n’est pas seulement une fête qui revient chaque année ou le souvenir d’une belle chose » , mais c’est « bien plus : nous allons sur ce chemin pour rencontrer le Seigneur. Noël est une rencontre. Et nous marchons pour Le rencontrer : Le rencontrer avec le cœur, avec la vie ; Le rencontrer vivant, comme Il l’est ; Le rencontrer avec foi ».

« Ce n’est pas facile de vivre avec la foi », a déclaré le Pape François dans l’homélie de la messe célébrée en la chapelle Sainte Marthe, en ce premier lundi du temps de l’Avent. « Le Seigneur, dans le texte que nous avons écouté, a ajouté le Pape en commentant le passage de l’Évangile du jour – où le centurion romain demande avec foi à Jésus de guérir son esclave – fut émerveillé par ce centurion, par sa foi. Il avait fait du chemin pour rencontrer le Seigneur, et il l’avait fait avec foi. Et c’est pour cela que non seulement il a rencontré le Seigneur, mais il a aussi ressenti la joie d’être rencontré par le Seigneur. Et c’est ce genre de rencontre que nous voulons : la rencontre de la foi ».

« Mais plus qu’être nous à rencontrer le Seigneur, a souligné le Pape, il est important de se laisser rencontrer par Lui ». « Quand nous sommes seulement nous à rencontrer le Seigneur, nous sommes nous, pour ainsi dire, les patrons de cette rencontre ; mais quand nous nous laissons rencontrer par Lui, c’est Lui qui entre en nous, c’est Lui qui nous renouvelle, parce que c’est cela que signifie la venue du Christ : renouveler le cœur, l’âme, la vie, l’espérance, le chemin. Nous sommes en chemin avec foi, avec la foi de ce centurion, pour rencontrer le Seigneur principalement pour nous laisser rencontrer par Lui ».

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