JEANNE D’ARC : TROIS VICTOIRES DE LA FOI

JEANNE D’ARC : TROIS VICTOIRES DE LA FOI

“L’itinéraire spirituel de Jeanne d’Arc résonne avec celui de la Vierge Marie” (Mgr Crépy à Orléans le 14 mai 2017). Fervente chrétienne, Jeanne d’Arc avait une dévotion toute particulière pour la Vierge Marie. La Sainte nous est ici proposée comme modèle et protectrice. En ces temps troublés, prendre Jeanne d’Arc pour idéal et patronne dans notre dévotion à la Très Sainte Vierge est une grâce spéciale, un recours providentiel et une force extraordinaire en ce mois de Mai qui lui est traditionnellement consacré. Jeanne a été canonisée le 15 mai 1920.

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NOS DEVOIRS ENVERS NOTRE MÉDAILLE

30 MAI

NOS DEVOIRS ENVERS NOTRE MÉDAILLE

Maintenant que nous connaissons mieux le trésor donné au monde par la Sainte Vierge, il importe de voir comment nous l’apprécions. Nous avons, en effet, des devoirs envers cette Médaille, don de Marie. Quels sont-ils ? Devoir de reconnaissance d’abord. Sachons dire merci à notre Mère du ciel.

Médaille Miraculeuse au cou
Médaille Miraculeuse au cou

Il est si bon de penser qu’elle nous aime au point de vouloir toujours demeurer avec nous ! Elle nous a donné de sa tendresse un témoignage sûr, précis. Que c’est consolant ! Mais notre reconnaissance doit surtout se traduire par des actes.

Que faire pour notre Médaille ? La porter d’abord, et autant que possible au cou, comme la Sainte Vierge le désire, puisqu’elle a dit à Sœur Catherine que beaucoup de grâces seraient accordées à ceux qui la porteraient, suspendue à leur cou.

N’en rougissons pas. Il y a tant de personnes qui affichent un fétiche ridicule ! Aurions-nous honte de montrer notre appartenance à la Mère de Dieu ?

La propager ensuite. Ayons toujours quelques médailles sur nous pour les donner à un enfant, à un malade, à un affligé, à un bien-portant.

Donner l’image de Marie, c’est semer de la confiance en Dieu.

L’aimer. Oui, il faut l’aimer, notre petite Médaille, l’aimer parce qu’elle vient du ciel directement, par les mains de notre Mère.

Ne la portons pas par simple habitude, comme un vulgaire porte-bonheur dont on ne veut pas se séparer.

Aimons-la parce qu’elle est le souvenir perpétuel de la présence de Marie parmi nous. Embrassons-la le matin à notre réveil en offrant notre journée à Dieu ; embrassons-la le soir encore avant de nous endormir en paix dans les bras de notre Mère.

Répétons alors une dernière fois l’invocation très chère : « Ô Marie, conçue sans péché, priez pour nous qui avons recours à vous. »

Ayons confiance en notre Médaille. Une confiance invincible. N’ayons pas peur de demander beaucoup à Marie ; c’est notre foi en sa puissance qui obtiendra des merveilles.

Glissons la petite Médaille près d’un malade, proposons-la à un incroyant.

Et puis, ayons une confiance absolue en la toute-puissance suppliante de la Vierge Immaculée !

Ne laissons plus dans ses mains des anneaux qui ne donnent pas de rayons parce qu’on oublie de lui demander des grâces !

PRIÈRE

Très Sainte Vierge, je crois et confesse votre Sainte et Immaculée Conception pure et sans tache ; très pure Vierge, par votre pureté virginale, votre Conception immaculée, votre glorieuse qualité de Mère de Dieu, obtenez-moi de votre cher Fils, l’humilité, la charité, une grande pureté de cœur, de corps et d’esprit, une sainte persévérance dans le bien, le don d’oraison, une bonne vie et une bonne mort. Ainsi soit-il ! (Indulgence de PIE X).

Ô MARIE CONÇUE SANS PÉCHÉ, PRIEZ POUR NOUS QUI AVONS RECOURS A VOUS !

+P. BAETEMAN

Saint Paul VI, Pape

Saint Paul VI, Pape

Saint Paul VI, Pape, Basilique Saint-Paul-hors-les-Murs

Giovanni Battista Montini est né à Concesio (Brescia), en Italie, le 26 septembre 1897 dans une famille catholique très engagée dans la politique et la société.

À l’automne 1916, il entre au séminaire de Brescia et, quatre ans plus tard, reçut l’ordination sacerdotale dans la cathédrale. Il s’installe ensuite à Rome pour suivre les cours de philosophie à l’Université pontificale grégorienne et de lettres de l’université d’État. Il obtient son diplôme en droit canonique en 1922 et en droit civil en 1924.

L’entrée au Vatican

En 1923, il reçoit sa première affectation de la Secrétairerie d’État du Vatican, qui l’affecte à la nonciature apostolique de Varsovie ; l’année suivante, il est nommé minutante. Durant cette période, il participa étroitement aux activités des étudiants catholiques organisés dans les FUCI (Fédération des universitaires catholiques italiens), dont il fut l’assistant ecclésiastique national de 1925 à 1933.

