Bienheureuse celle qui a cru

Assomption - vitrail de Notre-Dame de Talant - Gérard GarousteEn cette année de la foi, au coeur de l’été, nous célébrons l’Assomption de la Vierge Marie, son passage définitif dans la gloire de Dieu où son Fils Jésus l’accueille avec amour. Les chrétiens sont convoqués à cette merveilleuse fête. Tous les ans, beaucoup de pèlerins viennent à la Chapelle de la rue du Bac et dans les autres lieux de pèlerinage, comme à Lourdes ou à Fatima. Et ils se dirigent vers Marie pour implorer sa protection.

Bien sûr, Marie ne prend pas la place de Dieu. Nous ne la prions pas comme une divinité. Son message, à la rue du Bac et ailleurs, nous ramène au Christ qui est Chemin, Vérité et Vie. Nous passons par lui pour aller vers le Père. Et Marie est là, comme aux noces de Cana, pour nous redire : « Faites tout ce qu’il vous dira. » Prière, conversion et pénitence, voilà ce dont elle nous rappelle l’importance. Tout durant sa vie terrestre, elle a témoigné en personne de sa foi et de sa totale disponibilité aux appels de Dieu.

L’évangile de la Visitation a été choisi pour cette fête de l’Assomption surtout à cause du Magnificat qu’elle a chanté et que nous pouvons maintenant chanter avec elle. Comme Élisabeth, nous pouvons proclamer : « Heureuse celle qui a cru. » Marie nous apprend qu’avoir la foi, ce n’est pas seulement avoir des idées, des convictions. Elle fait preuve d’une totale confiance en Dieu.

Remarquable également est sa hâte pour se rendre chez sa cousine Élisabeth. Quand elle apprend la prochaine naissance de Jean, le futur Baptiste, elle part aussitôt pour rendre service. Voilà un exemple pour ne pas être repliés sur nous-mêmes et fermés aux appels de ceux qui sont dans le besoin.

Rendons grâce au Seigneur pour ce merveilleux cadeau qu’il nous a fait en nous donnant Marie pour Mère. Ce bonheur que Dieu a réalisé pour elle nous est offert gratuitement et sans mérite de notre part et nous y sommes tous appelés. ■

J.-Daniel Planchot, cm

L’amour de Dieu donne valeur et beauté

11-08-2013 source : Radio Vatican

traite_de_l_amour_de_ DieuLors de la prière de l’Angélus récitée Place Saint-Pierre ce dimanche, le Pape s’est appuyé sur l’Évangile du jour (Luc 12, 32-48) dans lequel il est question du désir de la rencontre définitive avec le Christ, « un désir qui nous rend toujours prêts, avec l’esprit alerte, car nous attendons cette rencontre avec tout notre cœur, avec tout notre être ». C’est un aspect fondamental de la vie pour le Pape, « un désir que nous avons tous dans notre cœur, qu’il soit explicite ou caché ».

Comme le montre l’Évangile du jour, Jésus marche avec ses disciples vers Jérusalem et il les éduque en leur disant ce que lui-même porte dans son cœur : le détachement des biens matériels, la confiance dans le Père et la vigilance intérieure, l’attente du règne de Dieu. « Pour Jésus, c’est l’attente du retour à la maison du Père, mais pour nous, c’est l’attente du Christ lui-même, qui viendra nous porter à une fête sans fin, comme il a fait avec sa mère la Vierge Marie ».

Notre trésor, c’est l’amour de Dieu

« Nous avons tous le désir d’aller de l’avant, a souligné le Pape, c’est là notre trésor ». Le souverain pontife a ensuite exhorté les fidèles à se poser deux questions : « Ai-je un cœur qui désire, ou un cœur fermé, anesthésié par les événements de la vie ? » et « Où est mon trésor ? ». Pour le Pape François, notre trésor est l’amour de Dieu. C’est l’amour de Dieu qui unit une famille, qui donne du sens aux engagements quotidiens et qui aide à affronter les épreuves de la vie.

« L’amour de Dieu n’est pas quelque chose de vague, a prévenu le Pape François, il a un nom : Jésus-Christ. C’est un amour qui donne de la valeur et de la beauté à tout le reste : à la famille, au travail, aux études, à l’amitié, à l’art, à chaque activité humaine ». Et le Pape d’ajouter : « l’amour de Dieu donne aussi du sens aux expériences négatives, nous permet de ne pas rester prisonniers du mal et nous porte vers l’espérance, nous fait passer à autre chose. Les péchés, les chutes et les fatigues trouvent aussi du sens ! ».

Une pensée pour la fin du Ramadan

Après la prière de l’Angélus, le Pape a évoqué le message qu’il a envoyé à tous les musulmans pour la fin du jeûne du Ramadan cette semaine. Le Pape François espère que chrétiens et musulmans s’engagent à promouvoir le respect réciproque, particulièrement à travers l’éducation des plus jeunes.

« Chers frères et sœurs, rappelez-vous que jeudi prochain est la solennité de l’Assomption. Pensez à notre Mère, qui est venu au ciel avec Jésus, et que ce jour-là, nous célébrons sa fête. »

La vérité ne menace pas la liberté

08-07-2013 source : L’Osservatore Romano

Porter la vérité de l’Evangile ne signifie pas faire violence à la liberté. Le Pape François le réaffirme dans le message pour la Journée missionnaire mondiale, qui sera célébrée le 20 octobre prochain. « Souvent — écrit entre autres le Pape — l’œuvre d’évangélisation rencontre des obstacles non seulement à l’extérieur mais à l’intérieur même de la communauté ecclésiale». Des obstacles que le Saint-Père identifie avec la faiblesse de la ferveur de l’annonce, de la joie, de l’espérance et parfois même aussi du « courage » dans l’annonce à tous du message du Christ et dans le fait « d’aider les hommes de notre temps à le rencontrer».

Toutefois, il est également vrai qu’il y a de nombreux chrétiens qui « en différentes parties du monde – souligne le Pape François –, se trouvent en difficulté en ce qui concerne le fait de professer ouvertement leur foi et de se voir reconnu le droit de la vivre dignement». Ce sont des «  témoins courageux, encore plus nombreux que les martyrs des premiers siècles – et c’est ce que dénonce le Pape –  qui supportent avec persévérance apostolique les différentes formes actuelles de persécution. Nombreux sont ceux qui risquent même leur vie pour demeurer fidèles à l’Evangile du Christ». L’évêque de Rome ne manque pas d’assurer qu’il est proche par  la prière « des personnes, des familles et des communautés qui endurent la violence et l’intolérance et je leur répète les paroles consolantes de Jésus: « Gardez courage! J’ai vaincu le monde » ».

Le Pape invite donc toute l’Eglise à redécouvrir le courage et la joie de reproposer au monde la rencontre avec le Christ, en réaffirmant qu’« il n’est pas possible d’annoncer le Christ sans l’Eglise ». Et à ce propos, il relance le rôle des jeunes Eglises qui « s’engagent actuellement généreusement dans l’envoi de missionnaires aux Eglises qui se trouvent en difficulté » et il n’est pas rare « qu’il s’agisse d’Eglises d’antique chrétienté ». D’ailleurs, avec leur fraîcheur les jeunes Eglises peuvent aider précisément les Eglises d’antique chrétienté à  retrouver  « l’enthousiasme et la joie de partager la foi dans un échange qui est enrichissement réciproque ». Enfin, le Pape rappelle le rôle important des Œuvres pontificales missionnaires pour conserver vive la conscience missionnaire de chaque baptisé.

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