John Henry Newman béatifié

En ce dimanche 19 septembre 2010, après la messe de béatification du cardinal John Henry Newman au Cofton Park de Birmingham, le pape Benoît XVI a prononcé la méditation que voici avant la prière de l’Angélus avec les fidèles.

Cardinal J.-H. Newman
Cardinal J.-H. Newman

Frères et Sœurs en Jésus-Christ,

Je suis heureux d’envoyer mes salutations aux habitants de Séville où, hier, Mère María de la Puríssima de la Cruz a été béatifiée. Puisse María inspirer des jeunes femmes à suivre son exemple d’amour sans concession pour Dieu et le prochain.

Lorsque John Henry Newman est venu vivre à Birmingham, il a donné le nom de «Maryvale» à sa première maison ici. L’Oratoire qu’il a fondé est dédié à l’Immaculée Conception de la Vierge Marie. Et l’Université Catholique d’Irlande est placée sous le patronage de Marie, Sedes Sapientiae (Trône de la Sagesse). De bien des façons, il vécut son ministère de prêtre dans un esprit de dévotion filiale envers la Mère de Dieu.

Méditant sur son rôle dans le déroulement du plan de Dieu pour notre salut, il s’exclamait : «Qui peut estimer la sainteté et la perfection de celle qui fut choisie pour être la Mère du Christ? Quels ont dû être ses dons, elle qui fut choisie pour être la seule proche parente terrestre du Fils de Dieu, la seule qu’il fût naturellement tenu de respecter et sur laquelle il dût veiller ; celle qui fut désignée pour le former et l’éduquer, pour l’instruire jour après jour, tandis qu’il croissait en sagesse et en taille?» (Sermons paroissiaux, L’année chrétienne, Sermon 12 sur l’Annonciation, Ed. Le Cerf 1993, t. 2, p. 121).

C’est à cause de ces dons abondants de grâce que nous l’honorons ici, et c’est à cause de cette intimité avec son divin Fils que nous cherchons naturellement son intercession pour nos propres besoins et les besoins du monde entier.

Avec les paroles de l’Angélus, nous nous tournons maintenant vers notre Mère Bien-aimée et lui confions les intentions que nous portons dans nos cœurs.

Traduction du texte original anglais distribuée par la salle de presse du Saint-Siège
© Copyright 2010 : Libreria Editrice Vaticana

John Henry Newman bientôt bienheureux

Benoît XVI a commenté les paraboles de la miséricorde – lues ce dimanche 12 septembre 2010 dans l’Église catholique, notamment celle du fils prodigue. Le pape a mentionné aussi la fête du saint Nom de Marie, établie à ce 12 septembre par le pape Jean-Paul II.

A l’issue de la prière de l’Angélus le pape a salué les pèlerins en différentes langues. Voici ce qu’il a dit en français :

John Henry Newman
John Henry Newman

Chers pèlerins francophones, dans quelques jours je vais partir au Royaume Uni pour une Visite Apostolique. Je la confie à votre prière. Je me réjouis de me rendre dans ce grand Pays. J’y présiderai les cérémonies de béatification du Cardinal John Henry Newman. Sa personnalité et son enseignement peuvent être pour notre époque et pour l’œcuménisme une source d’inspiration où tous nous pourrons puiser. En vous remerciant pour votre prière, je vous confie, chers pèlerins et touristes, à l’intercession maternelle de la Vierge Marie. Bon pèlerinage et bon séjour à tous !

© Copyright du texte original plurilingue : Libreria Editrice Vaticana

.

À Marie

Guide-moi, douce lumière,

Dans l’obscurité qui m’encercle,

Oh, guide-moi!

La nuit est profonde, et je suis loin de ma demeure,

Guide-moi de l’avant!

Garde mon chemin; je ne demande pas à voir

l’horizon lointain.

Un seul pas à la fois,

C’est assez pour moi.

John Henry Newman

Humble comme Marie

En ce dimanche 29 août 2010, voici ce qu’a prononcé le pape Benoît XVI lors de  la prière de l’Angélus, à Castel Gandolfo.

En ce dimanche, les textes liturgiques mettent en évidence l’inestimable grandeur de l’humilité (Lc 14, 1.7-14). Se laissant instruire par la Sagesse divine, celui qui est humble dirige son regard vers Dieu et cherche la vérité en toute chose. Il aspire aussi à la beauté d’une vie authentique.

Chers amis, nous rappelons aussi aujourd’hui le martyre de saint Jean Baptiste, le plus grand des prophètes du Christ, qui a su se renier lui-même pour laisser la place au Sauveur. Il a souffert et il est mort pour la vérité. Demandons lui, et à la Vierge Marie, de nous guider sur le chemin de l’humilité pour devenir dignes de la récompense divine.

Confions à Marie, l’humble Servante du Seigneur et Mère du Verbe incarné, notre désir de marcher à la suite de son Fils.

© Copyright du texte original plurilingue : Libreria Editrice Vaticana

site officiel en France