Proche collaborateur du cardinal Eugenio Pacelli, il restera proche de lui lorsqu’il sera élu pape en 1939 sous le nom de Pie XII : c’est Montini, en fait, qui prépare l’ébauche de l’extrême mais inutile appel de la paix que le pape Pacelli lance à la radio le 24 août 1939, à la veille de la guerre mondiale : « Rien n’est perdu par la paix ! Tout peut l’être avec la guerre! »

De l’Église ambrosienne au trône Papal

En 1954, de façon inattendue, Montini devient archevêque de Milan. Là se révèle le vrai pasteur : des attentions particulières, en fait, sont consacrées aux problèmes du monde du travail, de l’immigration et des périphéries ; il favorise la construction de plus d’une centaine de nouvelles églises et met en chantier la « Mission pour Milan », à la recherche des « frères éloignés ».

Il reçut la pourpre de Jean XXIII, le 15 décembre 1958, et participe au Concile Vatican II, où il a ouvertement soutenu la ligne réformatrice. A la mort de Roncalli le 21 juin 1963, il fut élu Pape et choisit le nom de Paul, avec une référence claire à l’apôtre évangélisateur.

La force réformatrice du Concile

L’un des objectifs fondamentaux de Paul VI est de souligner de toute manière la continuité avec son prédécesseur : pour cette raison, il reprend Vatican II, menant les travaux conciliaires avec une médiation attentive, favorisant et modérant la majorité réformatrice, jusqu’à la conclusion le 8 décembre 1965 et précédée par la révocation mutuelle des excommunications entre Rome et Constantinople survenues en 1054.

En cohérence avec son inspiration de la réforme, il a mis en œuvre une action profonde pour changer les structures du gouvernement central de l’Église, en créant de nouveaux organes de dialogue avec les non-chrétiens et les non-croyants, en instituant le Synode des évêques et en opérant la réforme du Saint-Office.

Engagé dans la difficile tâche de mettre en œuvre et d’appliquer les indications issues de Vatican II, il accélère également le dialogue œcuménique à travers d’importantes rencontres et initiatives. L’impulsion rénovatrice du gouvernement de l’Église se traduit ensuite par la réforme de la Curie en 1967.

Les Encycliques : en dialogue avec l’Eglise et avec le monde

Son désir de dialogue à l’intérieur de l’Église, avec différentes confessions et religions et avec le monde est au cœur de la première encyclique Ecclesiam suam en 1964, suivie de six autres:

Populorum progressio en 1967 sur le développement des peuples, qui eut une résonance très large, et la Humanae vitae en 1968, dédié à la question des méthodes de contrôle des naissances, qui suscita la controverse même dans de nombreux milieux catholiques.

D’autres documents importants du pontificat sont la lettre apostolique Octogesima adveniens de 1971 pour le pluralisme de l’engagement politique et social des catholiques, et l’exhortation apostolique Evangelii nuntiandi sur l’évangélisation du monde contemporain en 1975.

La nouveauté des voyages

Les innovations de Paul VI ne s’arrêtent pas au Vatican. Il est le premier pape à introduire la coutume des voyages dès son élection : en effet, les trois premiers des neuf voyages de son pontificat, remontent à la période conciliaire et l’amèneront à toucher les cinq continents : en 1964, il se rendit en Terre Sainte, puis en Inde, puis en 1965 à New York, où il prononça un discours historique devant l’Assemblée générale des Nations Unies.

Au nombre de dix sont les visites effectuées en Italie. Le souffle mondial de ce pape s’exprime également à partir à travers l’accentuation du caractère de la représentation universelle pour le Collège des Cardinaux et par la centralité du rôle de la politique internationale du Saint-Siège, surtout pour la paix, à tel point qu’il institua une journée mondiale spéciale célébrée depuis 1968 le 1er janvier de chaque année.

Les dernières années et la mort

La phase finale du pontificat est dramatiquement marquée par l’enlèvement et le meurtre de son ami Aldo Moro, pour lequel en avril 1978 il fit appel aux hommes des Brigades rouges demandant en vain sa libération.

Il mourut dans la soirée du 6 août de la même année, dans la résidence de Castel Gandolfo, presque à l’improviste, et est enterré dans la basilique du Vatican. Il a été déclaré bienheureux le 19 octobre 2014 par le pape François qui l’a ensuite canonisé place Saint-Pierre le 14 octobre 2018.

Ceci est une prière que Paul VI récitait dans les moments de difficulté :

Seigneur, je crois: je veux croire en Toi.
O Seigneur, fais que ma foi soit entière.
O Seigneur, fais que ma foi soit libre.
O Seigneur, fais que ma foi soit certaine.
O Seigneur, fais que ma foi soit forte.
O Seigneur, fais que ma foi soit joyeuse.
O Seigneur, fais que ma foi soit active.
O Seigneur, fais que ma foi soit humble.
Amen.


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